Littérature écossaise

La confiserie de Rosie – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Rosie Hopkins pense que quitter sa vie londonienne occupée et son petit ami Gerard pour aider sa vieille tante Lilian à s’occuper de la confiserie dans un petit village de campagne va être ennuyeux. Si elle savait ce qui l’attendait dans la petite ville de Lipton…

Lilian Hopkins a passé sa vie à diriger la confiserie de Lipton, pendant la guerre et les querelles familiales. Alors qu’elle lutte contre l’idée qu’il serait peut-être enfin temps de retrouver quelqu’un, elle cache un secret bien gardé derrière les pots de bonbons colorés.

Vous le savez si vous me lisez régulièrement, j’ai un gros faible pour les romans de Jenny Colgan et dès qu’un nouveau sort en poche, il n’a jamais le temps de croupir dans ma pal !

La confiserie de Rosie est le premier tome de la série consacrée à la pétillante Rosie Hopkins, une héroïne qui m’a beaucoup plu et que je me réjouis de retrouver dans la suite de ses aventures déjà parue en grand format.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses récits : un village où on a envie de flâner, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des love stories et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte : découvrir tout ce qui attend nos protagonistes.

Cette série se révèle est toute aussi savoureuse que les autres et les petits plus de cette saga, ce sont de nouveaux éléments que l’on ne retrouve pas dans les autres sagas de Jenny Colgan.

Car si ce feel-good book reprend tous les codes du genre et est conforme aux histoires que nous propose l’autrice, il y a ici deux différences de taille : exit l’Ecosse, théâtre de tous les romans de Jenny Colgan, pour la campagne anglaise.

Et l’introduction d’une double temporalité avec l’histoire de Lilian pendant la seconde guerre mondiale. Vous savez que j’adore ce procédé et ce fut une belle surprise de découvrir ces incursions dans le passé !

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, les relations familiales, les familles monoparentales, la maternité, la vieillesse, la précarité…

Une histoire fraîche, romantique que j’ai dévoré une tasse de thé à la main et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ses récits doudous pleins de charme et réconfortants, je suis toujours sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

Littérature écossaise

Noël à la charmante librairie – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Avec une vie qui part en morceaux, Carmen n’est pas très heureuse de passer Noël chez sa sœur parfaite, mais le charme d’une vieille librairie, les rues pittoresques d’Edimbourg et le charme d’un mystérieux écrivain vont-ils la faire changer d’avis ?

Carmen pose ses valises chez sa sœur Sofia en Écosse pour passer Noël. Mais ce n’est pas vraiment de gaité de cœur. Elle vient de perdre son poste dans un grand magasin, et retrouver sa sœur à la vie parfaite ne la réjouit guère.
À vrai dire, Sofia n’a pas très envie non plus que Carmen s’installe chez elle. Sa sœur a toujours été sarcastique et difficile. Mais Sofia attend un bébé, a un client qui cherche une assistante pour sa librairie en difficulté, alors chacune décide de faire un effort.

Carmen se retrouve projetée dans les rouages de la vieille librairie de M. McCredie, au cœur des rues pittoresques d’Édimbourg. Et si le magasin est poussiéreux et désorganisé, il est indéniablement plein de charme. Pourra-t-elle y insuffler une nouvelle vie à temps pour les achats de Noël ? Et l’auteur célèbre et charismatique, qui s’intéresse soudainement à la librairie, ne serait-il pas sous son charme ? L’esprit de Noël le dira…

Noël à la charmante librairie est le quatrième tome de la série La charmante librairie des jours heureux qui met en scène à chaque tome une héroïne différente, on peut donc les lire séparément sans souci. Si les trois premiers tomes avaient pour cadre une petite bourgade perdue d’Ecosse, Kirrinfief, ce nouvel opus plante son décor dans la sublime ville d’Edimbourg. 

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une héroïne que l’on a plaisir à suivre, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des livres et une love story !

Jenny Colgan nous propose une fois encore un feel-good book plein d’espoir dont elle a le secret, dans la capitale écossaises, qu’elle nous fait découvrir au gré de son récit. Ici, Carmen, qui cumule les déboires, est le mouton noir de sa famille.

Elle débarque chez sa soeur, si parfaite en apparence, avec deux missions : s’occuper de ses trois neveux qu’elle connait à peine et sauver de la banqueroute la petite librairie de Mr McCready, le tout à quelques jours de Noël. 

Malgré son mauvais caractère, Carmen va tout faire pour l’aider et va finir par renouer une certaine complicité avec sa soeur, tellement différente d’elle. J’aime beaucoup les romans où la sororité est mise en avant, ce qui est le cas ici.

Quelle joie de lire un livre de Noël dont le thème principal n’est pas une romance. J’ai adoré l’idée de sauver la librairie et ce vieux monsieur bougon à l’histoire familiale compliquée.

Une fois de plus, j’ai été prise dans l’histoire immédiatement. La plume de l’auteure est vraiment agréable, fluide et addictive. Les personnages sont touchants. Il y a bien sûr une romance en arrière plan mais l’intrigue aurait tout aussi bien pu s’en passer.

La magie Jenny Colgan opère toujours avec moi, de roman en roman, je ne me lasse pas de ses histoires qu’elle sait si bien tricotée, avec ici, cerise sur le gâteau, une chouette ambiance de Noël cosy à souhait. Bien sûr, tout est prévisible mais ça marche formidablement bien !

Littérature écossaise

La charmante librairie des amours lointaines – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Lissa, londonienne, aime son métier d’infirmière plus que tout, mais récemment, elle s’est plus occupée des autres que d’elle-même. Après un accident qui a coûté la vie à un adolescent de sa connaissance, sous le choc, elle va exercer sa profession dans un endroit plus calme.

Cormac, ancien infirmier dans l’armée, est revenu dans son petit village de Kirrinfief. Peut-être que trois mois à Londres lui feraient du bien…

Alors que Lissa et Cormac ont échangé leurs postes et communiquent souvent, parlant de tout et de rien, ils se sentent mieux mais une petite chose manque à leur vie. Qu’est-ce que ça peut être? Ou qui ?…

La charmante librairie des amours lointaines est le troisième volume de la saga La charmante librairie des jours heureux qui met en scène à chaque tome une héroïne différente, on peut donc les lire séparément sans souci.

Même si nous retrouvons Nina et Zoé, issues des deux tomes précédents, c’est de façon très sporadique, ici c’est bien Lissa et Cormac, deux infirmiers célibataires, que nous suivons de la première à la dernière page.

Nos deux héros en proie au burn-out échangent leur place pour une durée de quelques mois. Lissa quitte son foyer infirmier londonien pour s’installer à Kirrinfief, au coeur des Highlands écossais. Et Cormac récupère sa chambre et sa colocataire Kim-Ange.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des livres et une love story !

Jenny Colgan nous propose une fois encore un feel-good book plein d’espoir dont elle a le secret, au pays du Loch Ness avec Cormac et Lissa, deux âmes solitaires qui ne se sont jamais vues et qui, au fil des échanges téléphoniques et SMS, vont finir par tomber amoureux.

Au-delà de cette petite romance qui est vraiment en arrière-plan, Jenny Colgan aborde la thématique du deuil de la santé, du système de santé anglais et sur les différences de comportement et de mode de vie entre la ville et la campagne.

Avec Cormac et Lissa, on découvre le métier d’infirmier au quotidien, aux urgences de l’hôpital pour Cormac et en mode rural, chez les particuliers pour Lissa. Ils doivent faire face à des patients souvent surprenants, récalcitrants ou attachants. Des situations assez drôles lorsque d’autres sont bien plus compliquées. Un métier difficile mais tellement important !

Nos héros se retrouvent plongés dans la vie de l’autre. Cormac dans la capitale où tout est cher et superficiel. Lissa dans le village où, elle se rend compte que chacun la connait déjà via le bouche à oreille. C’est drôle et en même temps touchant de les voir ressortir le négatif de leurs situations respectives puis, petit à petit, les voir apprécier de plus en plus leur nouvel environnement.

A lire l’autrice, on comprend clairement où va sa préférence, aux Highlands où les gens mènent une vie simple, saine, en accordant une grande importance à la nature, à la solidarité et à l’amitié, avec des liens plus profonds. Cela peut sembler un peu cliché car, même si il règne une grande solitude dans les villes où le chacun pour soi est prépondérant, on peut aussi nouer de solides amitiés.

L’histoire est fluide, bien rythmée, les chapitres courts, c’est un véritable page-turner bien difficile à lâcher une fois commencé. Un bon troisième tome qui me donne très envie de retrouver les Highlands en décembre avec Noël à la charmante Librairie.

Littérature écossaise

La charmante librairie des flots tranquilles – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Zoe est une mère célibataire désespérée. Elle veut quitter Londres et construire une nouvelle vie avec son fils Hari. Entre le minuscule studio qu’elle peut à peine payer et les klaxons qui les empêchent de dormir, Zoe sent qu’elle est prête à exploser. Sur un coup de tête, elle répond à une annonce pour un emploi de nounou dans les Highlands écossais.

La description de poste demande une personne capable de s’occuper de trois  » enfants surdoués « , dont deux se comportent comme des petits animaux sauvages. Le père, veuf, est une épave, et les enfants se déchaînent dans un immense château en ruine sur les rives jonchées de bruyère du Loch Ness.

Avec l’aide de Nina, la sympathique libraire locale, Zoe commence à s’enraciner dans la communauté. Les livres, l’air frais et la gentillesse seront-ils suffisants pour guérir cette famille brisée ?

La charmante librairie des flots tranquilles est le second volume de la saga La charmante librairie des jours heureux qui met en scène à chaque tome une héroïne différente, on peut donc les lire séparément sans souci.

Même si nous retrouvons Nina et Surender, issues du tome précédent, c’est de façon très sporadique, ici c’est bien Zoé, une mère célibataire, que nous suivons de la première à la dernière page, qui s’installe à Kirrinfief, au coeur des Highlands écossais.

L’été venu, j’aime beaucoup me plonger dans les romans de Jenny Colgan que je trouve très dépaysants. Ces dernières années, j’avais beaucoup aimé La petite boulangerie du bout du mondeLe cupcake café, Une saison au bord de l’eau, et le premier opus de la saga La charmante librairie des jours heureux.

Les avis que j’avais lus sur ce second tome étaient plutôt mitigés et je suis entrée dans cette histoire avec quelques appréhensions vite balayées au bout de quelques pages : la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi, décidément cette autrice ne me déçoit jamais !

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des livres et une love story !

Jenny Colgan nous propose une fois encore un feel-good book plein d’espoir dont elle a le secret, au pays du Loch Ness avec Zoe, moitié nounou, moitié libraire.

Cette histoire touchante illustre bien le combat d’une mère pour le bien-être de son enfant. Mère célibataire pauvre, Zoe jongle avec les factures. Sa love story avec Jazz, le père de son fils Hari est de l’histoire ancienne.

Pire, celui-ci, est un père plus que distant qui ne lui verse aucune pension et la laisse se débrouiller avec le handicap de son fils. Car le garçonnet est mutique et à l’âge de quatre ans, il n’a toujours pas prononcé le moindre mot.

Aussi, accepte-t-elle, la mort dans l’âme, les deux jobs de nounou et libraire, proposés par Nina, enceinte de son premier enfant. Sur place, elle découvrira les trois enfants dont elle a la charge, déscolarisés et perturbés par l’absence de leur mère.

La disparation de cette dernière, nimbée de mystère, fait les gorges chaudes de Kirrinfief et c’est la cause de bien des violences de la part des enfants.

Il est donc beaucoup question de maternité et d’éducation dans cet opus, de précarité et de handicap également, car même dans les manoirs, l’argent peut venir à manquer ! Ce tome est donc très différent du précédent et je l’ai préféré car les thématiques me sont chères et l’histoire de Zoe a beaucoup résonné en moi.

J’ai beaucoup aimé Zoe et les différents protagonistes de l’histoire que j’ai trouvé très attachants : son patron Ramsay, les enfants Hari, Mary, Patrick et Shakelton. Tous se révèlent au fil de l’histoire et j’ai pris plaisir à suivre leur évolution.

L’histoire est fluide, bien rythmée, les chapitres courts, c’est un véritable page-turner bien difficile à lâcher une fois commencé. Un très bon second tome qui me donne très envie de ne pas laisser passer un an avant de retrouver les Highlands.

Littérature écossaise

L’Hôtel du bord de l’eau sous la neige – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Sur la charmante île écossaise de Mure, un nouveau défi attend les MacKenzie : Fintan doit ouvrir pour Noël l’hôtel légué par son mari, ce qui ne s’avère pas facile quand le chagrin est encore si présent. Flora tente d’épauler son frère tout en jonglant entre son propre café et son bébé.

À eux de recruter la meilleure équipe pour que l’ouverture de l’établissement soit un succès ! Chacun doit faire ses preuves dans l’effervescence des fêtes et sous la neige. Mais c’est sans compter sur quelques petits secrets qui vont faire trembler l’île…

Avec L’hôtel du bord de l’eau sous la neige, Jenny Colgan nous propose un roman de Noël qui renoue avec les personnages de la saga « Au bord de l’eau », pour conclure la tétralogie avec sourire, émotion et tendresse.

Vous le savez, j’aime beaucoup retrouver cette autrice deux fois l’an, en août pour mes vacances et en décembre pour ses histoires de Noël et je dois dire que la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi et que je me suis délectée de ce récit.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des love stories et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte : découvrir tout ce qui attend nos protagonistes.

Cette série se révèle est toute aussi savoureuse que les autres et le petit plus de cette saga, c’est de suivre les héros bien sûr mais aussi toute une myriade d’habitants et c’était bien chouette de conclure leurs histoires.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, les relations familiales, la maternité, l’écologie, la question des migrants…

Une histoire fraîche, romantique que j’ai dévoré une tasse de thé à la main et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ses récits doudous pleins de charme et réconfortants, je suis toujours sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

Littérature écossaise

La charmante librairie des jours heureux – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Lorsque la bibliothèque de quartier où elle travaille ferme ses portes, la timide Nina se retrouve sur le carreau. « Austérité budgétaire », ont-ils tranché là-haut : on regroupe tout en centre-ville, avec zone multimédia et « pôle d’activités ».

Tout l’inverse de sa vocation, en somme, qui est d’aimer les livres et de les conseiller. Alors pour la première fois en 29 années d’existence, Nina prend une décision : tout plaquer.

Acheter un gros van et, munie d’un stock de vieux bouquins, conduire sa propre librairie itinérante. Direction les Highlands où l’attendent, peut-être, les jours heureux…

L’été venu, j’aime beaucoup me plonger dans les romans de Jenny Colgan que je trouve très dépaysants. Ces dernières années, j’avais beaucoup aimé La petite boulangerie du bout du mondeLe cupcake café et Une saison au bord de l’eau, il était temps pour moi de découvrir son autre trilogie avec son premier tome : La librairie des jours heureux.

Les avis que j’avais lus jusqu’ici étaient plutôt mitigés et je suis entrée dans cette histoire avec quelques appréhensions vite balayées au bout de quelques pages : la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi, décidément cette autrice ne me déçoit jamais !

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des livres et une love story !

La trajectoire de Nina est intéressante même si on pourra reprocher à l’autrice de ne pas avoir mis d’écueils sur son parcours, tout se combine à merveille pour que sa librairie cartonne dès son démarrage.

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une envie… lire le 2eme tome l’été prochain.

Cette nouvelle trilogie n’est pas axée sur les gâteaux, pains et viennoiseries mais sur les livres, l’amour de la lecture et les fêtes écossaises, ce qui n’a pu que me ravir même si je suis aussi une grande gourmande, je préfère les livres à la pâtisserie.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le divorce, le quotidien des agriculteurs et leur difficulté à vivre de leur production, l’écologie, la pauvreté, l’immigration…

Une histoire fraîche et romantique que j’ai dévoré au bord de l’eau et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan et aux amoureux des livres dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime lire ses romans doudous pleins de charme l’été venu, je passe toujours un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

Littérature écossaise

Demoiselles aux moyens modestes – Muriel Spark

Lu dans le cadre du Mois anglais 2022

Poétesse, nouvelliste, biographe d’Emily Brontë et de Mary Shelley entre autres, Muriel Spark est considérée comme la plus grande romancière anglaise contemporaine. Née en Ecosse, elle a vécu en Afrique et à Londres avant de s’installer à Rome. 

Une guerre vient de s’achever, un monde a disparu. Nous sommes à Londres, en 1945, époque où, à quelques exceptions près, tous les gens bien sont pauvres…

C’est le cas, entre autres, des héroïnes du roman de Muriel Spark, jeunes pensionnaires du club May de Teck, une fondation royale accueillant des « demoiselles aux moyens modestes », née sous l’impulsion de Mary de Teck, future reine consort de George V.

Toutes font des prodiges pour joindre les deux bouts en ces temps de disette ; toutes – ou presque – s’intéressent aux hommes. Leur quotidien somme toute assez insouciant semble pouvoir se prolonger indéfiniment, mais, comme la guerre et le monde d’avant, il va brusquement prendre fin – sur une tragédie.

Paru en 1963, Demoiselles aux moyens modestes, est un court roman signé Muriel Spark, l’une des plus grandes écrivaines écossaises du XXe siècle, dans la même veine que Les Belles Années de Mademoiselle Brodie.

Petit bijou de causticité, cette histoire nous fait entrer dans le quotidien de cette institution où vivent des femmes célibataires, certaines jeunes et jolies, d’autres plus âgées : Joanna, Selina, Nancy, Pauline, Jane, Anne et bien d’autres.

Si il ne se passe pas grand chose tout au long du récit, Muriel Spark arrive à nous immerger dans cet immédiat après-guerre où l’on manque de tout et où les bombes peuvent encore exploser.

Pour ces jeunes filles qui viennent des quatre coins de l’Angleterre et qui ne trouveraient pas à se loger à cause de leurs moyens modestes, le club est une véritable aubaine de se frotter à la vie dans la capitale en attendant le mariage.

Les pensionnaires tentent de joindre les deux bouts comme elles le peuvent, en travaillant bien sûr dans l’édition, comme dactylo, professeur de diction… mais aussi grâce à leurs fiancés ou amants, des hommes mariés parfois : poètes, éditeurs, pilotes de la RAF…

J’ai aimé la causticité, l’humour so british et les tranches de vie que l’on perçoit par bribes, à la faveur de leurs bavardages incessants.

Mais il n’y a pas vraiment d’histoire ni d’héroïnes qui se détachent, la narration se partage entre deux époques, 1945 et quelques années plus tard, sans que les marqueurs de temps soient très évidents, et il n’est pas toujours facile de suivre les nombreuses digressions qui émaillent le récit.

Une lecture en demi-teinte pour moi même si j’ai lu ce roman d’ambiance sans déplaisir, je n’y ai pas pris beaucoup de plaisir non plus !

Merci aux éditions Robert Laffont pour cette découverte.

Littérature écossaise

Noël au bord de l’eau – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

À Mure, minuscule petite île écossaise, les nuits durent plus longtemps qu’ailleurs. Et celle de Noël, qui approche à grands pas, peut-être plus longtemps encore…

Déjà, une douce odeur de scones et de Christmas pudding s’échappe de la Seaside Kitchen. Mais, partout sur l’île, les inquiétudes s’amoncellent tel un ballet de flocons.

Alors que Joel, son tempétueux amoureux ne semble pas prêt à s’engager, Flora apprend une nouvelle qui va bouleverser sa vie.

Fintan et Colton profitent de leurs derniers moments ensemble, Saif de se nouvelle vie auprès de ses enfants, loin de la guerre syrienne…

La magie de Noël fera-t-elle son œuvre, au bord de l’eau ?

Après ma relative déception du tome 2 qui m’avait bien plombée tant je l’avais trouvé triste et morose, Noël au bord de l’eau m’a réconciliée avec cette série signée Jenny Colgan et je me réjouis d’ores et déjà de retrouver Mure à Noël prochain lorsque je lirai le tome 4 !

Vous le savez, j’aime beaucoup retrouver cette autrice deux fois l’an, en août pour mes vacances et en décembre pour ses histoires de Noël et je dois dire que la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi et que je me suis délectée de ce récit.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des love stories et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte : découvrir tout ce qui attend nos protagonistes. Cette série se révèle est toute aussi savoureuse que les autres et ses gâteaux, pains et viennoiseries mettent sacrément l’eau à la bouche.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, les relations fraternelles difficiles, le quotidien des agriculteurs et leur difficulté à vivre de leur production, l’écologie, la question des migrants…

Une histoire fraîche, romantique que j’ai dévoré une tasse de thé à la main et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ces romans doudous pleins de charme et réconfortans, je suis sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

Littérature écossaise

Une rencontre au bord de l’eau – Jenny Colgan

Jenny Colgan est une romancière britannique auteur de nombreuses comédies romantiques, et d’autant de délicieuses recettes de cuisine. Après La Petite Boulangerie du bout du monde (2015), Jenny Colgan a publié Une saison à la petite boulangerie (2016), puis Noël à la petite boulangerie (2017) ; le dyptique composé de Rendez-vous au Cupkake Café (2017) et Le Cupcake Café sous la neige (2018) ; puis celui formé par Une saison au bord de l’eau (2018) et Une rencontre au bord l’eau (2019). Son dernier roman, La Charmante Librairie des jours heureux, paraît en 2020. Tous ses ouvrages sont publiés aux éditions Prisma et repris chez Pocket.

En s’installant sur l’île de Mure, au nord de l’Écosse, Flora et Joel ont tout laissé derrière eux. La grisaille, le stress londonien…

Mais pourquoi cette bougeotte chez Joel ? Pas une semaine sans qu’il prévoie un aller-retour à New York… Regretterait-il son choix ?

Alors que Flora s’investit de plus en plus dans son café, Saif, le médecin réfugié de l’île, va recevoir une nouvelle incroyable qui bouleversera sa vie à jamais.

Avec son charme magique et sa délicieuse cuisine, Flora pourra-t-elle trouver le bonheur et faire celui des autres ?

L’été venu, j’aime beaucoup me plonger dans les romans de Jenny Colgan que je trouve très dépaysants. Ces dernières années, j’avais beaucoup aimé La petite boulangerie du bout du monde et Le cupcake café.

Et l’été dernier, j’avais découvert Une saison au bord de l’eau qui m’avait séduite, j’étais donc ravie de retrouver Mure et ses habitants avec Une saison au bord de l’eau.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, une jolie histoire de reconstruction après un deuil, une love story et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, qui marche formidablement bien sauf qu’ici je me suis ennuyée car il ne se passe pas grand chose et le peu qui s’y passe c’est drama sur drama, et trop de drama et bien ça tue le drama ! Heureusement que les personnages sont attachants sinon je l’aurai probablement abandonné.

Trop de longueurs, de redites et c’est bien dommage car comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, l’abandon, la maladie, le quotidien des agriculteurs et leur difficulté à vivre de leur production, l’écologie…

Une histoire fraîche et romantique qui plaira aux lecteurs.rices assidu.e.s de Jenny Colgan. Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ces romans doudous pleins de charme l’été venu, je serai au rendez-vous du dernier tome, en espérant être plus séduite !

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

Littérature écossaise

Des jours et des vies – Gill Paul

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge et du challenge 1 pavé par mois 

Gill Paul est écossaise et auteure de titres de fiction et de non-fiction. Elle est spécialisée en histoire contemporaine. Ses personnages prennent vie dans la Russie révolutionnaire, à bord du Titanic, dans la Rome des années 1960… Traduits dans de nombreux pays, ses romans font le bonheur des fans de Lucinda Riley, de Kate Morton et de tous ceux qui aiment les grandes sagas mêlant passé et présent.

2016. Confrontée à l’infidélité de son mari, Kitty Fisher quitte Londres pour se réfugier dans le chalet de son arrière-grand-père, aux États-Unis. À l’abandon depuis plusieurs décennies, elle décide de le rénover et d’y passer l’été afin de faire le point sur sa vie.

Là, sur les rives du lac Akanabee, elle découvre que son ancêtre Dimitri était un écrivain reconnu et surtout, un magnifique bijou qui va lui permettre de révéler un secret de famille longtemps caché…

1914. La guerre fait rage entre les empires russes et allemands. La grande-duchesse Tatiana, fille du tsar Nicolas II, porte secours aux blessés dans un hôpital de Saint Petersbourg, prenant exemple sur sa mère la tsarine Alexandra et sa soeur aînée Olga.

C’est là qu’elle rencontre Dimitri, un officier de la cavalerie, issue de la petite noblesse de province. Mais la Russie est au bord de la rébellion, et la famille impériale, les Romanov, fait face à un futur tout aussi terrifiant qu’incertain.

Vous connaissez mon goût pour la Russie et pour le destin tragique des Romanov et chaque hiver, j’arrive dénicher un titre qui me permet de retrouver ces thématiques chères à mon coeur, et cette fois-ci j’ai jeté mon dévolu sur Des jours et des vies de Gill Paul.

Roman à double temporalité, vous savez que c’est un genre dont je suis friande, ce récit donne tour à tour la parole à Kitty dans la partie contemporaine et à Dimitri dans celle au passé.

Kitty, sous le choc de la découverte de la liaison de son mari, fuit Londres pour se réfugier dans le chalet de son ancêtre dont elle vient d’hériter, trente ans après sa mort. Elle ignore tout de cet arrière-grand-père avec qui sa famille avait coupé les ponts et va se découvrir bien des points communs avec lui et notamment son goût pour l’écriture et la littérature.

Je suis souvent déçue par ces parties au présent que je trouve moins intéressantes et qui m’ennuient parfois, ce ne fut pas le cas ici. Ce récit, à la fois d’enquête sur Dimitri et d’introspection sur la vie de Kitty est agréable à suivre de bout en bout.

Mais je dois avouer que la partie dans la Russie tsariste aux côtés de la famille impériale m’a littéralement passionnée. Il ne fait aucun doute que Gill Paul s’est très bien documentée sur cette période et son travail d’enquête pour coller au plus près de la réalité s’en ressent à la lecture.

Elle s’est d’ailleurs appuyé sur des faits réels car il semblerait que la love story entre Dimitri et Tatiana ait réellement eu lieu. Ils se sont bel et ben rencontrés pendant la guerre, les correspondances en font état et l’autrice part de ce postulat pour bâtir son intrigue et sa romance.

Le reste n’est bien sûr que pure fiction mais reste vraisemblable et, pour une fois, c’est Tatiana et non Anastasia qui tient la vedette et que l’on tente de sauver et franchement cela fait du bien. Il y a bien quelques petites choses qui m’ont chiffonnée et des développements qui arrivent trop tardivement pour me satisfaire totalement mais je n’ai pas boudé mon plaisir pendant 500 pages, et c’est bien là le principal.

Tatiana va-t-elle échapper à son destin ? Kitty est-elle la lointaine descendante du dernier tsar de toutes les Russies ? Il vous faudra lire Des jours et des vies pour le savoir.

Pour ma part, je ne peux que vous conseiller cette belle histoire d’amour, pleine de romantisme et de romanesque en pleine tourmente révolutionnaire.