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Le jour où elle a pris son envol – BeKa, Marko & Maëlla Cosson

Depuis sa rencontre avec Antoine, le sage-épicier, Clémentine a changé pas mal de choses dans sa vie. Mais elle n’a toujours pas trouve ce qu’elle cherchait : le bonheur et l’apaisement. Quand elle retourne à l’épicerie, Clémentine fait la connaissance de Simon, un physicien apiculteur ami d’Antoine. Grâce à lui, Clémentine va entrevoir tous les chemins de vie possibles qui s’offrent à elle. Mais comment faire pour trouver le bon ? Pour le savoir, une seule solution… essayer !

Deux ans ont passé depuis sa rencontre avec Antoine, l’épicier philosophe. Clémentine n’est plus cette jeune citadine effacée qui se laissait toujours marcher sur les pieds.

Elle a semble-t-il tout ce dont elle a un besoin : un job, un appartement et un petit ami mais elle ne s’épanouit pas, toujours en quête à donner du sens à sa vie. Elle fait du yoga, de la médiation, en vain.

Clémentine décide de retourner voir Antoine dans son épicerie mais trouve à la place un apiculteur du nom de Simon, en charge de l’épicerie et de la maison pendant qu’Antoine parcourt le monde.

Il lui indique qu’il y a toute une série de chemins possibles afin qu’elle puisse progresser dans sa vie et lui propose d’embarquer pour l’Allemagne afin de rencontrer son premier professeur…

Après les romans feel-good, voilà la bande dessinée positive. Je dois vous avouer que les livres de développement personnel, la méditation, le zen, le yoga, etc, ce n’est vraiment pas ma tasse de thé, peut-être parce que je ne ressens pas le besoin de me mettre en position du lotus pour passer mes problèmes au crible et que je préfère la parole au silence.

Je ne suis donc clairement pas la cible pour ce genre de titre et pourtant, j’avais été charmée par Le jour où le bus est reparti sans elle, premier tome de la série.

Je pensais donc être toute aussi séduite par Le jour où elle a pris son envol mais il n’en a rien été. Trop semblable au premier opus, ce second volume fait redite des propos tenus précédemment et je l’ai trouvé plus agaçant que ressourçant, trop bavard aussi.

Si le scénario est pour moi simple et sans saveur, sans aucun réalisme car je veux bien qu’on plaque tout pour aller à Berlin, en Norvège, à Bali, au Japon… il faut tout de même un sacré budget pour que peut-être Clémentine trouve un jour sa voie !

Heureusement, j’aime toujours autant les dessins de Marko mis en couleur avec talent par Maëla Cosson, ce qui a un peu sauvé ma lecture.

Vous l’aurez compris, un second tome très décevant et dont on aurait pu se passer, qui ne clôt pas les aventures de Clémentine mais qui les achèvent pour moi car je ne compte pas poursuivre cette série après le fiasco de ce second tome.

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