Wichita, Kansas, 1922. Sur le quai de la gare, deux femmes s’apprêtent à partir pour New York. L’une va rejoindre son destin, l’autre ses origines. Louise Brooks a 15 ans. Effrontée, sensuelle, rebelle, elle rêve de théâtres, de clubs de jazz, d’hommes et surtout de liberté. L’apprentie danseuse arbore déjà la frange bien découpée qui fera d’elle une icône du cinéma muet. Cora a vingt ans de plus et des principes plein son corset. Des secrets, aussi. Ce rôle de chaperon que lui ont confié les Brooks, elle ne l’a pas accepté par hasard…
En cet Été 1922, la jeune Louise Brooks, 15 ans seulement au compteur mais déjà un caractère bien trempé, est une vraie femme et un concentré de rébellion et de provocation. Cette fille du Kansas souhaite devenir danseuse et ses parents acceptent de l’envoyer à New York pour tenter d’intégrer la compagnie de danse moderne de Denishawn. Cet accord est toutefois soumis à une condition non négociable : qu’elle ait un chaperon.
Sa mère, qui rêvait d’être une artiste et déteste son rôle de mère de famille qu’elle ne remplit d’ailleurs pas, se réjouit du départ de Louise, dont la beauté alliée à un caractère particulièrement insolent, indomptable et obtus, se révèle davantage une source de problèmes que de joie.
C’est Cora Carlisle, mère de famille parfaite d’apparence, qui décide de se porter volontaire pour accompagner la future vedette des années Folles. Mais si Cora veut à tout prix aller à New York, c’est qu’elle cache un secret. Elle espère grâce à ce séjour à Big Apple, découvrir la vérité sur ses origines. Cora a en effet été adopté et ne sait rien de ses parents biologiques.
Cora n’a d’ailleurs pas que ce secret de famille, elle a un autre encore bien plus gros sous le manteau mais je ne vous en dirai pas plus car je ne voudrai pas vous spoiler.
A travers Louise et Cora, Laura Moriarty nous retrace l’histoire des minorités, des femmes, des immigrés, des homosexuels, de la prohibition, du carcan religieux dans lequel hommes et femmes sont encore prisonniers, du racisme, de l’intégration et de l’adultère. Une multitude de thèmes qui sont toutes les facettes de ce roman, profond et intelligent, à mille lieux d’une bluette.
Il est aussi beaucoup question de la préservation des apparences et la peur du quand dira-t-on. Il n’est pas admis qu’une femme, encore moins une jeune fille, sorte seule, parle à un homme, etc.
Un été avec Louise et Cora, c’est un été avec deux femmes indépendantes, qui se battent pour exister, pour vivre la vie qu’elles souhaitent, accéder enfin au bonheur qui leur glisse entre les doigts.
Le personnage de Louise est secondaire et excepté le séjour à New York, n’apparaît que de façon ponctuelle mais Laura Moriarty connaît fort bien l’ancienne star du muet et les éléments de sa biographie.
Le personnage de Cora est complexe et très intéressant, représentatif de ce qu’est une femme bien de l’époque et qui va pourtant beaucoup cheminer et montrer une générosité et une tolérance peu communes.
Un très bon roman sur la place des femmes (je sais ça deviens une manie), un sujet qui m’intéresse beaucoup, sur l’évolution de la société américaine et sur les années 20, à lire absolument !
Lu dans le cadre des challenges 1 pavé par mois et Au service de… :
Ce n’est pas la première bonne critique que je lis sur ce livre, il a l’air vraiment très intéressant 🙂
Il est vraiment très intéressant je confirme !
Dans ce roman, on retrouve les années 20 et les femmes, deux sujets que tu affectionnes particulièrement et qui ne me laisse pas indifférente. Ceci additionné à ton avis plutôt enthousiaste font que je tenterai bien cette lecture. En plus, il est déjà sorti en poche donc c’est parfait !
Tu as bien résumé Lydie, il ne te reste plus qu’à le lire ! 😉
Ravie qu’il t’aie plu, c’est un roman tout doux que j’avais beaucoup aimé aussi !
Contente que tu ai aimé aussi !
Je suis contente qu’il t’ait plu aussi !
Je me souviens que tu l’avais aimé aussi !
Noté sur ma LAL aussi ton billet me rappelle qu’il me tentait beaucoup… Depuis il est sorti en poche, ça serait donc le moment pour le lire… Les années 20 me passionnent depuis toujours et Louise Brooks un personnage qui m’a toujours envoûté, mais qu’est ce que j’attends ? ;0) Bonne semaine BIanca
Mais oui qu’est-ce que tu attends ? Bonne semaine à toi aussi !
Je l’avais noté sur ma LAL mais ton billet enfonce le clou. Tu sais à quel point j’aime cette période des Années folles et je suis curieuse de connaître les secrets de Cora.
Bon début de semaine Bianca. Bizzz
Il va te plaire Claire, c’est sûr ! Bon mardi, bises
Je le note évidemment ! Je trouve la couverture très belle en plus !
La couverture est très réussie, plus jolie que celle du grand format !
Ah, je l’ai déjà noté suite à un billet.
Il ne te reste plus qu’à le lire alors !
j’ai vu de grandes pubs dans le métro qui m’avaient intriguée…ok, je note!
J’espère qu’il te plaira Eva !
Je le note.
J’avoue avoir découvert Louise Brooks tardivement et grâce à Katherine Pancol via Embrassez moi. Reste qu’il me reste beaucoup à découvrir encore sur elle, et que ta chronique fait envie 🙂
Contente de t’avoir donné envie de lire ce roman ! Si Louise Brooks t’intéresse, il faut voir l’un de ses films, elle est tellement lumineuse
Oh je le veux, je le veux, je le veux !!! Ta chronique donne tellement envie de le lire 🙂
Super Sybille, je suis très heureuse de t’avoir donné envie de le lire 🙂
Je le note! J’aime le personnage de Louise Brooks et ce roman devrait me plaire!
Louise n’est pas le personnage principal mais elle est le fil rouge de l’histoire 😉
Un roman que j’ai hâte de lire, forcément! Des bises.
J’en suis très contente et j’espère qu’il te plaira autant qu’à moi !