Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
Dans une petite ville du Yorkshire, des femmes qui se ressemblent sont retrouvées mortes. Leur point commun : elles sont toutes blondes aux yeux bleus. Ce tueur pas comme les autres cherche en chacune de ses victimes la femme parfaite, amante soumise et ménagère accomplie, avant de les massacrer avec la plus grande cruauté. Au moment où le meurtrier se prépare à fondre sur sa future proie, Tony Hill se retrouve au coeur de l’enquête mais cette fois sur le banc des accusés. Le célèbre profiler serait-il passé de l’autre côté du miroir ? Dans ce thriller psychologique à glacer le sang, le duo formé par Tony Hill et Carol Jordan est plus que jamais mis en péril.
Bradfield, Angleterre. La BEP a été démantelée par la police après le fiasco de l’enquête sur Jacko Vance et ses membres dispersés dans différents services. Carole Jordan à la tête de cette équipe pas comme les autres a rendu sa carte de police et vit dans la grange de son frère et de sa belle-sœur, assassinés par Vance.
Le duo qu’elle formait avec Tony Hill n’est plus qu’un lointain souvenir : le psychiatre, qui n’avait pas prévu que le tueur s’en prendrait aux proches de Carol, a été radié de la vie de la policière. Pour oublier ces deux morts atroces et faire son deuil, elle détruit la grange, lieu des crimes, et la réaménage pour l’habiter.
Tony a cessé ses collaborations avec la police et a repris ses consultations à l’hôpital psychiatrique de Bradfield. Il a délaissé son manoir pour vivre dans une péniche et se morfond sans nouvelle de la femme dont il est éperdument amoureux et qui le rend responsable du drame.
Paula McIntyre, l’ancien bras droit de Carole, le tire de son ennui en lui demandant de l’aide sur son enquête en cours : le meurtre d’une jeune femme blonde d’origine polonaise et la disparition d’une collègue de sa femme, médecin anesthésiste.
Les deux femmes ont un point commun : celui de ressembler à Carole Jordan…
C’est la première fois que je lis Val McDermid, déjà auteur de vingt-six livres qui se vendent tous comme des petits pains, mais sûrement pas la dernière puisque Une victime idéale m’a beaucoup plu même si j’ai des réserves sur la fin que j’ai trouvé pour le moins expéditive !
Car l’équipe emmenée par Amy Fielding piétine de bout en bout et en quelques heures Tony Hill et Carol Jordan mettent la main sur ce tueur particulièrement violent qui bat à mort ses victimes en ayant pris soin avant ça de les humilier, de les torturer et violer. L’homme est un pervers à la recherche de la femme parfaite, c’est-à-dire soumise et aux petits soins pour son cher mari.
Au-delà de cet aspect, le roman aborde aussi la question du deuil d’une façon que j’ai trouvé très juste à travers Carol bien sûr mais aussi le jeune adolescent, fils de la seconde victime, que Paula et sa femme accueillent chez elles et qui leur octroie le rôle de maman de substitution le temps que le père de l’ado revienne d’Afghanistan.
Une victime idéale est un thriller mené tambour battant, un roman que l’on a du mal à lâcher même si j’ai trouvé la fin décevante et la place de la vie privée des enquêteurs trop présente tout au long du récit.
Vous l’aurez compris un bon cru même si il est sans doute préférable de commencer cette série par son premier tome et non le dernier comme moi car j’ai parfois eu du mal à raccrocher les wagons comme on dit.
Merci à Rémy et aux éditions Flammarion pour cette lecture addictive !