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La danse des illusions – Brigitte Aubert

Brigitte Aubert est née à Cannes en 1956. Programmatrice de cinéma, elle a également publié une quinzaine de thrillers (aux Editions du Seuil), dont La mort des bois qui a obtenu Le Grand Prix de Littérature Policière, en 1997, et , avec sa co-auteur G.Cavali autant de romans policiers et d’héroïc fantasy pour la jeunesse. Elle s’essaye aujourd’hui au polar historique.

Lors de l’extraordinaire vague de froid qui s’abat sur Paris pendant l’hiver 1895, le jeune reporter Louis Denfert découvre le corps sans vie d’un petit ramoneur en bord de Seine.

L’enfant n’a pas succombé à une mort naturelle et Louis apprend bientôt qu’une rumeur enfle dans les bas-fonds de la capitale : un homme en frac et en haut-de-forme, surnommé le Vicomte, rôderait dans Paris, attirant les enfants des rues à bord de son fiacre sous prétexte de leur montrer un fabuleux jouet optique…

Tandis que les inventeurs de tout poil se livrent une bataille acharnée pour mettre au point le cinématographe, l’intrépide reporter se lance dans une traque sans merci, du Moulin-Rouge aux ors délabrés du carnaval de Venise, à la recherche d’une mystérieuse caméra et d’un pervers assoiffé de sang.

Mais dans les brouillards méphitiques de la lagune, il s’avère plus insaisissable qu’un démon…

Après Le miroir des ombres, place à La danse des illusions, second opus de la série consacrée à l’intrépide journaliste Louis Denfert, signé Brigitte Aubert.

A l’instar du premier tome, j’ai beaucoup aimé cette intrigue policière qui nous mène de Paris à Venise sur les traces d’un tueur en série même si je regrette les longueurs et les schémas narratifs sont un peu trop proches similaires : à savoir la course au cinématographe et un tueur en série particulièrement sadique et sanguinaire qui va entraîner notre héros et ses amis jusqu’en Italie mais c’est mon seul bémol.

Formidablement bien documenté, ce polar historique renferme tout ce que j’apprécie dans ce genre : un contexte historique de qualité, une intrigue bien troussée, un suspense jusqu’au bout, des personnages attachants que j’aurai plaisir à retrouver dans les tomes suivants puisqu’ils sont tous dans ma pal !

Dès les premières pages, j’ai été happée par cette histoire qui met en lumière la dure condition des enfants vendus ou abandonnés, sous la coupe de souteneurs ou de caïds sans merci, condamnés à devenir voleurs ou prostitués et dont personne ne se soucie.

Brigitte Aubert mêle habilement fiction et réalité historique, personnages réels et de papier. Les rebondissements et les fausses pistes viennent agrémenter une intrigue classique mais efficace qu’on suit avec plaisir de la première à la dernière page.

Malgré mes petits bémols, je vous conseille cette série méconnue que je compte poursuivre en octobre, vous retrouverez donc Louis Denfert et ses acolytes dans quelques semaines sur le blog !

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