Littérature américaine

Les lumières de Cape Cod – Beatriz Williams

Lu dans le cadre du Mois américain

Auteur de romances historiques écrites sous pseudo, Beatriz Williams a véritablement rencontré le succès avec L’Été du cyclone (Belfond, 2015), son deuxième roman signé sous son nom, le premier publié en France, qui s’est hissé rapidement en tête des best-sellers sur les listes du New York Times. Il est suivi de La vie secrète de Violet Grant, paru en 2016 chez le même éditeur. Elle vit dans le Connecticut aux États-Unis.

Christina Schuyler était prédestinée : une éducation dans les meilleures écoles de New York, un mariage de rêve avec un beau parti et un chemin tout tracé vers la Maison Blanche.

Car rien ne semble pouvoir arrêter l’ascension fulgurante de son mari, Frank Hardcastle. Bientôt, c’est sûr, Tiny sera la nouvelle First Lady. Seule ombre au tableau : Tiny a déjà plusieurs fausses couches et se désespère de ne pas mener une grossesse à terme.

Mais une série d’événements va venir assombrir le ciel bleu de Cape Cod, où les Hardcastle ont établi leur QG. C’est d’abord l’arrivée de Pepper, la cadette des sœurs Schuyler, écervelée et insolente.

Puis une lettre anonyme, menaçant la réputation de Tiny et de son époux. Enfin, les retrouvailles inattendues avec le séduisant cousin de Frank. Un homme que Tiny a aimé autrefois…

Combien de temps avant que l’image de l’épouse modèle se fissure ? Dans la course au pouvoir suprême, les sentiments ont-ils une place ?

Après mon énorme coup de coeur pour La vie secrète de Violet Grant, premier volet de la série consacrée aux soeurs Schuyler, j’étais impatiente de retrouver Beatriz Williams et découvrir la soeur ainée de Vivian, Christina, avec Les lumières de Cape Cod.

Et je dois bien avouer que j’ai été moins charmée par cet opus que le précédent même si l’ambiance des sixties et l’histoire en elle-même rappellant celle des Kennedy m’a plutôt plu mais il m’a manqué un petit quelque chose pour être tout à fait emportée.

L’héroïne est plutôt attachante et ne manque pas d’intérêt : coincée dans un rôle de femme parfaite, on découvre une femme docile et fragile, cachant une forte personnalité.

Conditionnée depuis sa plus tendre enfance à répondre aux exigences de sa mère et à se marier à un bon parti, elle découvre que le pouvoir, le luxe et les apparences ne sont pas toujours le plus important.

Beatriz Williams oscille entre deux époques très proches : 1966, Tiny est mariée et fait l’objet d’un chantage par le biais de photos compromettantes ; et 1964, les semaines précédant son mariage alors qu’elle rencontre Caspian, le cousin de son fiancé dont elle tombe amoureuse.

Dans ce monde d’apparence, les secrets de famille, l’hypocrisie et les dissimulations au sein de la bonne bourgeoisie américaine, sont nombreux et on voit notre héroïne louvoyer comme elle le peut dans ce panier de crabes.

Globalement, j’ai apprécié cette histoire qui se lit toute seule et m’a tenu en haleine jusqu’au bout, je compte donc bien découvrir le dernier volet consacré aux soeurs Schuyler, Une maison sur l’océan, qui a pour héroïne la piquante Pipper !

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