Littérature américaine

Les roses de Somerset – Leila Meacham

Howbutker, Texas, 1916. À la mort de son père, la jeune Mary Toliver hérite de la plantation de coton des Toliver, l’une des familles fondatrices de Howbutker. La jeune femme devra-t-elle sacrifier son amour pour Percy Warwick, magnat de l’exploitation forestière, pour faire vivre le sol de ses ancêtres ? Confrontés aux trahisons, aux secrets et aux tragédies qui les entourent, renonceront-ils à ce qui aurait pu exister, non seulement pour eux, mais aussi pour les générations suivantes ?

les-roses-de-somerset-leila-meachamauteur-éditeur-pages

Mary Toliver, maitresse incontestée de la plantation de coton Somerset depuis près de 70 ans, va bientôt mourir. Elle est en effet très malade et décide à cette occasion de soudainement changer ses conditions testamentaires. Sa petite-nièce Rachel, diplomée d’agronomie et qui devait être son héritière va être déshéritée… pour son bien.

Mary est en effet persuadée au soir de sa vie que Somerset est maudite et elle veut que sa nièce qu’elle aime tant, vive sa vie et ne passe pas à côté d’elle pour l’amour de Somerset. Et pour comprendre cette décision surprenante, il nous faudra revenir sur toute son histoire depuis le jour où elle a hérité de la plantation jusqu’au jour de sa mort  et connaitre ainsi les secrets de sa vie.

Contrairement à d’autres lectrices, je n’ai pu comparer cette romance au chef d’œuvre de Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent, auquel on l’a souvent comparé, pour la simple et bonne raison que je ne l’ai pas lu. Cette saga se déroule au 20è siècle, et non pendant la guerre de Sécession, sur 70 ans, de 1915 à 1985, du jour où Mary devient la propriétaire de Somerset suite au décès de son père, jusqu’après sa mort.

Découpé en plusieurs parties, le récit nous est raconté tour à tour par les trois protagonistes principaux : Mary Tolliver bien sûr, Percy Warwick, magnat de l’exploitation forestière et grand amour de Mary, et enfin Rachel Tolliver, la petite-nièce de Mary. Cette alternance de voix nous permet de croiser les différents destins, d’avoir plusieurs points de vue et surtout de renouveler notre intérêt en fonction des évènements racontés.

Leila Meacham nous livre ici une saga captivante où l’on ne s’ennuie pas une seconde ! Je ne suis pourtant pas une lectrice de romances en temps normal mais j’ai été prise par l’intrigue très prenante, le récit bien construit, les rebondissements nombreux : tous les ingrédients d’un bon page turner sont là et de temps en temps, ce type de lecture légère fait du bien.

Les personnages principaux sont intéressants, attachants et bien développés, même si Mary se révèle par moment diablement agaçante, et la galerie de personnages secondaires, notamment Oddie, est bien exploitée également.

Les Roses de Somerset est un bon roman sentimental qui offre un charmant moment de lecture mais je dois bien vous avouer que si je me suis régalée à lire la partie historique, la partie contemporaine s’est révélée moins intéressante à mes yeux. Si vous avez envie d’un peu de légèreté et d’une bonne dose d’amour, faites donc un tour à Howbutker, Mary, Rachel et Percy y sont des hôtes de choix !

heart_4

Lu dans le cadre du Plan Orsec 2014 pour PAL en danger :

pal-orsec-20141