Littérature anglaise

Le crépuscule et l’aube – Ken Follett

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge et du challenge 1 pavé par mois 

Ken Follett connaît son plus grand succès avec Les Piliers de la Terre, paru en 1989. C’est le début de la saga Kingsbridge, poursuivie avec Un monde sans fin et Une colonne de feu (Robert Laffont, 2008 et 2017), et vendue à plus de quarante-trois millions d’exemplaires dans le monde.

En l’an 997, à la fin du haut Moyen Âge, les Anglais font face à des attaques de Vikings qui menacent d’envahir le pays. En l’absence d’un État de droit, c’est le règne du chaos.

Dans cette période tumultueuse, s’entrecroisent les destins de trois personnages. Le jeune Edgar, constructeur de bateaux, voit sa vie basculer quand sa maison est détruite au cours d’un raid viking.

Ragna, jeune noble normande insoumise, épouse par amour l’Anglais Wilwulf, mais les coutumes de son pays d’adoption sont scandaleusement différentes des siennes. Et surtout, la famille de son époux, prenant ombrage de son influence sur l’ealderman, souhaite sa perte.

Aldred, moine idéaliste, rêve de transformer sa modeste abbaye en un centre d’érudition de renommée mondiale. Mais ce souhait tâche va être plus difficile que prévu à réaliser.

Chacun d’eux s’opposera au péril de sa vie à l’évêque Wynstan, prêt à tout pour accroître sa richesse et renforcer sa domination…

Le crépusucle et l’aube signe mes retrouvailles avec Ken Follett et sa saga Kingsbridge dont j’avais lu Une colonne de feu il y a trois ans déjà !

Dans ce préquel à sa plus célèbre saga inaugurée avec Les piliers de la terre, Ken Follett nous propose une formidable épopée où se mêlent vie et mort, amour et ambition, violence, héroïsme et trahisons.

Une belle brique de près de 900 pages dont je n’ai fait qu’une bouchée tant il m’a happée dès les premières pages ! J’avais prévu de me le réserver en lecture du soir, pensant me contenter d’une cinquantaine de pages à la fois, mais mission impossible car à chaque fois que j’étais obligée de le poser, je bouillais d’y retourner au point que je suis venue à bout de ma lecture en quatre jours !

Il faut bien reconnaître à Ken Follett, un talent indéniable de conteur qui sait nous prendre dans ses filets pour ne plus nous lâcher jusqu’au point final. Un décor historique de qualité, des intrigues bien bâties, pleines de retournements de situations et de suspens, des complots en veux-tu en voilà, des méchants haut en couleur qu’on adore détester.

L’histoire, bien que classique, se révèle passionnante ! On suit tour à tour nos trois héros Edgar, Ragna et Aldred aux prises avec le terriblement méchant homme d’église Wynstan qui n’a de cesse de comploter contre eux afin d’accéder à toujours plus de richesse et de pouvoir.

Au coeur du récit où cohabitent plus ou moins pacifiquement anglais, normands et vikings, il sera question de violences, trahisons mais aussi d’amours et d’ambitions, le tout dans un décor historique réussi dans lequel nous découvrons les moeurs et la politique du haut Moyen-Age.

Alors bien sûr, les personnages proposés par l’auteur gallois sont, comme toujours, très manichéens : les héros sont grandeur et bonté et ceux qui leur mettent des batons dans les roues, sont machiavéliques au possible. Le dénouement est également celui que les lecteurs attendent mais peu importe, le plaisir de lecture est là et moi, je marche à fond !

Un coup de coeur pour moi et l’une de mes meilleures lectures de l’année, ce n’était pourtant pas gagné au départ car l’époque est loin d’être ma tasse de thé.

J’espère vous avoir donné envie de découvrir ce roman à votre tour, que vous soyez déjà un.e habitué.e de l’auteur ou non. Ma chère Belette est sur la même longueur d’ondes, je vous laisse découvrir son avis ici.

Un grand merci aux éditions Robert Laffont pour cette lecture fleuve que j’ai adoré !

3 commentaires sur “Le crépuscule et l’aube – Ken Follett

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