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Trois vies par semaine – Michel Bussi

Professeur de géographie, Michel Bussi est le 2e auteur français le plus lu en France en 2019 (Palmarès Le Figaro-GFK). Ses ouvrages sont traduits dans 36 pays et trois romans ont été adaptés à la télévision.

Un corps est retrouvé dans la vallée de la Meuse, au cœur des Ardennes. Accident, suicide, meurtre ? La révélation de l’identité de la victime plonge la capitaine Katel Marelle dans la sidération.

Renaud Duval menait-il… trois vies par semaine ? Trois femmes attendent son retour. Chacune revendique d’être son unique amour. Ensemble, elles vont tenter de percer l’énigme d’une impossible triple vie…

Mais comme dans un théâtre d’illusions, des ombres rôdent, prêtes à se venger. Qui sait la vérité ? Qui manipule ? Qui tire les ficelles ?

Avec Trois vies par semaine, Michel Bussi tire les ficelles de ses marionnettes avec une grande habileté pour nous livrer une fois de plus un très bon thriller.

Pour tirer les fils de ce nouveau suspense qui mêle les thèmes de l’exil, la vengeance, la multiplicité d’une vie… qui de mieux placé que le roi du twist ?

Vous le savez si vous me lisez depuis longtemps, Michel Bussi est mon auteur de thrillers préféré. Chaque année, je suis au rendez-vous de son nouveau roman, cette année ne fait pas exception et si j’ai beaucoup aimé ce récit, je dois reconnaître que ce n’est pas mon préféré.

Pour autant, ce dernier cru est comme toujours addictif en diable. Difficile de reposer ce roman une fois entamé, on n’a qu’une envie, connaître le dénouement et voir à quel point, une fois encore, Michel Bussi nous a berné car l’auteur a le don de captiver ses lecteurs, les manipuler et les perdre pour mieux les conduire au dénouement.

C’est dire si l’auteur joue avec nous et on aime ça. « Trois vies par semaine », comment est-ce possible ? Habiter trois villes différentes ? Posséder trois identités reconnues ? Aimer trois femmes intensément ? Un titre qui nous laisse échafauder différentes hypothèses sauf la bonne.

Avec un titre pareil, il fallait beaucoup d’acteurs pour entretenir le mystère, aussi bien du côté du lecteur que de celui des personnages. Des personnages si différents les uns des autres, parfois attachants, parfois repoussants, tantôt pleins d’empathie et tantôt cruels et monstrueux.

L’ambiance de ce livre repose en partie sur la personnalité de ces personnages, et sur le mystère autour de la mort de Renaud Duval. Suicide ? Meurtre ? Et pourquoi ces trois identités ?

Avec Michel Bussi, géographe de profession, on voyage toujours : Charleville-Mézières et Bogny sur Meuse dans les Ardennes, Florac en Lozère, Paris, Prague, Paris … que de lieux gardiens de secrets, témoins d’énigmes à élucider.

Lire « Trois vies par semaine » c’est s’embarquer dans une aventure rythmée par l’action, la complexité d’une enquête menée par la capitaine Katel Marelle plus déterminée que jamais à résoudre une énigme épineuse.

Un récit où l’auteur fait durer le suspense, brouillant les pistes à souhait. C’est enfin évoluer dans l’univers des marionnettes dont on ne sait qui tire les ficelles. Et c’est surtout un très bon moment de lecture !

Belette qui m’a accompagnée dans cette lecture est un peu moins enthousiaste que moi mais elle a bien apprécié dans l’ensemble, je vous invite à découvrir son avis ici.

8 commentaires sur “Trois vies par semaine – Michel Bussi

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