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Enquête étrusque au Louvre – Carole Declercq

Agrégée de lettres et de langues anciennes, Carole Declercq est enseignante. Elle est l’auteure de plusieurs romans qui connu un beau succès, notamment Ce qui ne nous tue pas. Elle signe ici un roman policier d’une plume intelligente et drôle.

Fougueuse et indépendante, Anna Stein vient d’ouvrir un cabinet d’expertise d’art à Paris, mais sa jeunesse et son sale caractère font grincer bien des dents.

Alors, quand le milliardaire François Borelli lui demande d’inventorier sa collection, c’est enfin la reconnaissance qu’elle attendait.

Mais quelques jours plus tard, Borelli est retrouvé mort. Malade, il avait certes déjà un pied dans la tombe, mais ne l’y aurait-on pas un peu précipité ?

Lorsque d’autres cadavres s’invitent dans l’entourage du collectionneur, Anna est obligée de mener l’enquête.

Aidée par un extravagant lord anglais, courtisée par un policier italien et poursuivie par son ancien amoureux, la jeune femme ne sait plus où donner de la tête.

Pourtant, elle doit garder les idées claires. Car dans les eaux troubles du trafic d’art, à vouloir déterrer d’inavouables secrets, elle risque d’être la prochaine victime…

Vous avez du remarquer que les cosy crimes est un genre que j’aime beaucoup et surtout bien avant que ça devienne tendance ! Mais comme c’est très à la mode, les éditeurs font feu de tout bois et comme je suis curieuse, je cède facilement à la tentation et c’est ainsi qu’Enquête étrusque au Louvre a atterri dans ma PAL pour en sortir aussitôt !

Point de campagne anglaise dans cette nouvelle série mais Paris puisque Carole Declercq est française. Pour le reste, l’autrice respecte plutôt bien le cahier des charges inhérent à ce genre en nous proposant une héroïne qui enquête sans appartenir à la police, secondée par un antiquaire anglais, de l’humour et une ambiance plutôt feel-good.

Tous les codes sont là et pourtant je ressors de cette lecture un peu déçue car j’en attendais davantage ! Tout d’abord : le Louvre, on n’y met à aucun moment les pieds ! Les étrusques, sont bien évoqués, mais on apprend rien à leur sujet alors que clairement ça m’aurait intéressé.

Tout comme j’aurai aimé en savoir davantage sur le monde de l’art et notamment sur le métier de l’héroïne qui est tout de même survolé. Autre déception : le premier meurtre intervient dans la deuxième moitié du roman et l’enquête à proprement parler démarre cinquante pages avant la fin !

Alors certes nous sommes dans un premier tome et tous les premiers tomes sont très introductifs mais tout de même, je suis clairement restée sur ma faim.

Il y a malgré tout des points positifs : les personnages sont tous un peu farfelus et plutôt attachants, l’intrigue policière est assez bien ficelée avec plusieurs suspects à la clé et des mobiles probables, j’avais des soupçons mais l’autrice a bien mené son suspens jusqu’au bout !

Vous l’aurez compris, malgré ses atouts, je ne suis pas entièrement séduite par cette nouvelle série et honnêtement je ne pense pas la poursuivre à l’avenir.

Ma copinaute Belette qui n’affectionne pas particulièrement ce genre et n’attendait rien de cette lecture a été davantage séduite que moi, son avis ici !

2 commentaires sur “Enquête étrusque au Louvre – Carole Declercq

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