Avant de devenir écrivain, David Arnold a été enseignant, père au foyer, producteur et musicien. Son premier roman, Mosquitoland, est un best-seller du New York Times. Il vit à Lexington, dans le Kentucky, avec sa femme et leur fils.
Evan et Shosh ont des rêves. Il veut dessiner la faune et la flore en Alaska. Elle veut devenir une star à Hollywood. Mais Evan doit s’occuper de sa mère malade et de son petit frère hypersensible.
Et Shosh ne sait plus vivre sans alcool depuis l’accident de voiture qui a emporté sa soeur.
Alors que l’avenir semble sombre et incertain, une voix qui ne chante que pour eux les porte irrésistiblement l’un vers l’autre. Et s’ils étaient destinés à s’aimer par-delà l’espace et le temps, et, ensemble, à tout surmonter ?
Avec Je t’ai aimé dans une autre vie, David Arnold propose à ses lecteurs dès 14 ans un récit plutôt poétique sur la puissance de l’amour sous toutes ses formes.
Au-delà de l’histoire d’amour, l’auteur aborde bon nombre de thématiques très importantes et contemporaines telles que le deuil, le handicap, le divorce, l’alcoolisme, le cancer, l’alcoolisme, les études, le passage à l’âge adulte… c’est toujours utile lorsqu’un auteur propose à ses jeunes lecteurs d’explorer des sujets qui les concernent.
Cependant, j’ai trouvé cette accumulation qui concerne nos deux héros un peu too much à mon goût, ces jeunes adultes cumulent tous ses problèmes, c’est certes crédible, mais on a l’impression que l’auteur veut mettre trop de choses dans son récit qu’il n’a pas le temps d’explorer en profondeur et cela alourdit l’ensemble.
L’histoire met aussi beaucoup de temps à s’installer, l’auteur prend vraiment le temps de planter le décor, de nous introduire les différents protagonistes, ils sont bien travaillés mais il ne se passe pas grand chose dans la première moitié du livre et c’est un peu ennuyeux par moment.
Heureusement la seconde moitié est addictive et les pages défilent vite tant l’écriture de l’auteur est fluide, les chapitres courts et les dialogues abondants.
Que ce soit l’amour entre Shosh et Evan mais aussi les liens qu’ils entretiennent avec leurs amis, la thérapeute de Shosh, avec le petit frère et la mère d’Evan, l’amour transpire de ce livre et c’est ce que j’ai le plus apprécié dans ma lecture.
Mais je m’attendais à autre chose. Je m’attendais à retrouver nos héros dans les histoires d’amour qu’ils auraient vécu à des époques différentes, dans le passé et dans le futur. L’auteur nous livre bien quelques courts chapitres à ce sujet mais je m’attendais à ce qu’elles prennent plus de place, que ce soit plus romantique.
Il n’y a pas non plus de réelle intrigue, il s’agit plus de tranches de vie du quotidien. Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages : j’ai bien aimé Evan même si il m’a semblé un peu trop parfait mais j’ai trouvé Shosh plutôt énervante.
En bref, c’est une lecture agréable mais qui ne me restera pas longtemps en mémoire, qui ne me marquera pas autant que je l’avais espéré.
Un grand merci aux éditions Robert Laffont pour leur confiance.