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La manoir des sacrifiées – Olivier Merle

Olivier Merle est né en 1956 à Rennes. Universitaire et romancier, il est l’auteur, aux éditions XO, de Libre d’aimer et Dans l’ombre du loup. En 2013, il a obtenu le prix Charles-Exbrayat.

Un crâne de Neandertal posé sur un meuble. Un homme prosterné devant lui, comme s’il priait. Son front est fracturé, un de ses yeux, arraché. Son épouse est introuvable ; les traces de lutte montrent qu’elle a sans doute été enlevée.

Jamais le commandant Grimm et son équipe n’auraient imaginé être confrontés à une mise en scène aussi macabre. D’autant que la scène se reproduit… et les jours passent, synonymes d’angoisse. Sans aucune piste. Aucun suspect.

Si les femmes enlevées ont été tuées, où sont les corps ? Si elles sont vivantes, où sont-elles retenues ? Grimm, déjà empêtré dans ses problèmes personnels, le sait : si son enquête continue à piétiner, un autre homme sera massacré et une autre femme disparaîtra.

Avec Le Manoir des sacrifiées, Olivier Merle nous entraîne sur les rives de la folie d’un tueur en série pas comme les autres. S’appuyant sur ses connaissances scientifiques et une bonne dose d’imagination, il nous propose un polar plutôt addictif et original même si il ne m’a complètement séduite.

Commençons par les points positifs : l’enquête est bien ficelée, impossible de devenir l’identité du tueur et son mobile est très original, je ne peux pas vous en dire plus mais c’est totalement inédit.

J’aime beaucoup lorsque les auteurs de polars s’emparent de la science et de ce point de vue-là, Olivier Merle fait le job, sans nous assommer de ses connaissances sur l’homme de Neandertal et j’ai vraiment bien aimé cet aspect.

J’ai apprécié aussi l’humour et l’équipe de Grimm même si lui m’a sorti par les yeux, son personnage de flic est trop vu trop lu, et sa vie personnelle bien trop présente au détriment parfois de l’enquête.

Continuons dans les points négatifs : le récit manque de rythme. Au tout début, j’ai vraiment été happée par l’histoire qui part à cent à l’heure puis à certains moments ça s’essouffle, il y a des longueurs qui ralentissent l’histoire et qui sont bien inutiles, avec cent pages de moins le roman aurait été bien plus efficace.

J’ai compris très vite le mobile du tueur, vu venir certains rebondissements, mais totalement surprise par d’autres. L’idée de départ qui mêle une série de meurtres sordides à des indices se rapportant à la préhistoire est intéressante. Mais, au final, je ressors un peu déçue de ce polar qui n’a rien d’exceptionnel, je m’attendais à vraiment mieux que ce polar grand public.

Troisième polar du mois et troisième déception, j’espère que le prochain sera d’un tout autre acabit. Ma copinaute Belette est encore moins emballée que moi, son avis ici !

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