Littérature écossaise

La charmante librairie des flots tranquilles – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Zoe est une mère célibataire désespérée. Elle veut quitter Londres et construire une nouvelle vie avec son fils Hari. Entre le minuscule studio qu’elle peut à peine payer et les klaxons qui les empêchent de dormir, Zoe sent qu’elle est prête à exploser. Sur un coup de tête, elle répond à une annonce pour un emploi de nounou dans les Highlands écossais.

La description de poste demande une personne capable de s’occuper de trois  » enfants surdoués « , dont deux se comportent comme des petits animaux sauvages. Le père, veuf, est une épave, et les enfants se déchaînent dans un immense château en ruine sur les rives jonchées de bruyère du Loch Ness.

Avec l’aide de Nina, la sympathique libraire locale, Zoe commence à s’enraciner dans la communauté. Les livres, l’air frais et la gentillesse seront-ils suffisants pour guérir cette famille brisée ?

La charmante librairie des flots tranquilles est le second volume de la saga La charmante librairie des jours heureux qui met en scène à chaque tome une héroïne différente, on peut donc les lire séparément sans souci.

Même si nous retrouvons Nina et Surender, issues du tome précédent, c’est de façon très sporadique, ici c’est bien Zoé, une mère célibataire, que nous suivons de la première à la dernière page, qui s’installe à Kirrinfief, au coeur des Highlands écossais.

L’été venu, j’aime beaucoup me plonger dans les romans de Jenny Colgan que je trouve très dépaysants. Ces dernières années, j’avais beaucoup aimé La petite boulangerie du bout du mondeLe cupcake café, Une saison au bord de l’eau, et le premier opus de la saga La charmante librairie des jours heureux.

Les avis que j’avais lus sur ce second tome étaient plutôt mitigés et je suis entrée dans cette histoire avec quelques appréhensions vite balayées au bout de quelques pages : la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi, décidément cette autrice ne me déçoit jamais !

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des livres et une love story !

Jenny Colgan nous propose une fois encore un feel-good book plein d’espoir dont elle a le secret, au pays du Loch Ness avec Zoe, moitié nounou, moitié libraire.

Cette histoire touchante illustre bien le combat d’une mère pour le bien-être de son enfant. Mère célibataire pauvre, Zoe jongle avec les factures. Sa love story avec Jazz, le père de son fils Hari est de l’histoire ancienne.

Pire, celui-ci, est un père plus que distant qui ne lui verse aucune pension et la laisse se débrouiller avec le handicap de son fils. Car le garçonnet est mutique et à l’âge de quatre ans, il n’a toujours pas prononcé le moindre mot.

Aussi, accepte-t-elle, la mort dans l’âme, les deux jobs de nounou et libraire, proposés par Nina, enceinte de son premier enfant. Sur place, elle découvrira les trois enfants dont elle a la charge, déscolarisés et perturbés par l’absence de leur mère.

La disparation de cette dernière, nimbée de mystère, fait les gorges chaudes de Kirrinfief et c’est la cause de bien des violences de la part des enfants.

Il est donc beaucoup question de maternité et d’éducation dans cet opus, de précarité et de handicap également, car même dans les manoirs, l’argent peut venir à manquer ! Ce tome est donc très différent du précédent et je l’ai préféré car les thématiques me sont chères et l’histoire de Zoe a beaucoup résonné en moi.

J’ai beaucoup aimé Zoe et les différents protagonistes de l’histoire que j’ai trouvé très attachants : son patron Ramsay, les enfants Hari, Mary, Patrick et Shakelton. Tous se révèlent au fil de l’histoire et j’ai pris plaisir à suivre leur évolution.

L’histoire est fluide, bien rythmée, les chapitres courts, c’est un véritable page-turner bien difficile à lâcher une fois commencé. Un très bon second tome qui me donne très envie de ne pas laisser passer un an avant de retrouver les Highlands.

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