Littérature écossaise

Noël à la charmante librairie – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Avec une vie qui part en morceaux, Carmen n’est pas très heureuse de passer Noël chez sa sœur parfaite, mais le charme d’une vieille librairie, les rues pittoresques d’Edimbourg et le charme d’un mystérieux écrivain vont-ils la faire changer d’avis ?

Carmen pose ses valises chez sa sœur Sofia en Écosse pour passer Noël. Mais ce n’est pas vraiment de gaité de cœur. Elle vient de perdre son poste dans un grand magasin, et retrouver sa sœur à la vie parfaite ne la réjouit guère.
À vrai dire, Sofia n’a pas très envie non plus que Carmen s’installe chez elle. Sa sœur a toujours été sarcastique et difficile. Mais Sofia attend un bébé, a un client qui cherche une assistante pour sa librairie en difficulté, alors chacune décide de faire un effort.

Carmen se retrouve projetée dans les rouages de la vieille librairie de M. McCredie, au cœur des rues pittoresques d’Édimbourg. Et si le magasin est poussiéreux et désorganisé, il est indéniablement plein de charme. Pourra-t-elle y insuffler une nouvelle vie à temps pour les achats de Noël ? Et l’auteur célèbre et charismatique, qui s’intéresse soudainement à la librairie, ne serait-il pas sous son charme ? L’esprit de Noël le dira…

Noël à la charmante librairie est le quatrième tome de la série La charmante librairie des jours heureux qui met en scène à chaque tome une héroïne différente, on peut donc les lire séparément sans souci. Si les trois premiers tomes avaient pour cadre une petite bourgade perdue d’Ecosse, Kirrinfief, ce nouvel opus plante son décor dans la sublime ville d’Edimbourg. 

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une héroïne que l’on a plaisir à suivre, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des livres et une love story !

Jenny Colgan nous propose une fois encore un feel-good book plein d’espoir dont elle a le secret, dans la capitale écossaises, qu’elle nous fait découvrir au gré de son récit. Ici, Carmen, qui cumule les déboires, est le mouton noir de sa famille.

Elle débarque chez sa soeur, si parfaite en apparence, avec deux missions : s’occuper de ses trois neveux qu’elle connait à peine et sauver de la banqueroute la petite librairie de Mr McCready, le tout à quelques jours de Noël. 

Malgré son mauvais caractère, Carmen va tout faire pour l’aider et va finir par renouer une certaine complicité avec sa soeur, tellement différente d’elle. J’aime beaucoup les romans où la sororité est mise en avant, ce qui est le cas ici.

Quelle joie de lire un livre de Noël dont le thème principal n’est pas une romance. J’ai adoré l’idée de sauver la librairie et ce vieux monsieur bougon à l’histoire familiale compliquée.

Une fois de plus, j’ai été prise dans l’histoire immédiatement. La plume de l’auteure est vraiment agréable, fluide et addictive. Les personnages sont touchants. Il y a bien sûr une romance en arrière plan mais l’intrigue aurait tout aussi bien pu s’en passer.

La magie Jenny Colgan opère toujours avec moi, de roman en roman, je ne me lasse pas de ses histoires qu’elle sait si bien tricotée, avec ici, cerise sur le gâteau, une chouette ambiance de Noël cosy à souhait. Bien sûr, tout est prévisible mais ça marche formidablement bien !

Cosy mysteries, romans policiers et thrillers

Petits meurtres à Endgame – Alexandra Benedict

Ecrivaine britannique, Alexandra Benedict a déjà publié plusieurs romans sous le nom de A. K. Benedict,dont le premier, The Beauty of Murder, est en cours d’adaptation télévisuelle. Romans, nouvelles, scénarios, poèmes…, elle aime s’essayer à différents genres littéraires. Avant de se consacrer à l’écriture, Alexandra a eu une première carrière d’autrice-compositrice-interprète, en groupe et en solo, et a composé plusieurs bandes originales de séries et de films.

Cette année, Lily Armitage est invitée à passer les fêtes de Noël à Endgame House, l’imposant manoir familial sur lequel son excentrique tante Liliana a toujours régné en maîtresse incontestée. Comme lorsqu’ils étaient enfants, cette dernière a prévu pour ses neveux et nièces un jeu de piste géant : Douze énigmes à résoudre pour les douze jours après Noël.

Mais cette fois, le prix est particulièrement élevé : Liliana est morte et celui qui remportera la victoire héritera du domaine. Pourtant ce n’est pas la seule raison qui pousse Lily à franchir les hautes grilles d’Endgame House pour la première fois depuis vingt ans. Elle espère y découvrir enfin la vérité sur la mystérieuse disparition de sa mère.

Mais plus le jeu avance, plus la tension monte entre les cousins. Et quand une tempête de neige les coupe du reste du monde, Lily comprend que le manoir renferme de sombres secrets, et qu’elle risque sa vie dans ce jeu dangereux…

Petits meurtres à Endgame est un huis clos addictif qui s’inspire à la fois de Ils étaient dix d’Agatha Christie et du cluedo. Deux bonnes raisons pour moi d’ajouter ce cosy mystery à ma PAL, étant une fervente adepte de la reine du crime et de ce célébrissime jeu de société.

On y suit Lily, invitée à passer Noël dans la demeure familiale, Endgame Home, un manoir dans lequel elle n’a pas remis les pieds depuis la mort de sa mère Mariana, deux décennies auparavant. Décédée à son tour, sa tante Liliana a souhaité réunir ses enfants, neveux et nièces pour un dernier jeu de piste à l’enjeu de taille : les clés du domaine.

Pendant les douze jours que durera le jeu, du 24 décembre au 4 janvier, et qu’une tempête de neige les isole du reste du monde, le poids des secrets se fait de plus en plus prégnant, faisant ressortir rancœurs et drames… Alors, qui remportera le manoir ? Surtout, qui agi dans l’ombre pour nuire aux autres ?

Alexandra Benedict nous propose une histoire haletante, entre traditions de Noël, retrouvailles familiales tendues et petits meurtres en famille… C’est un véritable jeu de massacre qui nous est proposé tout au long du récit, avec des énigmes, anagrammes et des jeux de mots bien corsés.

Un manoir mystérieux, des secrets et des indices enfouis dans chaque recoin du domaine, de mystérieux crimes à résoudre au présent mais aussi au passé, une tempête de neige… tout les ingrédients sont réunis pour un cosy crime de Noël fort sympathique. L’ambiance est lourde et le suspens bien mené.

J’ai été bernée sur toute la ligne ! Je n’ai pas trouvé l’identité de la personne qui tirait les ficelles et ça m’a bien surprise tant j’étais à mille lieux de découvrir les différents éléments de la solution car il y a des ramifications dans le passé qui trouvent un dénouement dans le présent.

Si je me suis bien régalée, j’ai tout de même deux petits bémols : les personnages sont un peu trop manichéens à mon goût avec des gentils très gentils et des méchants très méchants. Et certaines scènes manquent de réalisme, notamment sur la fin.

Pour autant, je ne peux que vous conseiller ce huit clos à la fois prenant et divertissant à découvrir en cette fin d’année ! Belette s’est bien amusée elle aussi, son avis ici !

Littérature écossaise

L’Hôtel du bord de l’eau sous la neige – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

Sur la charmante île écossaise de Mure, un nouveau défi attend les MacKenzie : Fintan doit ouvrir pour Noël l’hôtel légué par son mari, ce qui ne s’avère pas facile quand le chagrin est encore si présent. Flora tente d’épauler son frère tout en jonglant entre son propre café et son bébé.

À eux de recruter la meilleure équipe pour que l’ouverture de l’établissement soit un succès ! Chacun doit faire ses preuves dans l’effervescence des fêtes et sous la neige. Mais c’est sans compter sur quelques petits secrets qui vont faire trembler l’île…

Avec L’hôtel du bord de l’eau sous la neige, Jenny Colgan nous propose un roman de Noël qui renoue avec les personnages de la saga « Au bord de l’eau », pour conclure la tétralogie avec sourire, émotion et tendresse.

Vous le savez, j’aime beaucoup retrouver cette autrice deux fois l’an, en août pour mes vacances et en décembre pour ses histoires de Noël et je dois dire que la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi et que je me suis délectée de ce récit.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des love stories et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte : découvrir tout ce qui attend nos protagonistes.

Cette série se révèle est toute aussi savoureuse que les autres et le petit plus de cette saga, c’est de suivre les héros bien sûr mais aussi toute une myriade d’habitants et c’était bien chouette de conclure leurs histoires.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, les relations familiales, la maternité, l’écologie, la question des migrants…

Une histoire fraîche, romantique que j’ai dévoré une tasse de thé à la main et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ses récits doudous pleins de charme et réconfortants, je suis toujours sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

Littérature française

La fille qui n’aimait pas Noël – Zoé Brisby

Zoé Brisby vit et écrit à Paris. Historienne de l’art, elle mène une double vie entre littérature et culture. Ses romans, traduits en plusieurs langues et sélectionnés pour plusieurs prix littéraires, ont déjà conquis des milliers de lecteurs à travers le monde.
Après L’habit ne fait pas le moineau, Bons baisers de Copenhague, Plus on est de fous… et Les Égarés, elle nous offre une délicieuse comédie de Noël.

Arnac-la-Poste. Haute-Vienne. 900 habitants. Capitale mondiale de Noël. Mais derrière ses décorations fastueuses, son concours de chocolat chaud et son célèbre marathon de Noël se cache un mystérieux écrivain.

Ben travaille dans une grande maison d’édition mais il est cantonné à la rédaction des lettres de refus, jusqu’au jour où il découvre le manuscrit qui pourrait révolutionner la littérature.

Arrivé au village, rien ne se passe comme prévu. L’écrivain propose à Ben un drôle de marché : redonner le sourire à Laly, sa fille, en échange de la signature du contrat d’édition.

Entre sa timidité maladive et sa phobie de Noël, Ben parviendra-t-il à remplir sa mission ?

La fille qui n’aimait pas Noël signe mes retrouvailles avec Zoé Brisby que j’avais découvert avec L’habit ne fait pas le moineau il y a près de deux ans. C’est la première incursion de l’autrice dans le genre de la romance de Noël et pour une première fois, c’est une réussite !

Si Zoé Brisby reprend tous les codes de la comédie romantique de Noël, avec un décor douillet, de l’humour, de l’émotion, des personnages attachants, elle fait aussi souffler un petit vent d’originalité et ça fait du bien.

Une fois n’est pas coutume, c’est un homme qui est le héros et narrateur de l’histoire. Alors certes, Ben déteste Noël mais il a de bonnes raisons pour cela mais il ne recherche pas l’amour et ça va lui tomber dessus sans qu’il s’en rende vraiment compte.

Il se retrouve catapulté à Arnac-la-Poste car dans la pile des manuscrits refusés par la maison d’édition dans lequel il est employé, il a eu un coup de coeur pour un roman dont l’auteur habite le village. Sa mission : faire signer l’auteur ou être viré, tel est le deal imposé par sa boss !

Le voilà donc à Arnac-la-Poste, et à Arnac-la-Poste, ils ne rigolent pas avec Noël, c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai adoré l’atmosphère joyeuse et réconfortante de ce village qui affiche haut et fort son amour pour cette fête, ses habitants, notamment le maire hyper actif et l’aubergiste astrologue, le marathon de Noël… Ben et Laly nous font vivre de chouettes moments où l’humour est omniprésent mais l’émotion aussi.

Ben est un homme hyper attachant, qu’on a envie de prendre dans ses bras tant la vie l’a malmené et on a plaisir à le voir enfin heureux et épanoui auprès de Laly. Entre le marathon de noël, le bal dansant et le karaoké, Ben n’est pas prêt d’oublier son séjour à Arnac-la-Poste ni même la belle Laly qui a mis de la gaieté dans sa vie plutôt morose.

Zoé Brisby a une plume très fluide, son récit est très rythmé et je suis venue au bout de cette romance en 24h tant j’étais prise dans l’histoire. Et je compte bien découvrir ses autres romans dans les mois qui viennent.

Un petit bémol toutefois : la fin trop expéditive à mon goût mais peut-être l’autrice nous réserve-t-elle une suite pour Noël prochain ? J’aimerai bien en tout cas !

Vous l’aurez compris, je vous recommande cette romance de Noël très réussie !

Littérature française

Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige – Sophie Jomain

Figure incontournable de la scène littéraire francophone, Sophie Jomain a écrit plus de vingt romans allant de la littérature fantastique à la comédie en passant par le roman contemporain. Avec Les étoiles brillent plus fort en hiver, elle nous offre sa toute première comédie de Noël.

Rosalie Ernst est formelle, les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige. Adieu marrons chauds, bredeles et paysages enneigés. À Saint-Barthélemy, petit paradis perdu au milieu des Caraïbes, c’est cocotiers, sable fin et riches propriétaires blasés. Alors cette année, pour son premier Noël loin de son Alsace natale, c’est décidé, elle change tout.

Car tout changer, n’est-ce pas la raison pour laquelle elle a accepté de s’installer ici et de travailler pour une agence immobilière de luxe ? Mais entre une boss insupportable, un adolescent sauveteur de tortues sorti de nulle part et un apollon aux abords peu sympathiques, l’ambiance n’est pas vraiment à la fête…

Après mon gros coup de coeur pour Les étoiles brillent plus fort en hiver, j’ai été ravie de retrouver Sophie Jomain avec Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige, sa deuxième romance de Noël.

Si les histoires peuvent se lire indépendamment car les protagonistes principaux sont différents, il y a un personnage plein de magie que j’ai eu plaisir à revoir : Nicolas Claus.

D’une plume emplie d’humour, Sophie Jomain nous emmène fêter Noël sous les tropiques et nous offre une comédie romantique surprenante, pétillante et ensoleillée… saupoudrée d’une pincée de magie !

Si le roman a pour cadre une ile idyllique, St Barth, donc pas de neige à l’horizon, il respecte malgré tout ce qu’on attend de ce genre avec un dénouement happy, mais sans être gnangnan ni bourré de clichés !

C’est bien simple j’ai tout aimé ! Les personnages tous tellement attachants : Rosalie et Bastien bien sûr mais aussi Henry, l’adolescent orphelin qui souhaite rencontrer sa grand-mère paternelle.

J’ai adoré la petite touche de magie avec la présence de Nicolas Claus, de son épouse et de ses trois lutins, le père Noël engagé par la commune, qui insufflent l’esprit de Noël que j’adore.

Mais ce roman n’est pas qu’une histoire d’amour toute mignonne, Sophie Jomain aborde des sujets profonds que je ne m’attendais pas à trouver ici : le deuil, violences conjugales, harcèlement au travail, précarité…

Les rebondissements qui émaillent le récit, l’humour et les situations cocasses m’ont fait bien rire mais il y a aussi beaucoup d’émotion et Sophie Jomain sait passer de l’un à l’autre avec virtuosité.

Si vous êtes à la recherche d’une romance de Noël réussie, je vous conseille vivement celle-ci qui parle de famille, d’amitié mais aussi d’amour, une histoire où les vœux peuvent se réaliser à condition qu’on y croit suffisamment fort.

Littérature française

Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël ? – Carène Ponte

Lauréate du Prix ecrire au féminin, Carène Ponte est aussi l’auteur du blog Des mots et moi. Après Un merci de trop (2016), elle publie Tu as promis que tu vivrais pour moi (2017), Avec des Si et des Peut-être (2018), D’ici là, porte toi bien (2019), Vous faites quoi pour Noël (2019), Et ton cœur qui bat (2020) et Vous faites quoi pour Noël?, On se marie (2020) tous chez Michel Lafon. Son dernier roman, La lumière était si parfaite, paraît en 2021 chez Fleuve éditions. L’ensemble des ouvrages de Carène Ponte est repris chez Pocket.

Victoria Delmas, trente-cinq ans, dirige d’une main de fer son agence de publicité. Dans son quotidien réglé comme une horloge, aucune place n’est laissée à l’improvisation, et encore moins aux relations humaines, qu’elle considère comme une perte de temps pure et simple.

Jusqu’à un matin de décembre où sa vie bascule. Renversée par un bus, Victoria sombre dans le coma et atterrit dans un… centre de réhabilitation de Noël ! Cette mystérieuse organisation lui propose un marché.

Pour se voir accorder une seconde chance, elle devra se racheter auprès d’une personne qu’elle a fait souffrir par le passé, et ce avant le 26 décembre, minuit.

Une mission qui risque de lui donner du fil à retordre. Mais s’il y a bien un moment de l’année où l’on peut espérer un miracle, c’est à Noël !

Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël ? de Carène Ponte ouvre le bal de mes lectures de Noël. Vous n’êtes pas sans savoir que je suis une lectrice saisonnière et que Noël est ma fête préférée.

Par conséquent, j’adore lire en décembre, des romans qui se passent à Noël ou pendant la période des fêtes. Et ce roman de Carène Ponte à la fois léger mais plein d’émotion, est pile dans le thème sans être nunuche.

Roman à deux voix, on suit tour à tour Victoria et Dakota. En 1997, elles étaient dans le même lycée. Mais si Victoria est ambitieuse et tournée entièrement vers ses objectifs professionnels, elle a fondé son agence de publicité, Dakota est loin d’être comme elle et a même été son souffre-douleur, ce qui ne l’a pas empêché de devenir psychologue et animatrice vedette d’une radio locale

Victoria est une working-girl de 35 ans, dénuée d’empathie et dont la vie est uniquement tournée vers la réussite professionnelle. Jusqu’au 17 décembre au matin où elle est percutée par un bus. Elle aura jusqu’à Noël pour faire amende honorable auprès de Dakota et renouer avec la magie de Noël, pour avoir une seconde chance.

J’ai trouvé ce roman original car cette histoire tricotée par Carène Ponte se déroule du 17 au 27 décembre mais n’est pas une romance de Noël. Ici, l’héroïne ne déteste pas Noël mais s’en est vu privée par son père qui a élevé ses enfants pour qu’ils aient des jobs d’exception.

Les futilités n’avaient aucune place chez les Delmas et elle n’a même jamais eu droit de participer à la décoration du sapin ! Cerise sur le gâteau : le réveillon est expédié en moins de deux heures pour que tout le monde reparte au travail.

Victoria ne cherche pas l’amour, bien au contraire, elle n’a pas de temps à consacrer à chercher l’âme soeur et à bâtir une vie de famille : la réussite professionnelle avant tout.

Pas d’ami(e)s, pas d’amour dans son quotidien ultra booké de cheffe d’entreprise. Elle est d’ailleurs une patronne impitoyable et exigeante, je n’aimerai pas travailler pour elle !

Et de l’autre côté Dakota, célibataire elle aussi, qui refuse de placer sa grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Mounette, qui a recueilli la jeune femme et son petit frère Austin à la mort de leurs parents, a de plus en plus d’absences et Dakota refuse de la laisser seule lorsqu’elle part travailler.

C’est ainsi que Victoria frappe à sa porte et se propose de remplacer Lucienne, l’aide à domicile victime d’une luxation de l’épaule. Elle va faire la conquête de Mounette, renouer avec la magie de Noël et découvrir la chaleur d’un foyer pour la première fois.

Bien que ce récit soit bourré d’humour, il est aussi très touchant avec de beaux moments d’émotions autour de Mounette, une grand-mère comme on aimerait en avoir toutes : adorable, très drôle et jeune d’esprit !

Même si les thématiques sont survolées et que les personnages sont un peu caricaturaux, j’ai bien aimé cette histoire teintée d’une petite touche de fantastique et saupoudrée de l’esprit de Noël. Elle est divertissante et j’avais plaisir à retrouver les protagonistes dès que je replongeais dans cette histoire.

Littérature américaine

Le bonheur dépend parfois d’un flocon – Colleen Wright

Colleen Wright a été élevée dans des villes enneigées du Michigan, où elle adorait se blottir près du feu avec un bon livre à Noël. Elle vit et travaille maintenant à Brooklyn.

C’est l’effervescence à Evergreen Inn, petite auberge de charme nichée dans les contreforts vallonnés du Vermont. C’est la veille de Noël, et Jeanne et Tim, les propriétaires, se préparent à accueillir Hannah, une de leurs habituées, et ses invités venus célébrer son mariage.

Mais le temps vire à la tempête lorsque le fiancé d’Hannah annonce qu’il ne viendra pas, et que la neige se met à tomber à gros flocons, coupant bientôt l’auberge et ses habitants du reste du monde : Molly, l’écrivaine en panne d’inspiration ; Marcus, le jeune veuf séduisant débordé par ses deux petites filles ; Luke, qui travaille à l’auberge…

Jeanne et Tim, fragilisés par les difficultés financières que traverse l’Evergreen Inn, auront alors fort à faire pour que puisse opérer la magie de Noël.

Le bonheur dépend parfois d’un flocon est une romance de Noël chaleureuse et gourmande que j’ai a-do-ré. L’histoire tourne autour de l’auberge Evergreen Inn et fait graviter un grand nombre de personnages qui vont tous se retrouver, par choix ou non, coincés dans cette sublime auberge, à cause d’une énorme tempête de neige.

Dès les premières pages, Colleen Wright nous plonge au cœur de l’esprit de Noël, dans cette auberge de campagne enneigée, où Jeanne fait des merveilles en cuisine et embaume les lieux d’odeurs de brownies, de gaufres au citron et à l’orange, de roulés à la cannelle…

Les personnages se croisent, se recroisent, s’apprivoisent, se dévoilent. L’amour, l’amitié et l’entraide sont au centre du récit qui nous parle aussi de deuil, de création, de mariage, de difficultés pour les aubergistes de lutter contre les géants de l’hôtellerie pour faire vivre leur établissement, etc.

Bien sûr, le récit dégouline de bons sentiments et tout se finira très bien mais cela ne m’a pas dérangée tant j’ai été prise dans cette atmosphère cosy, sous le charme des personnages incroyablement attachants et sympathiques, je me suis simplement laissée porter par le récit et j’aurai pu le lire d’une traite si j’en avais eu le temps, tant tout m’a plu !

La magie a opéré et m’a offerte une belle parenthèse de douceur et d’amour. Chaque protagoniste est attachant, tout comme cette auberge et ses propriétaires aux petits soins pour leurs hôtes. Chaque attention qu’ils leur offrent, tous les détails dans la décoration Noël de l’auberge, sont autant de marques de passion et d’amour pour leur travail, leur rêve.

Une belle romance de Noël où la bienveillance, la gentillesse, l’entraide et l’amour font chaud au coeur, je vous la recommande vivement !

Littérature écossaise

Noël au bord de l’eau – Jenny Colgan

Jenny Colgan, née en Écosse, est une romancière britannique qui a écrit de nombreuses comédies romantiques. Elle est surtout connue en France pour sa trilogie La Petite Boulangerie du bout du monde (Prisma) et pour Le Cupcake Café. Une Saison au bord de l’eau est le premier volet d’une nouvelle série.

À Mure, minuscule petite île écossaise, les nuits durent plus longtemps qu’ailleurs. Et celle de Noël, qui approche à grands pas, peut-être plus longtemps encore…

Déjà, une douce odeur de scones et de Christmas pudding s’échappe de la Seaside Kitchen. Mais, partout sur l’île, les inquiétudes s’amoncellent tel un ballet de flocons.

Alors que Joel, son tempétueux amoureux ne semble pas prêt à s’engager, Flora apprend une nouvelle qui va bouleverser sa vie.

Fintan et Colton profitent de leurs derniers moments ensemble, Saif de se nouvelle vie auprès de ses enfants, loin de la guerre syrienne…

La magie de Noël fera-t-elle son œuvre, au bord de l’eau ?

Après ma relative déception du tome 2 qui m’avait bien plombée tant je l’avais trouvé triste et morose, Noël au bord de l’eau m’a réconciliée avec cette série signée Jenny Colgan et je me réjouis d’ores et déjà de retrouver Mure à Noël prochain lorsque je lirai le tome 4 !

Vous le savez, j’aime beaucoup retrouver cette autrice deux fois l’an, en août pour mes vacances et en décembre pour ses histoires de Noël et je dois dire que la magie Jenny Colgan a encore opéré sur moi et que je me suis délectée de ce récit.

J’ai retrouvé dans ce roman tout ce qui fait le sel de ses autres récits : une île sur laquelle on a envie de débarquer, des habitants attachants dont on aurait envie de se faire des amis, des love stories et de la gourmandise !

Une mécanique connue, sans grande surprise, mais ça marche : on plonge dans ce livre et on n’a qu’une hâte : découvrir tout ce qui attend nos protagonistes. Cette série se révèle est toute aussi savoureuse que les autres et ses gâteaux, pains et viennoiseries mettent sacrément l’eau à la bouche.

Comme toujours, l’autrice aborde avec tact des sujets plus graves comme le deuil, l’homosexualité, les relations fraternelles difficiles, le quotidien des agriculteurs et leur difficulté à vivre de leur production, l’écologie, la question des migrants…

Une histoire fraîche, romantique que j’ai dévoré une tasse de thé à la main et qui plaira aux lecteurs.rices de Jenny Colgan dont je fais partie.

Elle ne sort certes pas des sentiers battus si on la compare à ses précédents romans mais j’aime me plonger dans ces romans doudous pleins de charme et réconfortans, je suis sûre de passer un très chouette moment de lecture.

Et vous, vous aimez Jenny Colgan ?

Littérature jeunesse

Jack et la grande aventure du cochon de Noël – J.K Rowling

J.K. Rowling est l’autrice des sept livres de Harry Potter, initialement parus entre 1997 et 2007. C’est à bord d’un train en retard que l’idée de Harry Potter lui est venue pour la première fois. L’écriture de la saga s’étalera ensuite sur plusieurs années et dans plusieurs pays. Elle écrit également des romans pour adultes et, sous le nom de plume Robert Galbraith, a signé la série policière Les Enquêtes de Cormoran Strike, qui a été adaptée à la télévision. En 2020, pour rendre le confinement « plus léger », J.K. Rowling publie L’Ickabog, une histoire écrite 10 ans plus tôt pour ses enfants, entre les tomes de Harry Potter.

Jack est très attaché à son cochon en peluche de petit garçon. Ils ont tout vécu ensemble, les bons comme les mauvais moments. Jusqu’à cette veille de Noël où arrive la catastrophe : Holly, la fille de son beau-père, jette le cochon par la fenêtre de la voiture !

Jack est littéralement désespéré. De rage, une fois revenu à la maison, il saccage sa chambre, et refuse de pardonner à Holly qui est allé acheté un cochon de Noël pour lui. Il ne veut pas de ce jouet flambant neuf et se met en tête de retrouver son cher L.C.

Mais la nuit de Noël n’est pas une nuit comme les autres : c’est celle des miracles et des causes perdues, où même les jouets peuvent prendre vie. Alors, Jack et le Cochon de Noël, sa peluche de remplacement un peu agaçante, embarquent pour une aventure magique et périlleuse au pays des Choses perdues. Jusqu’où iront-ils pour sauver le meilleur ami que Jack ait jamais eu ?

Jack et la grande aventure du cochon de Noël scelle mes retrouvailles avec J.K Rowling. L’autrice est une formidable conteuse d’histoires et ce roman de Noël pour les enfants ne fait pas exception à la règle.

Dans ce roman, nous suivons Jack, un petit garçon, qui a perdu son doudou préféré et qui atterrit dans un monde imaginaire, où se trouvent les jouets et objets perdus par les enfants et adultes du monde entier.

Sous les yeux de Jack, ils prennent vie, parlent, expriment des sentiments. A l’instar de Toys story, je pense que suite à cette lecture, les enfants verront leurs jouets différemment. 

L’histoire mitonnée par J.K Rowling est très originale et parfaite pour se mettre dans l’ambiance de Noël. Chaque chapitre est assez court et permet au lecteur de s’arrêter facilement dans sa lecture, et cherry on the cake, le texte est émaillé d’illustrations très mignonnes signées Jim Field.

Au-delà du récit jeunesse, l’autrice propose un autre niveau de lecture où elle dénonce le consumérisme et le totalitarisme, et prône la solidarité, la générosité, l’espérance, de belles valeurs qui prennent tout leur sens à Noël.

Un conte de Noël qui nous plonge dans cet univers d’objets personnifiés où nos héros vont être malmenés, devoir déjouer les pièges tendus et faire face à des rebondissements jusqu’au point final.

Mais c’est aussi un roman très actuel qui traite du divorce, des familles recomposées et de la difficulté pour les enfants de trouver leur place.

Je me suis prise d’affection pour Jack et son cochon et j’ai passé un très bon moment dans cet univers magique. Si vous cherchez une chouette lecture de Noël pour l’an prochain, je vous le conseille !

Ma Belette qui a eu la gentillesse de m’accompagner dans cette lecture a beaucoup aimé aussi, son avis ici.

Littérature jeunesse

Mon roman de l’avent : Le renne mystérieux – Natacha Godeau

Natacha Godeau est auteure et traductrice pour la Jeunesse. Elle écrit des scénarios de BD, des albums, contes jeunesse, notamment pour Hachette Jeunesse. Elle publie également des novélisations dont celles de la série « Fairies. Le monde secret de Clochette » de Walt Disney.

Elliot vit avec ses parents éleveurs de rennes à l’orée de la forêt. Pour les fêtes de Noël, sa cousine Flore vient lui rendre visite. En revenant de la gare, ils rencontrent un étrange vieil homme, fabricant de jouets, à la recherche de son animal égaré.

De retour à l’élevage, ils réalisent qu’un des rennes a un comportement bizarre… son pelage brille étonnamment, on dirait presque qu’il vole ! Serait-il magique ?

En ce jour de Noël, j’avais envie de revenir sur la lecture qui m’a accompagné du 1er décembre jusqu’à hier matin : Mon roman de l’Avent : Le renne mystérieux de Natacha Godeau.

Un roman pensé pour le temps de l’Avent et qui permet aux petits comme aux grands de patienter en attendant Noël. Et j’ai joué le jeu puisque j’ai découvert cette histoire à raison d’un chapitre par jour jusqu’à hier, 24 décembre, comme un calendrier de l’Avent.

L’objet livre est superbe et propose donc chaque jour du mois de décembre, un nouveau chapitre de l’histoire scellé. Il faut donc découper avec précaution chaque chapitre pour le lire, ainsi la surprise reste entière.

Le récit est conçu pour les jeunes lecteurs à partir de 7 ans qui peuvent le lire seuls ou accompagnés d’un.e adulte, de quoi vivre pleinement la magie de Noël tout au long du mois de décembre. Mais l’adulte que je suis et qui a largement dépassé cet âge n’a pas boudé pas son plaisir et j’étais ravie de découvrir chaque matin, en prenant mon petit-déjeuner, le chapitre du jour.

J’ai trouvé le concept absolument épatant et j’ai vraiment bien aimé cette histoire toute mignonne, pleine de rebondissements, de mystères et de magie. Des ingrédients idéaux pour tenir les enfants en haleine et pour qu’ils aient envie de découvrir ce qui attend Elliot et Tristan, les deux héros du roman.

Cerise sur le gâteau : les illustrations de Tristan Gion sont sublimes, comme vous le prouve cette belle couverture. Tous les en-têtes et fins de chapitres ont une illustration originale en couleur et mettent vraiment bien dans l’ambiance de Noël.

Vous l’aurez compris, je vous conseille vivement ce roman pour décembre prochain et je remercie les éditions Auzou pour cette lecture féérique.

J’en profite pour vous souhaiter un merveilleux Noël et je vous donne rendez-vous demain pour une autre lecture noëlique à souhait !