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Le club des prédateurs tome 1 : The Bogeyman – Valérie Mangin & Steven Dupré

Lu dans le cadre du Mois anglais :

mois-anglais

Engoncée dans ses habitudes de petite fille très riche, Liz accepte un système régi par les plus forts. D’autant qu’elle côtoie régulièrement ce beau monde, les dignes représentants d’un pouvoir dur mais juste. Qu’une enfant de 12 ans se fasse pendre en place publique ne l’étonne guère. Elle s’en émeut un peu, mais qui pourrait lui ouvrir les yeux ? Et pourquoi pas ce petit gredin de Jack ? Jack, un joli gars qu’elle a rencontré sur le lieu de l’exécution et qui lui a tapé dans l’oeil. Et sérieusement encore… au point d’accepter de lui parler, de l’écouter… de l’accompagner. Alors qu’avec son attirail de ramoneur, sûr que c’est un malfrat ! Mais elle n’a pas froid aux yeux, la petite. Dans son donjon cossu, elle n’a peur de rien, pas même du Bogeyman, le  » croquemitaine « .heart_3auteur-editeur-pagesle-club-des-predateurs-tome-1-le-bogeyman-mangin-dupre

Londres, 1865. La jeune et riche héritière Liz assiste à sa première pendaison, en mangeant des sandwichs au concombre dans sa voiture. Elle a bon cœur et prend en pitié la condamnée à mort, tout juste âgée de 12 ans, mais sa mère a tôt fait de la reprendre, qu’elle n’ait crainte, la misérable a mérité son sort.

Jack, déguisé en ramoneur pour mieux détrousser les bourgeois, assiste aussi à l’exécution, c’est ainsi qu’ils vont faire connaissance. Le garçon s’est enfui de l’orphelinat où il avait été placé après l’assassinat de son père et il est à la recherche de celui qui l’a envoyé dans le royaume des ombres, le bogeyman.

Liz se moque de lui, voyons le croquemitaine n’existe pas ! Mais les enfants pauvres des quartiers misérables qu’elle visite avec sa mère pour les bonnes œuvres, savent bien qu’il existe et qu’ils sont tous menacés de finir dans son donjon cossu…

Lorsque j’ai réservé cette bande dessinée à la médiathèque, je pensais, à tort, qu’elle était destinée aux enfants. Heureusement pour moi, je l’ai lu avant d’avoir l’idée de la mettre entre les mains de mes garçons, car clairement cette histoire n’est pas à mettre entre toutes les mains et certainement pas dans les leurs !

A l’image de la couverture, ce roman graphique est sombre par ses planches signées Steven Dupré dans les tons foncés, voire noires, mais aussi par son histoire, carrément macabre pour finir par devenir totalement glauque. J’ai même terminé ma lecture au bord de la nausée.

Je n’ai pas aimé ma lecture, non pas que ce premier volume du Club des prédateurs soit mauvais mais l’histoire est trop cruelle pour mon petit cœur de lapin, qui s’émeut dès qu’il s’agit d’enfants assassinés.

Valérie Mangin qui signe le scénario met au cœur de son histoire la différence de vie entre enfants pauvres et enfants riches, un thème qui n’est pas nouveau mais l’histoire du Bogeyman, digne d’un film d’horreur m’a glacé d’effroi lorsque j’ai compris qui était ce Bogeyman et le sort qu’il réserve aux enfants pauvres dont les parents sont persuadés qu’ils sont envoyés au vert, pour accomplir un travail moins pénible qu’à l’usine.

La jeune Liz est naïve et malgré l’éducation sans pitié inculquée par sa mère, elle a bon cœur et va naturellement vers les enfants pauvres. Sympathique, Jack l’est aussi et on a plaisir à suivre les deux enfants jusqu’au dénouement de ce premier opus.

Comme je le disais plus haut, j’ai refermé ce volume au bord de la nausée, je ne pense pas lire la suite. Une bande dessinée qui n’est pas destinée aux âmes sensibles, vous l’aurez compris !

12 commentaires sur “Le club des prédateurs tome 1 : The Bogeyman – Valérie Mangin & Steven Dupré

  1. C’est sûr que lorsqu’une BD/un livre ne correspond pas à nos attentes, difficile de l’apprécier, surtout quand on s’attend à un histoire pour les jeunes, et que cela s’avère glauque et macabre. Mais me voilà prévenue, et peut-être que je lirai cette BD un jour.
    Merci pour ton retour, j’espère que tu n’auras pas de mauvaise surprise la prochaine fois.

  2. Ok, mais celui qui n’a pas un petit coeur de lapin, tu penses qu’il ou elle appréciera la bédé ?? Genre un Cannibal Lecteur qui a dans ses sujets passionnants de table les meurtres de Whitechapel ?? 😀

  3. J’ai beaucoup hésité à acheter cette BD, pas que je sois une âme sensible mais j’ai peur d’être déçue ! j’adore la couverture en tout cas !

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