Littérature anglaise

Le Nightingale sous le givre – Donna Douglas

Passionnée par la lecture et l’écriture, Donna Douglas a publié son premier roman à l’âge de 40 ans. Sa série sur les infirmières du Nightingale, dont Les filles du Nightingale est le premier tome, est best-seller du Sunday Times. Donna Douglas est née et a grandi à Londres, mais vit maintenant dans le York avec son mari. 

Alors que le jour de Noël 1941 approche à grands pas, les infirmières du Nightingale doivent affronter l’hiver le plus rude de leur vie.

Avec les pénuries qui sévissent un peu partout et les bulletins de nouvelles qui annoncent toujours plus de défaites et de pertes humaines, le peuple britannique est las et démoralisé… et l’hôpital Nightingale ne fait pas exception à la règle.

Avec l’arrivée imminente du jour de Noël, même la quiétude et la sérénité de la campagne ne pourront protéger le cœur des filles du Nightingale…

Le Nightingale sous le givre est le septième et dernier tome de la saga signée Donna Douglas paru en français mettant en scène les apprenties infirmières du Nightingale, un hôpital londonien de 1936 à 1945.

En dépit d’une horrible traduction, des fautes de frappe, d’orthographe et de conjugaison, le récit proposé par Donna Douglas est tellement passionnant, que je passe sur ces défauts dont n’est pas responsable l’autrice.

Ce récit est addictif en diable et une fois commencé, difficile de le lâcher tant j’étais, une fois encore, prise par l’histoire, charmée par les héroïnes, toutes très différentes, mais très bien dessinées par l’autrice qui ne tombe jamais dans la caricature.

Tome après tome, je ne me lasse pas de retourner au Nightingale tant les récits diffèrent d’un volume à l’autre, notamment grâce aux personnages que l’autrice fait évoluer, disparaître et apparaitre au gré des opus.

Au fil du récit, on partage leurs joies et leurs difficultés au sein de l’hôpital ou de leur famille et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il s’en passe des choses, on ne s’ennuie jamais. Changement de décor cette fois-ci, on quitte le Nightingale pour Billinghurst, le village de lady Amelia où un hopital de campagne a vu le jour.

Dans ce tome on retrouve donc Millie, veuve depuis peu, qui se sent dépassée par les événements alors qu’elle fait de son mieux pour gérer le domaine familial. C’est alors que son ancienne vie au Nightingale surgit du passé, tout comme un amour qu’elle croyait perdu à jamais…

Jess a beaucoup de mal à accepter son affectation dans un hôpital de campagne, elle qui était habituée à la vie trépidante de l’est de Londres et au rythme effréné de la ville.

Et Effie se retrouve exilée dans ce village paisible, mais le calme de cette nouvelle vie ne dure pas. Bientôt, un soldat charmant et beau parleur vient mettre un peu de piquant dans son quotidien.

J’ai été ravie de retrouver ces trois héroïnes que j’aime beaucoup mais aussi William Treymane, médecin au Nightingale, propulsé chef d’escadron, qui s’empare au nom de l’armée du domaine de Millie.

Comme toujours, au-delà des histoires de coeur que vivent nos héroïnes, leurs amitiés, leurs bonheurs et malheurs, l’autrice travaille sa trame historique avec les combats aériens.

Cette fois-ci nos protagonistes sont plongés au coeur de la guerre avec les victimes du conflit, les aviateurs anglais et canadiens, qui paient un lourd tribut au conflit.

Ce septième opus, dernier traduit en français, apporte son lot de surprises et de rebondissements et se clôt en beauté, je ne pouvais pas rêver meilleur dénouement.

J’ai beaucoup aimé, une fois encore, cette histoire. C’est une série dont je ne me suis pas lassée au fil des mois et que je quitte à regret ! C’est une saga dont je n’attendais rien et c’est au final une excellente surprise, je vous la conseille chaudement.

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