Le tourbillon de la vie – Aurélie Valognes

Aurélie Valognes croque la famille contemporaine avec humour et émotion. Ses comédies, Mémé dans les orties, En voiture, Simone !, Minute, papillon !, Au petit bonheur la chance ! et La Cerise sur le gâteau, véritables phénomènes populaires, ont conquis le cœur de millions de lecteurs et lectrices à travers le monde : des best-sellers qui se partagent de génération en génération.

Le temps d’un été, Arthur et son petit-fils rattrapent les années perdues. Plus de 60 ans les séparent, mais ensemble ils vont partager les souvenirs de l’un et les rêves de l’autre. Le bonheur serait total si Arthur ne portait pas un lourd secret.

Le tourbillon de la vie me permet de renouer avec Aurélie Valognes. Je ne suis pas une inconditionnelle de cette autrice, certains de ses romans m’horripilent tant je les trouve caricaturaux mais d’autres savent me toucher, et celui-ci fait indéniablement partie de cette seconde catégorie.

C’est un roman sur le temps qui passe, la transmission et les plaisirs simples qui font le sel de la vie. Et surtout, une histoire intergénérationnelle qui met en lumière la belle relation qui unit un grand-père et son petit-fils de soixante-dix ans son cadet.

Arthur était un comédien célèbre, plus occupé par ses rôles au théâtre et au cinéma que par sa vie de famille. Sa femme le quittera et emmènera Nina, leur fille unique, et il ne pourra jamais investir son rôle de père.

Pas question, qu’il passe à côté de Louis, avec lui il veut tout rattraper et avec qui il entend bien passer un été inoubliable, le dernier avant que sa maladie ne le rattrape.

J’ai été bouleversée par ce récit, autant par les chapitres racontés par un narrateur extérieur, que par les lettres écrites par Arthur, adressées à son petit-fils Louis, et insérées tout au long du récit.

J’ai souvent eu la larme à la l’œil, sans doute parce que j’avais une très étroite relation avec mon grand-père et que j’ai été dévastée à sa mort, alors cette histoire a résonné très fort en moi jusqu’au point final.

Louis, huit ans, m’a émue par ses réparties, sa façon de voir la vie et la maladie de son grand-père, sa grande maturité déjà. Sa naïveté, ses commentaires réconfortants ainsi que les mots qu’il comprend souvent de travers allègent la tristesse et la nostalgie qui émanent souvent du roman. 

Aurélie Valognes nous livre une histoire toute en émotions et en tendresse dans laquelle la maladie tient une grande place, mais aussi les regrets, le pardon et l’amour. Je vous le recommande !