En ce début d’année, point de bonnes résolutions mais un nouveau défi perso ! Comme vous avez déjà pu le constater par le passé, j’aime me lancer des défis même si ils se soldent parfois par de cuisants échecs, c’est le jeu ma pauvre Lucette.
Aussi, j’ai décidé de me lancer un nouveau challenge : sortir 12 pavés de ma PAL d’ici le 31 décembre. Vous vous dites sûrement Finger in the nose (of course vous êtes tous bilingues !) sauf qu’une bonne partie de ces 12 romans traine dans ma PAL depuis des lustres et que je n’arrive pas à les en sortir.
Je ne sais pas si je serai capable de m’y tenir mais je vais dresser sous vos yeux ébahis une liste de 12 titres, tous historiques et affichant un nombre impressionnant de pages au compteur. Je glisserai donc un titre de cette liste dans chacune de mes piles à lire mensuelles, avec un peu de chance, ça m’incitera à les lire enfin.
Mais si certain.es d’entre vous seront partant.es pour lire l’un de ces titres avec moi, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaires. Allez trêve de bavardage, c’est parti !!
Les sept maris d’Evelyn Hugo de Taylor Jenkins Reid (504 pages) : Déjà lu !
Courrier des tranchées de Stefan Rijs (591 pages) : Londres, à l’aube de la Première Guerre mondiale. John Patterson refuse de s’enrôler, faisant fi du patriotisme et de l’effervescence populaire, contrairement à son meilleur ami Martin Bromley. Bercé par Keats et Thackeray, John, insatiable lecteur, veut étudier la littérature anglaise et se complaît dans cet univers aux antipodes de la violence du conflit. Mais celle-ci se rappelle brutalement à lui lorsque le père de John, facteur, ne se résout pas à donner à Mme Bromley la lettre l’informant de la mort de son fils.
Mélodie de Vienne d’Ernst Lothar (672 pages) : Dans un immeuble cossu de Vienne, en 1888, la famille Alt occupe tous les étages. Leur titre de noblesse? Le piano sur lequel a joué Mozart, construit par Christoph Alt, le fondateur. Des ateliers sortent encore des pièces exceptionnelles. Une réputation qui leur impose de s’astreindre aux règles de la haute société viennoise. L’arrivée dans la famille de la trop belle Henriette Stein – d’origine juive qui plus est – sème le trouble. La jeune femme plonge dans le tourbillon de fêtes et de création qui s’empare de la ville en cette fin de siècle. Un tourbillon où l’on percevra bientôt les fêlures du rêve austro-hongrois : le suicide du prince héritier, l’assassinat de l’archiduc suivi de la guerre de 14-18, l’essor du mouvement ouvrier, la montée du nazisme…
Les filles du Nightingale de Donna Douglas (675 pages) : Londres, 1936 Trois jeunes femmes complètement différentes deviennent apprenties infirmières dans un grand hôpital. Dora a décidé de quitter sa misérable maison bondée de la classe ouvrière pour une meilleure vie, mais également pour échapper à son détestable beau-père. Possède-t-elle ce qu’il faut pour suivre les autres filles mieux éduquées ? Helen est la plus calme des trois, une jeune femme qui évite toute sorte d’amusement. Dans l’ombre de sa toute puissante mère, administratrice de l’hôpital et de la vie de sa fille, arrivera-t-elle à trouver sa propre voie ? Millie, Lady Camilla, est une aristocrate rebelle, dont l’attitude insouciante lui vaudra de se heurter encore et encore à l’infirmière en chef, la terrifiante Sister Hyde. Retournera-t-elle à la vie luxueuse pour laquelle elle est née ou gardera-t-elle courage pour continuer sa carrière ?
La scène des souvenirs de Kate Morton (689 pages) : 2011. La célèbre actrice Laurel Nicolson se rend dans le Suffolk, au chevet de sa mère âgée. Dans la ferme de son enfance, la comédienne est assaillie par les souvenirs, et plus particulièrement par les images d’un après-midi d’été étouffant, cinquante ans auparavant. Partie se réfugier dans une cabane perchée dans les arbres afin de rêvasser tranquillement, Laurel, alors adolescente, avait vu sa mère poignarder un inconnu. Un événement que personne n’avait évoqué par la suite. Hantée par ce drame resté secret, Laurel décide de plonger dans le passé de sa famille. Elle trouve dans le grenier une photographie datant de la Seconde Guerre mondiale qui lui révèle l’existence d’une certaine Vivien…
Bleu de Sèvres de Jean-Paul Desprat (726 pages) : Louis XV, adroitement inspiré par Mme de Pompadour devient, en 1760, l’unique actionnaire de la Manufacture de Sèvres. Afin de percer le secret de la porcelaine dure, fabriquée en Saxe, il engage deux frères chimistes. Mais des coups bas se multiplient et des espions sortent de l’ombre… Ecrit avec fougue et talent, voici la passionnante aventure d’une des premières affaires d’espionnage industriel.
Les héritières de Löwenhof de Corina Bomann (752 pages) : Stockholm, 1913. Agneta ne peut que retenir ses larmes quand elle apprend que son père est décédé sans qu’elle ait pu le revoir. Sommée de retourner dans la demeure qu’elle avait fuie pour étudier l’art et vivre libre, loin des carcans imposés par son sexe, elle est désormais la seule héritière du domaine de Löwenhof et se doit de reprendre la gestion du haras familial. Titre de noblesse et vie luxueuse s’offrent à elle, mais n’est-ce pas tout ce qu’elle souhaitait éviter en quittant sa puissante famille ? Tiraillée entre son devoir et ses rêves, Agneta est confrontée à des choix déchirants, alors que partout autour d’elle l’Europe marche déjà vers la guerre.
L’apothicaire d’Henri Loevenbruck (800 pages) : « Il vécut à Paris en l’an 1313 un homme qui allait du nom d’Andreas Saint-Loup, mais que d’aucuns appelaient l’Apothicaire, car il était le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes… » Un matin de janvier, cet homme découvre dans sa boutique une pièce qu’il avait oubliée… Il comprend alors que jadis vivait ici une personne qui a soudainement disparu de toutes les mémoires. L’Apothicaire, poursuivi par d’obscurs ennemis, accusé d’hérésie par le roi Philippe le Bel et l’Inquisiteur de France, décide de partir jusqu’au mont Sinaï. Entre conte philosophique et suspense ésotérique,
La dynastie des Weber de Geneviève Senger (816 pages) : Juillet 1870 en Alsace. Louise Heim, fille d’un industriel du textile, a épousé Lazare Weber, fils de pasteur et brillant polytechnicien, resté follement épris de sa sœur Lucile qui l’a éconduit pour s’enfuir avec un négociant en coton américain. Animé par la volonté de surpasser les grandes familles alsaciennes ayant fait fortune dans le fil et le tissage, Lazare fonde une filature moderne. Il fait appel à Arthur Ziegler, un ouvrier catholique étrangement lié à sa famille… Louise, comprenant qu’elle a été sacrifiée à l’ambition de son père, négligée par son mari, décide de prendre sa revanche.
L’insoumise de Jennifer Donnely (832 pages) : A la fin du XIXe siècle, à Londres, dans le quartier populaire de Whitechapel, près des docks où s’organise la grève des ouvriers, la jeune Fiona travaille dur à la fabrique de thé. Son projet ? Economiser assez d’argent pour ouvrir une petite épicerie avec son fiancé, Joe. Mais son rêve s’évanouit le jour où Joe la quitte, séduit par la fille d’un riche marchand. Après cette trahison et la mort tragique de ses parents, Fiona décide d’embarquer pour New York où la révolution industrielle autorise les espoirs les plus fous. Et sur le paquebot qui l’emmène vers un monde en plein essor, elle se promet de revenir un jour en Angleterre, auréolée de succès…
L’héritage de Davenall de Robert Goddard (864 pages) : 1882, St John’s Wood. Un homme se présente aux portes de la maison de Constance Trenchard, prétendant être sir James Davenall, son ancien fiancé, disparu une semaine avant leur mariage et que tout le monde croyait mort. Elle le reconnaît mais toute la famille Davenall, surtout sa mère et son frère, Hugo, héritier du domaine de Cleave Court, prétend qu’il s’agit d’un imposteur.
Là où rêvent les étoiles d’Eric Marchal (1088 pages) : Au XIXe siècle, il y eut une nouvelle génération de bâtisseurs de cathédrales. Ils travaillaient l’acier, le fer et le cuivre aussi bien que la pierre, partaient à l’assaut du ciel comme on ne l’avait jamais rêvé avant eux. Leur magie s’appelait « ingénierie », et leurs réalisations prenaient la forme de ponts et viaducs impossibles, d’usines, de gares, de charpentes aux dimensions prodigieuses, de statues et de tours métalliques géantes. Ces hommes vénéraient tous le même Dieu, et le nommaient Progrès.
En avez-vous lus certains ? Lesquels vous tentent ? Partant.es pour une lecture commune ?