Littérature jeunesse

La belle et l’oiseau – Ken Follett

Il était une fois, il y a fort longtemps, un sultan qui avait quatre-vingt-dix-neuf femmes. Mais, sitôt le mariage prononcé, sa dernière épouse, la jeune et belle Katerina, commence à s’ennuyer : enfermée au sérail, elle rêve de rencontrer l’amour, le vrai…

Il était une fois, il y a bien longtemps, dans le royaume de Turkestan. Le sultan, toujours en guerre contre le Tzar, accepte la paix en échange de Katerina, qui deviendra sa quatre-vingt-dix-neuvième épouse.

Le tsar accepte et la jeune épousée, âgée de treize années, espère que son promis sera un jeune homme bien fait de sa personne. Hélas pour elle, le sultan est vieil homme bedonnant et la jeune fille intègre le sérail.

Un soir, alors que le sultan, pour amuser ses épouses, donne une soirée disco, il engage un jeune joueur de guitare. Le musicien n’a pas le droit de regarder les épouses, il porte donc un bandeau.

Mais à la fin de la soirée, le bandeau glisse et le regard du jeune croise celui de Katerina…

Écrit pour ses enfants, ce conte aux inspirations orientales signé Ken Follett publié en Angleterre en à la fin des années 1970, est enfin disponible en français. Après avoir apprécié L’appel des étoiles et Le mystère du gang masqué, j’étais très curieuse de retrouver ce formidable conteur dans ce court récit directement inspiré des Mille et une nuits.

Avec La belle et l’oiseau, Ken Follett nous propose un conte tendrement décalé et très amusant pour le jeune public abondamment illustré avec talent par Corinne Bongrand.

C’est amusant de découvrir cet auteur habitué aux romans fleuves de près de 1000 pages d’arriver à nous embarquer dans un format aussi court. Le conte est très réussi, il nous propose l’histoire d’amour impossible entre la 99è femme du sultan et un jeune musicien.

Il reprend tous les codes qui font le sel des contes de fées en saupoudrant son récit d’une bonne dose de magie et de merveilleux, comme savaient si bien le faire les conteurs et conteuses des 17è et 18è siècle.

Si il n’y avait pas des emprunts à notre monde moderne, on pourrait croire que cette histoire s’est échappée d’un recueil de contes de fées du temps passé. Je me suis régalée avec cette histoire menée tambour battant que j’ai dévoré en quelques minutes seulement.

Dans cette histoire très ramassée en nombre de pages, Ken Follett construit une intrigue féérique, véritable hommage aux chefs d’œuvre du genre, qui séduira petits et grands.

Merci à Filippa et aux éditions Robert Laffont pour cette parenthèse féérique !

10 commentaires sur “La belle et l’oiseau – Ken Follett

  1. Je ne savais pas que Ken Follet avait publié dans ce registre. J’aime beaucoup son style d’habitude (et ses gros pavés :-), alors merci de nous faire découvrir ce conte.

  2. Décidément tu nous fait découvrir de belles découvertes jeunesse! Encore une idée de livres pour le CDI de mon collège. Je le note donc! J’aime bien Ken Follett.

    1. J’aime bien Ken Follett aussi et mon fils qui est au collège a lu les 3 publiés chez Robert Laffont et aimé, bonne idée de le commander pour le CDI !

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