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Le clan des Otori tome 1 Le silence du rossignol – Stéphane Melchior & Benjamin Bachelier

Passionné par les mythologies, Stéphane Melchior fait de longues études d’histoire de l’art avant d’écrire ses propres histoires. Aujourd’hui scénariste, il imagine des films d’animation et participe à l’écriture de courts et de longs métrages pour le cinéma ou la télévision. Après des études aux Beaux-Arts d’Angoulême, Benjamin Bachelier s’initie au film d’animation et à l’illustration. Il publie en 2013, avec Stéphane Melchior, une adaptation très remarquée de Gastby le magnifique. Artiste multiple, Benjamin Bachelier est également peintre.

Au XIVᵉ siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takeo grandit au sein d’une communauté paisible qui condamne la violence. Les Invisibles sont chrétiens et pourchassés. Sa communauté est massacrée par les hommes d’Iida, chef du clan des Tohan.

Takeo est le seul rescapé sauvé mais il a blessé par Iida qui lance des guerriers à ses trousses pour le tuer. Sauvé par le sire Shigeru, du clan des Otori, Takeo se trouve plongé au cœur de luttes sanglantes entre les seigneurs de la guerre.

Il doit suivre son destin. Mais qui est-il ?

J’avais acheté cet automne Le silence du rossignol, premier tome de cette célèbre trilogie du Clan des Otori en version roman pour mon fils aîné, passionné par le Japon, dans l’idée de le lire aussi.

Nous n’avons pas eu le temps de le faire ni l’un ni l’autre mais nous avons pu découvrir l’histoire grâce à cette adaptation graphique signée Stéphane Melchior au scénario et Benjamin Bachelier aux illustrations.

Je ne saurai donc vous dire si cette version bande dessinée est fidèle au roman mais j’ai trouvé l’intrigue bien construite, ponctuée de rebondissements et bien intéressante à suivre.

Dès les premières pages, j’ai été emportée dans ce japon médiéval imaginaire et je me suis attachée à Takéo et à son père adoptif Shigeru, tant et si bien que je l’ai lu d’une traite.

Le jeune homme se révèle doté de pouvoirs surnaturels et animé par un fort désir de vengeance que Maître Shigeru, qui l’a adopté, tentera de canaliser.

En parallèle à l’histoire de Takéo, on suit Shirakawa Kaede, une belle jeune fille otage du clan Tohan qui a la réputation de mener à la mort les hommes qui s’intéressent de trop près à elle.

Les dessins de Benjamin Bachelier ne sont pas ceux que je préfère même si j’ai beaucoup aimé son utilisation des couleurs. Je lui reconnais un talent certain mais j’ai tout de même eu du mal à reconnaître les différents personnages au fil des pages tant les visages se ressemblent, ce qui a un peu nui à ma compréhension de l’histoire et à mon plaisir de lectrice.

Néanmoins, voici un premier tome prometteur qui m’a donné envie de découvrir le roman de Lian Hean qui est dans ma PAL !

Et vous, avez-vous lu Le clan des Otori ?

Un grand merci aux éditions Gallimard Bande Dessinée et à Babelio pour leur confiance !

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