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La demeure mystérieuse – Maurice Leblanc

Maurice Leblanc est né en 1864 à Rouen. Après des études de droit, il se lance dans le journalisme. En 1907 paraît son premier ouvrage « policier » : Arsène Lupin gentleman cambrioleur. Le personnage devient immédiatement populaire et Leblanc en fait le héros d’une longue série d’aventures. Au total trente récits, parmi lesquels Arsène Lupin contre Herlock Sholmès (1908), L’Aiguille creuse (1909), Le Bouchon de cristal (1912), Les Huit Coups de l’horloge (1921), La Cagliostro se venge (1935)… Maurice Leblanc est mort en 1941 à Perpignan.

Le clou de la manifestation doit être l’apparition sur la scène de l’Opéra de la ravissante Régine Aubry dont la robe est recouverte d’une merveilleuse tunique ornée des diamants les plus purs. Malgré la fortune que cela représente, le galant lapidaire Van Houben qui l’a ainsi parée pour la séduire n’est pas trop inquiet.

Comme il l’explique à Jean d’Enneris qui se trouve dans sa loge, le brigadier Béchoux, ce policier qui s’est rendu célèbre par sa collaboration avec le mystérieux Jim Barnett, de l’Agence Barnett et Cie, répond de tout. Coup de théâtre, Régine est enlevée !

Une affaire passionnante pour d’Enneris (Arsène Lupin, bien sûr !) : les diamants du gros Van Houben sont loin de lui être indifférents et puis les femmes qui se trouvent mêlées à cette aventure sont si jolies…

Je poursuis ma découverte des aventures d’Arsène Lupin, avec La demeure mystérieuse, un roman où l’on retrouve notre gentleman cambrioleur sous les traits du séduisant aventurier Jean d’Enneris et l’inénarrable inspecteur Béchoux, découvert dans L’agence Barnett et Cie.

Un vol de diamants, l’enlèvement de belles jeunes femmes, voilà de quoi séduire notre Arsène, flanqué de Béchoux, qui compte bien mettre la main sur les voleurs et surtout sur les diamants de l’agaçant Van Houben.

Comme d’habitude, Arsène n’a pas son pareil pour démêler l’écheveau de cette intrigue policière bien ficelée, où les faux semblants sont rois ! Tout ceci se fera en compagnie et aux dépends du sympathique mais peu efficace inspecteur Béchoux.

L’inspecteur va néanmoins finir par soupçonner Enneris d’être Lupin et vouloir faire d’une pierre deux coups mais c’est mal connaître notre cambrioleur qui n’a pas son pareil pour échapper aux mailles de la justice et de la police.

Les relations et les escarmouches entre les deux hommes sont toujours aussi piquantes et drôles et j’espère retrouver le bien naïf Béchoux dans d’autres volumes tant ce personnage me plait.

Lupin s’amuse et nous aussi ! Il aime faire sortir ce pauvre Béchoux de ses gonds et non content de résoudre l’enquête à sa place, il lui en laisse le crédit et se paie de ses efforts… en détroussant Van Houben de ses diamants, il n’est pas Arsène Lupin pour rien !

Petit bémol toutefois pour l’épilogue, bien trop romantique et mièvre pour être crédible, Maurice Leblanc aurait pu amplement s’en passer.

Cette lecture s’est révélée vraiment amusante, je suis toujours aussi séduite par le style de Maurice Leblanc, si il est un peu daté pour certains, ce que je ne trouve pas, il fait merveille ici, plein de la gouaille Belle Époque que j’affectionne tant !

Si vous aimez Arsène Lupin, je vous conseille volontiers ce roman.

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