Littérature anglaise

Les filles du Nightingale – Donna Douglas

Lu dans le cadre des 12 pavés que j’aimerai sortir en 2023 : 3/12

Passionnée par la lecture et l’écriture, Donna Douglas a publié son premier roman à l’âge de 40 ans. Sa série sur les infirmières du Nightingale, dont Les filles du Nightingale est le premier tome, est best-seller du Sunday Times. Donna Douglas est née et a grandi à Londres, mais vit maintenant dans le York avec son mari. 

DORA
Elle quitte sa misérable maison bondée de la classe ouvrière pour une meilleure vie. Mais possède-t-elle ce qu’il faut pour suivre les autres filles mieux éduquées ? Et est-ce que son détestable beau-père la laissera un jour partir ?

HELEN
Elle est née pour cette carrière : son frère est médecin et sa toute-puissante mère est une administratrice de l’hôpital. Mais arrivera-t-elle à vivre sa propre vie ?

MILLIE
L’infirmière Benedict est une aristocrate rebelle, dont l’attitude insouciante la fera se disputer encore et encore contre l’infirmière en chef. Est-ce que tout cela lui tient suffisamment à coeur pour devenir une infirmière? Ou retournera-t-elle à la vie luxueuse dans laquelle elle est née ?

Avec Les filles du Nightingale, Donna Douglas met en scène trois jeunes filles très différentes, apprenties infirmières dans un grand hôpital d’enseignement de Londres en 1934. Ce roman, je l’ai littéralement oublié dans ma PAL pendant cinq ans et, quelle erreur, parce que je l’ai dévoré.

Ce récit est addictif en diable et une fois commencé, difficile de le lâcher tant j’étais prise par l’histoire, charmée par les trois héroïnes, toutes très différentes, mais très bien dessinées par l’autrice qui ne tombe jamais dans la caricature.

En effet, ces trois jeunes élèves infirmières ont des origines et des tempérament bien différents. Elles se révèlent attachantes, chacune dans leur genre, avec des bagages parfois lourds à porter, et j’ai eu grand plaisir à les suivre dans leur quotidien, au sein de ce grand hôpital londonien.

Au fil du récit, on partage leurs joies et leurs difficultés au sein de l’école ou de leur famille et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il s’en passe des choses, on ne s’ennuie jamais.

Les cours et l’internat sont assurés par des sœurs et l’hôpital impose des règles plutôt strictes à ces jeunes filles. L’ambiance au sein de l’institution est plutôt bien restituée : l’entraide, mais aussi les rivalités entre les élèves et les enseignantes, les différences entre les classes sociales sans oublier les premiers émois amoureux !

Dora et Nick, un voisin mystérieux et ambigu, Helen et Charlie, un ancien patient devenu fou amoureux de son infirmière, Millie et Seb un aristocrate qui par amour va aider cette dernière à concilier ses études et l’entretien du domaine de son père.

Les mœurs de l’époque sont bien décrites, l’histoire se déroule il y a près de 90 ans, à une époque bien plus conservatrice qu’aujourd’hui, surtout pour les femmes et les jeunes filles.

L’autrice aborde les différences sociales, les difficultés financières dans ces années 30 frappées par la crise économique, le métier d’infirmière réservé aux religieuses ou aux femmes célibataires, et dessine bien les trois classes auxquelles appartiennent nos héroïnes.

Quant à la galerie des personnages secondaires, elle est très éclectique. Qu’il s’agisse des patients, des autres infirmières, des Soeurs « professeures » ou des proches de nos héroïnes, je trouve qu’ils ont tous leur place au sein du roman.

Petit bémol toutefois pour le travail éditorial, les éditions Charleston m’avait habitué à mieux : coquilles, fautes de syntaxe, tournures de phrases parfois lourdes… la traduction française laisse franchement à désirer, c’est bien dommage car ce roman méritait mieux !

Ceci mis à part, j’ai adoré cette histoire et je compte bien lire la suite en avril, elle est déjà dans ma PAL depuis un bon moment aussi.

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