Littérature jeunesse

Dernière séance avant minuit – Christopher Edge

Lu dans le cadre du challenge A year in England :

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Penelope, treize ans, est propriétaire du magazine Le frisson illustré et écrit de passionnantes et terrifiantes histoires. Le cinématographe est alors à ses prémices et lorsqu’un mystérieux cinéaste propose de faire une adaptation de l’une de ses histoires effrayantes, Penelope se méfie. Le tournage commence, mais bien vite, d’étranges événements se produisent, et tout bascule lorsque Penelope se retrouve prise au piège dans sa propre histoire. Qui est vraiment ce cinéaste ? Pourra-t-elle découvrir ce qu’il lui veut avant qu’il ne soit trop tard ?heart_4auteur-editeur-pagesderniere-seance-avant-minuit-christopher-edge

Londres, 1900. Penelope Tredwell, prolifique directrice du magazine Le frisson illustré à seulement 13 ans, vient d’assister à une séance du cinématographe à la foire, en compagnie de son fidèle ami Alfie.

Le jeune garçon est enthousiaste mais Penelope est plus réticente, elle ne voit pas l’intérêt de regarder des films alors que la lecture est tellement plus passionnante puisqu’elle laisse la place à l’imagination.

Et Penelope sait de quoi elle parle puisque cela fait plusieurs années déjà qu’elle écrit des histoires policières qu’elle signe sous le nom de Montgomery Flinch, devenu célébrissime. Son magazine se vend comme des petits pains et l’auteur est réclamé dans tout Londres. A tel point qu’elle a du engager un obscur comédien au chômage, Monty Maples, qui va se glisser dans la peau de l’écrivain pour l’incarner avec brio.

C’est alors que Edward Gold va faire son apparition. A la tête de la Société du Cinématographe Alchimique, il veut porter à l’écran L’héritière des ténèbres, l’une des histoires de Montgomery Flinch et demande à l’auteur lui-même de jouer le premier rôle.

Maples saute de joie, lui qui rêve de fouler les planches à nouveau, et voit dans ce projet l’occasion de briller dans un nouveau rôle. Wigram, l’homme de loi de Penelope lui conseille de refuser mais la jeune fille accepte à son plus grand étonnement, émerveillée par les prouesses du Véritoscope, qui a le don de filmer d’une façon incroyable…

Vous vous souvenez peut-être que j’avais adoré le premier volume mettant en scène l’intrépide et talentueuse Penelope dans Douze minutes avant minuit, j’ai donc été ravie de la retrouver dans la suite de ses aventures, tout aussi réussie d’ailleurs !

Christopher Edge a le don de nous tenir en haleine, de nous plonger dans une atmosphère vintage et effrayante qui rappelle beaucoup les films muets sans jamais tomber dans le morbide, ce qui rend ce roman non seulement palpitant pour les jeunes lecteurs mais aussi pour les adultes.

Ce second tome nous plonge donc dans l’univers balbutiant du cinématographe, qui a l’époque n’a pas bonne presse et se joue uniquement dans les cirques et foires européennes.

Penelope est confrontée aux affres de la création : non seulement son acteur veut remonter sur les planches et faire capoter ainsi le personnage de Finch, ce qu’elle ne peut accepter mais elle va aussi voir Gold transformer son histoire pour l’adapter à sa sauce, ce qu’elle a encore plus de mal à accepter. Ce qu’elle voit en effet  à l’écran est très éloigné de l’histoire qu’elle a écrite, ce qui la trouble au plus haut point.

Le roman fait aussi la part belle à Monty Maples, le comédien qui prête ses traits à Montgormery Finch mais qui rêve de briller en tant qu’acteur. Une suite qui tient donc toutes ses promesses !

19 commentaires sur “Dernière séance avant minuit – Christopher Edge

  1. J’avais bien aimé le premier tome de cette série mais je n’ai toujours pas essayé le second. Ton billet fait envie. Mais je ne sais pas quand je le sortirai de ma PAL.

  2. Jolie découverte, même si ce n’est pas trop trop mon style de lecture. L’histoire est mignonne et j’aime beaucoup la couverture…

  3. Cela fait un moment que l’on me parle de cette série et je ne me suis toujours pas décidée ! Je sais que Lou aime beaucoup également les romans de Christopher Edge. C’est vrai que les couvertures sont vraiment très belles.

    1. Que tu crois, je pense au contraire que ça te plairait mais je sais que ton TAL te donne du fil à retordre et que tu ne peux pas tout noter 😀

      1. Je sais, mais je préfère me dire que ce n’est pas pour moi pour ne pas me faire mal… Mon TAL est gargantuesque, énorme, c’est un roc, c’est un pic, c’est un cap, que dis-je c’est un cap, c’est une péninsule !

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