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Gone with the wind tome 1 – Pierre Alary

Pierre Alary est né le 1er mai 1970. En 1991, il intègre la prestigieuse école graphique des Gobelins à Paris. Il y reçoit un enseignement principalement tourné vers l’animation puis il est embauché aux studios Disney de Montreuil. Il y passera dix ans comme animateur sur Tarzan, Kuzco, le Bossu de notre Dame, et divers courts-métrages avant de se consacrer essentiellement à la bande dessinée. En 2001, paraît le premier tome de la série Les Échaudeurs des Ténèbres. L’aventure BD continue avec la série Belladone scénarisée par Ange. Suivront 3 tomes de Sinbad avec Arleston, puis l’adaptation de Moby Dick avec Olivier Jouvray. En 2013, commence la série Silas Corey scénarisée par Fabien Nury. Mon Traître, adapté du roman de Sorj Chalandon est son premier album chez Rue de Sèvres.

Scarlett O’Hara, jeune fille d’une riche famille d’Atlanta au sud des Etats-Unis, connait une vie douce et confortable, menée au rythme de son caractère déterminé et audacieux. Lorsque la Guerre de Sécession débute en 1861, ses repères s’écroulent, et de lourdes responsabilités s’imposent à elle.

Au milieu de la destruction et de la mort, Scarlett rêve pourtant d’amour : celui pour Ashley Wilkes, pourtant promis à une autre, et qu’elle porte secrètement depuis toujours. L’arrivée de Rhett Butler, homme sans foi ni loi, aussi immoral que séduisant, rebattra de nouveau les cartes dont la jeune fille dispose pour atteindre le bonheur…

Avec Gone with the wind, son adaptation du célèbre roman de Margaret Mitchell Autant en emporte le vent, et la formidable mise en images de ses personnages cultes, Pierre Alary signe une œuvre prenante et magnifie ce récit intemporel.

Bien que je n’ai jamais lu l’œuvre originelle, j’ai trouvé ce premier tome fidèle à mes souvenirs lointains du film de Victor Fleming avec Vivien Leigh et Clark Gable dans les rôles titres de Scarlett O’Hara et Rett Butler.

Dès les premières cases, la mise en place des personnages et de l’action trouve son chemin sans aucun temps mort.

De la première à la dernière page, nous suivons Scarlett, amoureuse éconduite d’Ashley Wilkes, veuve à 17 ans, aux prises avec la guerre de Sécession et ses vives tensions.

L’auteur a su donner vie avec fureur et passion à cette Amérique agitée des années 1860 et à son héroïne capricieuse et courageuse qu’on se plaît à détester mais qu’on ne peut s’empêcher de suivre.

Pierre Alary illustre admirablement les visages, les expressions, valorise les ambiances, souligne les drames qui se nouent et met en exergue l’obstination de Scarlett manipulatrice au besoin.

Il y a un très beau travail autour des ombres et des couleurs principalement du vert, du jaune, du rouge, de l’orange, du marron, des teintes empruntées à la nature que Pierre Alary choisit de façon très habile selon les scènes et les ambiances qu’il veut imprimer.

Les éditions Rue de Sèvres que je remercie pour leur envoi, ont conçu un bel écrin pour cette magnifique adaptation, avec un dos tissé qui ajoute une touche luxueuse à cette édition, avec du papier de qualité, une vraie réussite de bout en bout !

Je serai au rendez-vous du second tome et je vous invite d’ores et déjà à découvrir ce premier volume pour lequel j’ai eu un coup de coeur.

7 commentaires sur “Gone with the wind tome 1 – Pierre Alary

  1. J’espère avoir l’occasion de le découvrir, ayant assisté à une conférence de l’auteur au salon du livre de Bruxelles où il expliquait comment il avait adapté l’oeuvre. C’était passionnant !

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