Feeds:
Articles
Commentaires

Posts Tagged ‘zoé brisby’

Zoé Brisby vit et écrit à Paris. Historienne de l’art, elle mène une double vie entre littérature et culture. Ses romans, traduits en plusieurs langues et sélectionnés pour plusieurs prix littéraires, ont déjà conquis des milliers de lecteurs à travers le monde.
Après L’habit ne fait pas le moineau, Bons baisers de Copenhague, Plus on est de fous… et Les Égarés, elle nous offre une délicieuse comédie de Noël.

Arnac-la-Poste. Haute-Vienne. 900 habitants. Capitale mondiale de Noël. Mais derrière ses décorations fastueuses, son concours de chocolat chaud et son célèbre marathon de Noël se cache un mystérieux écrivain.

Ben travaille dans une grande maison d’édition mais il est cantonné à la rédaction des lettres de refus, jusqu’au jour où il découvre le manuscrit qui pourrait révolutionner la littérature.

Arrivé au village, rien ne se passe comme prévu. L’écrivain propose à Ben un drôle de marché : redonner le sourire à Laly, sa fille, en échange de la signature du contrat d’édition.

Entre sa timidité maladive et sa phobie de Noël, Ben parviendra-t-il à remplir sa mission ?

La fille qui n’aimait pas Noël signe mes retrouvailles avec Zoé Brisby que j’avais découvert avec L’habit ne fait pas le moineau il y a près de deux ans. C’est la première incursion de l’autrice dans le genre de la romance de Noël et pour une première fois, c’est une réussite !

Si Zoé Brisby reprend tous les codes de la comédie romantique de Noël, avec un décor douillet, de l’humour, de l’émotion, des personnages attachants, elle fait aussi souffler un petit vent d’originalité et ça fait du bien.

Une fois n’est pas coutume, c’est un homme qui est le héros et narrateur de l’histoire. Alors certes, Ben déteste Noël mais il a de bonnes raisons pour cela mais il ne recherche pas l’amour et ça va lui tomber dessus sans qu’il s’en rende vraiment compte.

Il se retrouve catapulté à Arnac-la-Poste car dans la pile des manuscrits refusés par la maison d’édition dans lequel il est employé, il a eu un coup de coeur pour un roman dont l’auteur habite le village. Sa mission : faire signer l’auteur ou être viré, tel est le deal imposé par sa boss !

Le voilà donc à Arnac-la-Poste, et à Arnac-la-Poste, ils ne rigolent pas avec Noël, c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai adoré l’atmosphère joyeuse et réconfortante de ce village qui affiche haut et fort son amour pour cette fête, ses habitants, notamment le maire hyper actif et l’aubergiste astrologue, le marathon de Noël… Ben et Laly nous font vivre de chouettes moments où l’humour est omniprésent mais l’émotion aussi.

Ben est un homme hyper attachant, qu’on a envie de prendre dans ses bras tant la vie l’a malmené et on a plaisir à le voir enfin heureux et épanoui auprès de Laly. Entre le marathon de noël, le bal dansant et le karaoké, Ben n’est pas prêt d’oublier son séjour à Arnac-la-Poste ni même la belle Laly qui a mis de la gaieté dans sa vie plutôt morose.

Zoé Brisby a une plume très fluide, son récit est très rythmé et je suis venue au bout de cette romance en 24h tant j’étais prise dans l’histoire. Et je compte bien découvrir ses autres romans dans les mois qui viennent.

Un petit bémol toutefois : la fin trop expéditive à mon goût mais peut-être l’autrice nous réserve-t-elle une suite pour Noël prochain ? J’aimerai bien en tout cas !

Vous l’aurez compris, je vous recommande cette romance de Noël très réussie !

Read Full Post »

Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois 

Zoe Brisby s’est lancée dans l’aventure de l’écriture en février 2016. Son premier roman « La Solitude du gilet jaune » est d’abord paru en ebook puis, en mai 2017, chez City Editions. L’habit ne fait pas le moineau est son deuxième livre. Dans ses romans, elle aime mêler humour et sagesse. Des situations exceptionnelles pouvant révéler le meilleur en chacun de nous.

Maxine, vieille dame excentrique de 95 ans, s’échappe de sa maison de retraite, avec un projet bien mystérieux. Alex, jeune homme introverti au cœur brisé par un chagrin d’amour, décide sur un coup de tête de faire un covoiturage.

Ils cherchent tous deux à partager un voyage jusqu’à Bruxelles et se retrouvent réunis dans la Twingo hors d’âge d’Alex, direction la Belgique !

Mais quand Maxine est signalée disparue et que la police s’en mêle, faisant du pauvre Alex, un kidnappeur de vieille dame sans défense, leur voyage prend soudain des allures de cavale inoubliable. Et c’est le début de la plus belle aventure de leur vie…

Une fois n’est pas coutume, L’habit ne fait pas le moineau n’a pas eu le temps de croupir dans ma PAL tant j’avais envie d’une lecture drôle et pétillante et le second roman de Zoé Brisby a parfaitement répondu à mes attentes !

Dans cette histoire, on suit le covoiturage ô combien piquant d’Alex, un jeune documentaliste dépressif et introverti et de Max, ancienne institutrice particulièrement exhubérante, qui ne supporte plus le quotidien bien morne de sa maison de retraite.

Deux personnalités aux antipodes l’une de l’autre et qui veulent rejoindre Bruxelles pour des raisons bien différentes que je tairais ici pour vous faire la surprise.

Si vous aimez les personnages attachants, bien qu’un peu stéréotypés, les récits mouvementés, pétillants, bourrés d’humour mais qui vous réservent aussi de bien belles émotions, ce roman est clairement fait pour vous.

Pour ma part, il y avait bien longtemps que je n’avais pas autant ri à la lecture d’un roman ! Vraiment ri, de grands éclats de rire avec les larmes aux yeux. A tel point que mes enfants me regardaient d’un drôle d’air, se demandant ce qu’il pouvait y avoir de si comique dans ce livre.

Les chapitres sont courts, les aventures et mésaventures de nos deux héros sont abondantes, car of course, rien ne va se passer comme ils l’avaient imaginé et le lecteur ne s’ennuie pas une seconde en leur compagnie. Zoé Brisby évite même d’en faire trop, tout reste plutôt crédible, un bon point !

Mais ce roman n’est pas seulement drôle, il est aussi très touchant. L’autrice aborde des thèmes importants comme le deuil, la solitude, la fin de vie, la dépression, etc, de façon juste et sensible, avec beaucoup d’humanité, sans jamais donner de leçon ni tomber dans le pathos.

Bien sûr, l’autrice a recours à quelques facilités et nous propose un dénouement attendu mais cela n’a nullement gâché ma lecture. Une fois les premières pages tournées, on n’a qu’une envie : rester avec Max et Alex et voir jusqu’où Zoé Brisby va nous mener. Et jusqu’à la dernière page, je n’ai pas boudé mon plaisir et refermé ce livre, le sourire aux lèvres et franchement, ça fait du bien !

Read Full Post »