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La dernière expérience – Annelie Wendeberg

Après une première enquête menée avec Sherlock Holmes, Anna Kronberg s’est retirée dans son cottage du Sussex. La jeune femme médecin pensait qu’elle et son célèbre coéquipier étaient parvenus à annihiler une organisation secrète qui expérimentait des bactéries pour en faire des armes de guerre. Mais le professeur Moriarty, véritable dirigeant de l’organisation, a survécu. Et il a décidé d’utiliser Anna pour entamer des recherches sur la peste…
Pour arriver à ses fins, Moriarty kidnappe Anna ainsi que son père. Si la jeune femme veut revoir ce dernier en vie, elle devra obéir. Vivant désormais sous haute surveillance entre la demeure luxueuse de son geôlier à Londres et un entrepôt où elle réalise ses expériences, Anna tente de trouver un moyen pour prendre contact avec Holmes. Alors qu’elle fomente le meurtre de Moriarty, une relation ambiguë s’instaure avec cet homme violent, manipulateur et effrayant.

Pour oublier Holmes dont elle est amoureuse et qui l’a rejeté, Anna Kronberg s’est retirée dans la solitude de son cottage du Sussex. Pendant un an, elle se contente de peu, oubliant la médecine et la bactériologie, sa spécialité, menant une vie simple, retirée, jusqu’à ce que l’ennemi juré de Holmes l’enlève.

Le professeur Moriarty la séquestre en sa demeure et pour arriver à ses fins, c’est-à-dire contraindre Anna à mettre au point une arme bactériologique à partir du bacille de la peste, il a également enlevé son père vivant en Allemagne, pour le séquestrer en Angleterre.

Anna doit donc faire sembler d’accepter ce chantage et mettre au point une maladie ô combien mortelle afin que son père ait la vie sauve mais également entrer en contact avec Holmes afin qu’il déjoue les plans macabres de Moriarty…

Comme vous le savez déjà si vous me lisez depuis longtemps, j’avais beaucoup aimé l’an dernier le premier opus de cette série : Le diable de la Tamise, un quasi coup de cœur tant j’avais adoré l’atmosphère, l’héroïne et le drôle de duo qu’elle formait avec notre consulting détective préféré.

Je m’attendais donc à passer un très bon moment en compagnie de Anna Kronberg et de Sherlock Holmes mais hélas, avec ce deuxième opus, je me suis plutôt ennuyée…

Pas de meurtre, ni d’enquête à résoudre à proprement parler dans La dernière expérience mais une guerre psychologique entre la bactériologiste et le professeur Moriarty. Et Sherlock dans tout ça ? Presque inexistant, c’est frustrant !

Tout au long du récit, Annelie Wenderberg, fait se confronter deux personnalités dominantes et manipulatrices qui vont se livrer une guerre psychologique sans merci afin mutuellement de se dompter.

J’aime toujours l’héroïne totalement atypique de ce roman et rien que pour cela je ne regrette pas ma lecture et vous encourage à découvrir cette série. Une jeune femme qui gomme toute sa féminité en se bandant les seins et en arborant une chevelure courte, en adoptant la gestuelle masculine, à moduler son timbre pour exercer le métier qu’elle aime par-dessus tout : la médecine.

L’aspect bactériologiste du roman qui ne m’avait pas déplu dans Le diable de la Tamise fut pour moi un peu indigeste par moment, il y a des choses intéressantes bien sûr et c’est toujours sympathique d’être éclairé sur un domaine dont on ne sait rien mais pour moi, ce nouvel opus se perd un peu trop dans la psychologie et manque singulièrement d’action.

Bien que l’on assiste aux travaux d’Anna et à ses tentatives d’échapper à Moriarty, il ne se passe pas grand chose pendant près de 300 pages et j’ai eu l’impression de lire un tome de transition plutôt qu’une véritable histoire à suspens.

Beaucoup de joutes verbales et de jeux de dupes dans ce huis clos entre Anna et Moriarty et une histoire qui ne me laissera pas un souvenir inoubliable. Petite déception donc en ce qui me concerne après un premier opus excellent mais je lirai la suite c’est certain !

Merci à Anne et aux éditions Presses de la cité pour leur confiance !

10 commentaires sur “La dernière expérience – Annelie Wendeberg

  1. Oui, différent du premier, plus axé sur le psychologique que sur le policier, Holmes un peu retrait, mais vu que se ne sont pas ses aventures… Le premier était mieux, en effet, mais je me suis pas ennuyée dans le second, appréciant ces petits jeux 😉

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