Annie Jay est une autrice de romans historiques. Elle a reçu de nombreux prix et trois de ses romans sont recommandés par l’Éducation nationale. Marine Gosselin a réalisé les couvertures de nombreux romans et albums, dont dernièrement celles de la série Les Orphelins de métal chez Lumen.
Le roi de la cour des Miracles a été arrêté ! Pour Arno et Pernelle, la nouvelle a un doux goût de liberté… Mais Nostradamus s’inquiète : Melchior est le seul à connaître les origines de son jeune valet. S’il est condamné, son secret disparaîtra avec lui à jamais…
Vite, il faut le faire parler ! Cependant, même les fers aux pieds, un truand reste un truand. Depuis sa sinistre cellule, Melchior leur rit au nez, avant de proposer au médecin et à Arno un bien terrible marché.
Qu’ils l’aident d’abord à s’échapper, alors, seulement, il leur révèlera la vérité…
Le prisonnier du Châtelet est le quatrième opus de la série consacrée à Arno le valet de Nostradamus écrite par Annie Jay pour les 8 ans et plus. On reprend l’histoire où on l’avait laissé et nous retrouvons les différents protagonistes de cette saga : Arno, le nouveau valet de Nostradamus, un enfant plein de ressources, qui connaît Paris comme sa poche. Son amie Pernelle, fille de voleurs, qui vit dans la Cour des Miracles.
Nostradamus, le célèbre médecin et astrologue de la Renaissance, dont les Prophéties font encore tant parler. Et Lucas, valet du roi, qui va prêter main-forte à Arno.
Chaque tome nous permet d’en apprendre davantage sur ce qui est le fil rouge de la série : la réelle identité d’Arno, confié par sa mère à Melchior, le roi de la cour des Miracles. Dans ce nouvel opus, on apprend donc un nouvel indice qui va certainement permettre à nos héros de connaître un jour le fin mot !
L’histoire, mêle personnes ayant réellement existé (Nostradamus, Catherine de Médicis, le roi Henri II…) et personnages de papier, est menée tambour battant, idéale pour les enfants qui trouveront dans cette intrigue de l’aventure, du mystère et des secrets, le tout dans un Paris de la Renaissance criant de vérité. Autant de chouettes ingrédients pour passer un bon moment de lecture.
Le contexte historique est de qualité, le vocabulaire est riche et emprunte aussi à l’époque quelques mots, expliqués en bas de page. Il y a suffisamment de rebondissements, de courses poursuites, de bagarres pour que les jeunes lecteurs ne s’ennuient pas une seconde et apprennent une foule de choses sans s’en rendre compte.
Albin Michel a fait un chouette travail éditorial : l’objet livre est très joli, la police de caractère est bien ronde, offrant un vrai confort de lecture et les enfants ont à leur disposition un super marque-page : la silhouette découpée d’un des protagonistes de la saga.
Cerise sur le gâteau : les nombreuses illustrations en couleurs de Marine Gosselin, vraiment très jolies, sont un vrai plus car elles permettent une aération du texte, rendant la lecture plus aisée, notamment pour ceux qui ont plus de difficultés à lire.
Vous l’aurez compris, un quatrième tome réussi tant sur le fond que sur la forme, je retrouverai avec grand plaisir les protagonistes de cette série dans la suite de leurs aventures !
des livres, des livres ! 
Alors, si c’est réussi… ! 🙂
Mais oui 😊
Yes alors !