Takako a le coeur brisé lorsque Hideaki, l’homme qu’elle aime, lui annonce ses fiançailles. Dévastée, la jeune femme ne supporte plus de le croiser au travail et démissionne.
Takako a bien du mal à remonter la pente… jusqu’au jour où elle reçoit un coup de téléphone de son oncle Satoru, qu’elle n’a pas revu depuis de nombreuses années.
L’homme, un peu excentrique, est à la tête d’une vieille librairie d’occasion, implantée à Jinbôchô, le quartier des bouquinistes à Tokyo.
Il lui propose de venir l’aider, et même de s’installer au premier étage de la boutique. Voyant enfin l’avenir lui sourire, Takako accepte et découvre parmi tous ces livres un nouveau langage qui lui était jusque-là inconnu…
Satoshi Yagisawa nous propose avec La librairie Morisaki, un feel-good book à la sauce nippone. Nous suivons Takako qui fait face à un chagrin d’amour avec toute la pudeur dont font preuve les japonais. Elle a beau ne pas s’épancher, elle tombe dans une dépression qui la cloue au lit nuit et jour.
Mais grâce à son oncle, les autres commerçants, les amitiés qu’elle parvient à nouer, elle arrivera à s’ouvrir de nouveau aux autres et reprendra sa vie en main.
J’ai beaucoup aimé la première partie de ce roman, qui a pour cadre la librairie, une histoire toute en douceur portée par Takako qui inspire beaucoup d’empathie.
On a envie qu’elle se retrouve, se reconstruise, qu’elle finisse par voir la vie en rose et qu’elle est enfin une vie amoureuse digne de ce nom.
La galerie de personnages secondaires est intéressante car les protagonistes sont différents, tantôt joyeux, timides, bavards ou taiseux. Tous auront leur importance sur le chemin de la renaissance de Takako, en particulier son oncle qui se révèle très protecteur et aimant. Leur relation est très belle et touchante.
La seconde partie qui traite surtout de la relation entre Takako et sa tante m’a semblé moins nécessaire, j’aurai préféré que l’on reste dans la libraire et la littérature.
Reste que ce roman traite de sujets importants tels que la dépression, l’amitié, la famille et l’amour et que plonger dans la culture japonaise est très dépaysant.
des livres, des livres ! 
Malgré cette petite baisse de régime avec une suite qui a moins correspondu à tes attentes, je reste très tentée par ce mélange de feel good, livres et sensibilité japonaise.
Alors hop wishlist !
C’est une lecture agréable, je ne la regrette pas et je suis contente que tu la mette dans ta wishlist 😉
Il est dans ma wish list et la première partie a tout pour me plaire comme la belle relation entre l’héroïne et son oncle.
Tu te feras ton propre avis lorsque tu le liras 😉
J’ai trouvé que cette lecture manquait de saveur et de finesse. Tout est dit, rien ne se laisse deviner. C’est dommage. Et effectivement, la composition en deux récits est bizarre et ne rend pas la lecture fluide.
C’est attendu c’est vrai mais ça ne m’a pas gênée, ce que je trouve très réussi c’est la relation nièce/oncle, c’est ce qui m’a vraiment plu ici