Cosy mysteries, romans policiers et thrillers

Crimes et fantômes de Noël

Lu dans le cadre du Cold Winter challenge

Ancien professeur de Lettres modernes, né à Saint-Quentin en 1948, Jean-Pierre Croquet, est scénariste de bandes dessinées (avec Boucq et pour 5 albums avec Benoît Bonte), nouvelliste et membre de l’Oulipopo (Ouvroir de littérature policière potentielle). Passionné de mystère, d’énigmes et de fantastique, il est l’auteur d’aventures apocryphes de Sherlock Holmes. Il a réalisé nombre d’anthologies policières, telles Y aura-t-il un crime à Noël ? (Le Masque, 2002). On lui doit Fromental et l’Androgyne, roman coécrit avec Demouzon (Fayard, 2007), La Loge noire (l’Archipel, 2017).

Convier spectres et assassins au traditionnel festin de Noël ? Se réunir autour du pied du sapin pour entendre une histoire à dresser les cheveux sur la tête ? Pourquoi donc mêler, à ces moments de bonheur familial, tant de récits effrayants ?

C’est un fait, depuis Charles Dickens, le conte horrifique de Noël est devenu presque aussi rituel que la bûche et les cadeaux. Il traduit la noirceur des nuits les plus longues de l’année, traversées de vents hurleurs que les ombres projetées par les flammes dans l’âtre rendent plus inquiétantes encore… Il est si bon de se faire peur, au coin d’un feu de bois !

Crimes et fantômes de Noël est une anthologie de douze nouvelles des écrites de 1836 à 1930 composée par Jean-Pierre Croquet, romancier et spécialiste de littérature fantastique. C’est un recueil qui me faisait de l’œil depuis sa parution en 2018 et que j’ai eu l’occasion de lire au fil du mois de décembre.

Si les recueils de contes autour de Noël sont souvent décevants pour moi, je dois dire qu’ici ce ne fut pas le cas et que j’ai été séduite par ces douze histoires angoissantes signées Charles Dickens, Arthur Conan Doyle, Erckmann-Chatrian, Robert Louis Stevenson, Sheridan Le Fanu, Gaston Leroux ou Thomas Hardy. D’autres nouvelles criminelles, issues de la plume de Saki, W.W. Jacobs ou Edith Nesbit.

Si je connaissais tous les auteurs du XIXè siècle, j’ai en revanche découvert ceux du XXè que sont Edith Nesbit, W.W. Jacobs, Hugh Walpole et Ethel Lina White.

J’ai eu plaisir à tourner les pages et découvrir ces histoires de Noël fantastiques : Le voile (Dickens), La montre du Doyen (Erckmann-Chatrian), Le défunt sonneur de cloches (Sheridan Le Fanu), Sous le regard du berger (Thomas Hardy), Markheim (Robert Louis Stevenson), L’escarboucle bleue (Arthur Conan Doyle), Jerry Bundler (W.W. Jacobs), L’ombre (Edith Nesbit), Les loups de Cernogradz (Saki), Le Noël du petit Vincent-Vincent (Gaston Leroux), Le Tarnhelm (Hugh Walpole) et Figures de cire (Ethel Lina White).

J’ai beaucoup aimé l’ambiance gothique de toutes ces nouvelles, certaines histoires sont bien réelles avec des meurtres et des assassins, d’autres sont plus fantastiques avec des phénomènes étranges voire surnaturels.

Même si elles ont en commun de se dérouler à Noël, elles se révèlent toutes très différentes et prenantes à lire. J’ai bien sûr mes préférées : Le voile, L’escarboucle bleue et Le Noël du petit Vincent-Vincent, mais j’ai vraiment passé un bon moment avec toutes les autres.

La préface de Jean-Pierre Croquet est aussi très intéressante à lire, l’auteur nous explique le choix des nouvelles et pourquoi ces auteurs ont décidé d’associer Noël à des meurtres. Jean-Pierre Croquet a eu aussi la bonne idée de nous proposer en fin d’ouvrage une notice sur chacun des auteurs et une bibliographie.

Un recueil que je vous conseille vivement si vous souhaitez sortir des sentiers battus pour vos lectures de Noël ou si vous aimez le fantastique !

Littérature française

Noël & préjugés – Team RomCom

Lu dans le cadre du Cold Winter challenge

Isabelle Alexis a publié de nombreux romans, dont Tu vas rire mais je te quitte ! Et Tu peux garder un secret ? (Plon, 2002 et 2004) qui ont été adaptés au cinéma. Marie Vareille a reçu le Prix Confidentielles pour son best-seller Je peux très bien me passer de toi et de nombreux prix en littérature jeunesse pour sa trilogie Elia la passeuse d’âmes. Tonie Behar est romancière, spécialiste de la comédie romantique et lectrice compulsive, elle est sujette à des addictions contemporaines pour les séries, les boots à talons, son iPhone et son frigo (et tout récemment, les crèmes antirides !). Adèle Bréau est blogueuse, twitta (@TheAdele32), et community manager sur Terrafemina.com. Sophie Henrionnet est auteur et maman de quatre enfants à qui elle raconte des histoires tous les soirs ! Elle anime également son blog Sixinthecity

Pour Noël, Eva se voit offrir une cure d’amaigrissement détox en Savoie, Cassandra un séjour de rêve dans un hôtel perdu dans les montagnes. Lisa se réfugie chez sa psychanalyste, terrifiée à l’idée de revoir son amour de jeunesse.

Vincent tente désespérément de reconquérir son ex avec l’aide d’un coach en séduction loufoque. Lara est enfermée dans un magasin de jouets avec son chef qu’elle exècre, quant à Charlie, elle est coincée dans une tempête de neige à New York, coupée du monde à un moment crucial…

Ces six personnages ne se connaissent pas, mais sont liés à leur insu par le même roman : une ancienne édition d’Orgueil et Préjugés à la couverture rouge, qui passe de main en main et pourrait leur porter chance… Ou pas !

Deux ans après Y aura-t-il de la neige à Noël ? qui m’avait laissé une impression mitigée, la Team RomCom rédicive avec Noël & préjugés et je dois dire que si le premier opus m’avait déçu, le second m’a beaucoup plu.

Six nouvelles drôles et romantiques pour un Noël magique ! Telle est la promesse de la Team RomCom, un collectif d’auteures de comédies romantiques à la française composé d’Isabelle Alexis, Tonie Behar, Adèle Bréau, Sophie Henrionnet, Marianne Levy et Marie Vareille.

Ce sont 6 auteures de comédies romantiques françaises qui à elles toutes comptabilisent « 30 romans, 15 éditeurs, 8 blogs, 1 site féminin, 15 cocktails préférés, un nombre inavouable de héros irrésistibles et 68 scènes de sexe et demie… Elles livrent ici leur interprétation de la comédie romantique de Noël » (c’est elles qui le disent !).

Toutes très différentes les unes des autres, ces nouvelles de Noël ont cependant un point commun, celui de faire vivre un réveillon du 24 décembre pas comme les autres à leurs héros et héroïnes.

L’originalité de ce recueil c’est de nous proposer six nouvelles Comme une princesse Disney (Tonie Behar), L’hôtel des Monts enneigés (Marie Vareille), Le manoir des Wilfried (Isabelle Alexis), Love coach (Sophie Henrionnet), Nuit blanche au magasin de jouets (Adèle Bréau) et Amour, tempête & best-seller (Marianne Levy), se déroulant lors du réveillon de 2014 à 2019 avec un fil rouge, une ancienne édition d’Orgueil & préjugés de Jane Austen.

Romantiques à souhait mais aussi très drôles, toutes ces nouvelles sont très réussies à mes yeux, à l’exception de la dernière que j’ai trouvé très plate et sans grand intérêt, ces histoires cochent tous les codes de la comédie de Noël et je n’ai pas boudé mon plaisir.

Il y a certes de temps en temps quelques clichés et facilités mais cela ne m’a guère gênée tant j’ai trouvés les cinq premières bien menées, bien écrites et enlevées.

Je ne vais pas faire un classement de ces nouvelles mais je vous confie bien volontiers que ma préférée est celle qui ouvre le recueil pour son romantisme absolu.

Lu entre le 24 et le 25 décembre, Noël & préjugés, fut une bonne pioche, j’ai passé un chouette moment en compagnie de ces auteures et de leurs héros / héroïnes.

Une lecture, à la fois drôle, romantique et doudou que je vous conseille à lire au coin du feu ou au pied du sapin si vous êtes adeptes des comédies romantiques !

Littérature française

Pas si simple – Lucie Castel

Lu dans le cadre du Challenge Cold Winter

Parce que, dans la vie, rien n’est simple, Scarlett se retrouve coincée par la neige à l’aéroport d’Heathrow avec sa sœur Mélie l’avant-veille de Noël. Parce que, dans sa vie, tout est compliqué, Scarlett entre par erreur dans tes toilettes des hommes et tombe sur William, un Britannique cynique et provocateur dont le flegme et le charme distingué sont ce que la Grande-Bretagne promet de mieux. Les heures d’attente leur permettent de faire plus ample connaissance et William leur propose alors de passer le réveillon dans sa maison, près de Kensington Street, le temps que le trafic reprenne. Une invitation en apparence innocente, mais qui va conduire les deux jeunes femmes au coeur d’un réveillon riche en émotions et en surprises de taille…

En cette veille de Noël, Scarlett et sa sœur Mélie, attendent leur vol à l’aéroport d’Heathrow pour rejoindre la France et leur mère. C’est un Noël un peu particulier car ce sera le premier sans leur père, décédé d’une crise cardiaque quelques mois plus tôt.

Mais rien ne se passe comme prévu car les avions restent cloués au sol en raison d’une tempête de neige. Scarlett, particulièrement sur les nerfs, part se rafraichir aux toilettes mais se trompe de porte et entre par erreur dans les toilettes pour hommes. Elle tombe sur William, un britannique particulièrement cynique, qui attend lui aussi de rejoindre la France afin de fuir le réveillon familial.

Scarlett, Mélie et William font plus ample connaissance et lorsque les agents de l’aéroport annoncent qu’aucun avion ne décollera avant le lendemain, le jeune homme propose à ses nouvelles amies de les héberger dans son appartement londonien…

Voilà une romance de Noël que j’ai beaucoup vu passer dans les piles à lire du Cold Winter Challenge, c’est ce qui m’a donné envie de l’ajouter à la mienne, d’autant plus que je n’avais aucune romance de Noël sous la main et que ce genre de lecture est plaisante une fois dans l’année. Et je peux d’ores et déjà vous dire que Pas si simple fait le job même si Lucie Castel ne sort guère des sentiers battus et nous propose une intrigue plutôt convenue.

Comme bon nombre de romances, quelles soient de Noël ou non, l’auteure met en scène des personnages de catégorie CSP+, ce que je trouve vraiment dommage. William, dont la grand-mère est française, vient d’une famille très riche et possède sa propre galerie d’art, quant à Scarlett, elle est architecte pour un grand groupe hôtelier, autrement dit, nos héros ne connaissent pas de fins de mois difficile et font leurs emplettes chez le traiteur pour le repas de Noël. Difficile de se glisser dans la peau de nos héros, d’autant qu’ils sont beaux et sexy, bref ils sont parfaits.

Les deux cadets de nos personnages principaux, pas assez développés hélas, sont plus intéressants. Mélie est sexologue et les conversations téléphoniques avec ses clientes et les interventions pas piqués des hannetons de notre thérapeute font mouche et sont souvent très drôles. Quant à Thomas, il travaille avec son frère et cache son homosexualité à sa famille, seul William connaît la vie privée de son frère.

Le jour de Noël donne lieu à véritable règlement de compte entre les deux frères et leur mère, particulièrement castratrice, mais aussi entre la grand-mère fantasque et sa fille, nettement plus collet monté et pudibonde. Comme le titre l’indique, la vie de nos héros n’est pas si simple : William connaît des relations plus que difficiles avec sa mère, il a perdu sa femme six ans auparavant et il n’arrive pas à surmonter ce deuil. Quant à Scarlett, elle aussi peine à se remettre de la mort de son père et vit mal le fait que sa mère se retrouve seule.

Les sujets (deuil, homosexualité, mère castratrice) qu’aborde Lucie Castel apporte du souffle à une histoire d’amour mignonne mais trop évidente, qui elle, ne sort guère des sentiers battus. Sa plume est néanmoins addictive car j’ai dévoré ce roman en quelques heures et passé un très bon moment avec Scarlett, Mélie et William.

Une romance de Noël bien sympathique, tantôt drôle, tantôt émouvante et même si elle est plutôt convenue, on passe un bon moment de détente, ce qui est avant tout ce qu’on lui demande et ce n’est déjà pas si mal !

Littérature jeunesse

Un garçon nommé Noël – Matt Haig

Lu dans le cadre du Challenge Cold Winter

Si vous êtes de ceux persuadés que certaines choses ne sont pas possibles, autant refermer ce livre tout de suite. Il n’est pas pour vous. Car ce livre est plein de choses impossibles. Vous êtes toujours là ? Bravo. (Les lutins seraient fiers de vous). Alors, commençons…

Nicolas, dix ans, vit seul avec son père Joël, bûcheron. Sa maman est morte après être tombée dans un puits et ils sont très pauvres. Un jour de juin, un chasseur nommé Anders, propose à Joël de se joindre à lui pour une expédition. Ils ont pour but de trouver Lutinbourg et prouver au roi que les lutins existent.

En retour, le monarque a promis au groupe d’hommes une forte récompense, qui mettrait Joël et Nicolas à l’abri du besoin. Mais comme il est impossible pour Joël de laisser son fils seul pendant des mois, il demande à sa sœur Carlotta de venir prendre soin de Nicolas.

Malheureusement pour le jeune garçon, Carlotta est loin d’être une tante aimante et elle le fiche à la porte de sa propre maison, lui intimant l’ordre de désormais dormir dans le jardin.

Affamé, triste et terriblement seul, Nicolas décide, au bout de plusieurs semaines, de rejoindre son père. Sur son parcours, il tombe sur un renne blessé qu’il va soigner, et ensemble, ils vont vivre une formidable aventure…

S’il y a bien un roman que je souhaitais absolument lire pendant l’Avent, c’est celui-là ! Je me suis donc empressée de l’acheter en novembre afin de pouvoir le lire à quelques jours de Noël et je n’ai pas été déçue par ma lecture.

Vous le savez sans doute mais j’adore les romans qui proposent de nous raconter la naissance du père Noël et chaque année, je lis un roman dans ce genre. Il y a eu Une seconde avant Noël et Sauver Noël de Romain Sardou, L’elfe du Père Noël de Lucy Daniel Raby et bien sûr La véritable histoire de Noël de Marko Laino. A chaque année, son histoire et cette fois-ci j’ai jeté mon dévolu sur Un garçon nommé Noël de Matt Haig illustré par Chris Mould.

Un garçon nommé Noël n’est donc pas le seul à nous proposer la genèse du jeune orphelin devenu le Père Noël. L’histoire n’est pas toujours gaie car il arrive pas mal de mésaventures à notre héros et tout n’est pas rose dans ce roman jeunesse, il est cependant moins triste que La véritable histoire de Noël pour lequel j’avais versé ma petite larme.

Dans ce roman destiné aux 9 / 12 ans, Matt haig nous conte donc l’histoire de Nicolas, petit orphelin de Finlande, qui devient le Père Noël, une fois recueilli par les lutins de Lutinland, à qui il redonne la joie de vivre et l’envie de faire le bonheur autour d’eux.

L’auteure met au cœur de son récit de belles valeurs comme l’entraide, l’amitié, la solidarité… des valeurs qui font chaud au cœur et qui sont toujours utiles à prôner auprès des plus jeunes et qui sont au cœur même de l’esprit de Noël : la générosité, le désintéressement, donner sans rien attendre en retour.

On assiste donc à la genèse du Père Noël : de la transformation physique de Nicolas qui fait pousser ses cheveux et sa barbe, revêt des habits rouges, au vol des rennes, en passant par à la première distribution de jouets.

Mon petit bémol vient que cette transformation de Nicolas en père Noël arrive un peu tard dans le récit, Matt Haig se concentre sur l’aventure qui mène Nicolas à Lutinland et aux péripéties multiples qui l’amèneront à se faire adopter par les lutins et vivre auprès d’eux.

Reste que l’histoire est jolie, les illustrations abondantes de Chris Mould apportent de chouettes respirations au récit et permettront aux lecteurs confirmés comme à ceux qui ont encore quelques difficultés à prendre du plaisir à lire cette histoire de Noël.

Entre réalisme et fantasy, Un garçon nommé Noël, insuffle la magie de Noël que j’aime tant et j’ai pris beaucoup de plaisir à lire les aventures mouvementées de Nicolas au pays des lutins et si vous aimez ce genre d’histoire, je ne peux que vous la recommander.

Littérature française

Le goût de Noël

Lu dans le cadre du Challenge Cold Winter

Pour François Villon, « Tant crie l’on Noël qu’il vient ». De cette fête traditionnelle dont les us varient selon les pays et les époques, la littérature a tiré des inspirations contrastées.

Impossible pour moi en cette période de l’Avent de faire l’impasse sur les contes de Noël que j’aime tant ! Il y a deux ans, mon choix s’était porté sur Au pied du sapin, l’an dernier ce fut Joyeux Noël ! Histoires à lire au pied du sapin, cette année j’ai déniché un autre recueil : Le goût de Noël édité au Mercure de France.

Découpé en trois parties : Mon beau sapin, Ita Missa Est et Minuit chrétiens : l’heure du crime, il regroupe les poésies et les contes d’auteurs et horizons très divers pour la plupart classiques même si quelques auteurs contemporains ont été sélectionnés aussi.

Joyeuse pour certains, avec ses réminiscences de réveillons lumineux en famille, la fête de Noël est une convention réductrice pour d’autres, qui lui opposent la gravité du témoignage social ou les désastres des temps de guerre.

Certains auteurs se libèrent de la tradition par l’absurde, lâchant la bride à un imaginaire qui ouvre les festivités à tous les possibles, des plus fantasques aux plus inattendus tandis que d’autres restent dans le traditionnel.

Au menu des réjouissances, entre douceur du cérémonial, plénitude mystique et heure du crime se dégustent les textes de trente-deux auteurs : Pierre-Jakez Hélias, Truman Capote, Isaac Asimov, Alphonse Allais, Charles Dickens, Guillaumr Apollinaire, Hans Christian Andersen, Thomas Mann, E.T.A Hoffmann, Selma Lagerlöf, Victor Hugo, Theodor Kröger, Henry Murger, Armistead Maupin, Clément Marot, Roland Dorgelès, Louis Barthas, Bernard Alexandre, Paul Claudel, Jean Giono, Alexandre Daudet, Michel Tremblay, Ernst Jünger, Guy de Maupassant, Paul Bourget, Anne Perry, Alphonse Allais, Agatha Christie, John Cheever, Feodor Dostoïevski, Pierre Alexis de Ponson du Terrail, Nicolaï Vassilievitch Gogol et Eugène Scribe.

Un recueil charmant sur le papier mais qui après lecture, se révèle un peu décevant car ces textes manquent dans l’ensemble cruellement de la magie de Noël et surtout ce recueil ne propose, exception faite des poésies, que de courts extraits d’œuvres plus longues.

Certes l’idée est bonne puisque le recueil met en lumière des auteurs très classiques mais aussi d’autres parfois oubliés, j’ai donc pu découvrir des auteurs que je n’avais jamais lus comme Thomas Mann, Roland Dorgelès, Ernst Jünger ou Paul Bourget pour ne citer qu’eux mais de façon tellement brève, que je suis restée sur ma fin.

Une petite déception donc même si j’ai aimé plusieurs de ces contes, il manque pour moi l’atmosphère de Noël que j’aime tant.

Littérature française

Y aura-t-il trop de neige à Noël ? – #TeamRomCom

Lu dans le cadre du Challenge Cold Winter

C’est le soir du réveillon. Catherine a oublié le brie aux truffes, Valentine est coincée dans la cabine d’essayage d’un grand magasin, déguisée en mère Noël. Pauline déprime en Toscane, seule et célibataire. À New York, le Dr Sam Miller se rend à un énième rencard de Noël organisé par sa soeur Imogene. Nina se retrouve enfermée chez elle, sous les toits de Montmartre, avec un inconnu et Audrey est en garde à vue pour avoir manifesté contre un abattoir. Tous ces personnages ont un point commun : malgré les apparences, ils vont passer le réveillon le plus féerique de leur vie !

Douze nouvelles drôles et romantiques pour un Noël magique ! Telle est la promesse de la Team RomCom, un collectif d’auteures de comédies romantiques à la française composé de Isabelle Alexis, Tonie Behar, Adèle Bréau, Sophie Henrionnet, Marianne Levy et Marie Vareille.

Ce sont 6 auteures de comédies romantiques françaises qui à elles toutes comptabilisent « 23 romans, 14 éditeurs, 8 blogs, 1 site féminin, 15 cocktails préférés, un nombre inavouable de héros irrésistibles et 68 scènes de sexe et demie… Elles livrent ici leur interprétation de la comédie romantique de Noël » (c’est elles qui le disent !).

Toutes très différentes les unes des autres, ces nouvelles de Noël ont cependant un point commun, celui de faire vivre un réveillon du 24 décembre pas comme les autres à leurs héros et héroïnes. L’originalité de ce recueil c’est de nous proposer six nouvelles se déroulant au réveillon (Crush et crash, Y aura-t-il trop de neife à Noël ?, Le marché de Noël, La théorie du pingouin, Keep calm & love Christmas, Cap ?) et de retrouver ensuite nos protagonistes dans six autres nouvelles ayant pour cadre le même réveillon mais un an après (Une partie de plaisir, Le réveillon était presque parfait, Le brie de Noël, Tu bluffes Martoni, Christmas Thérapie, Christmas latte).

Alors la promesse est-elle tenue ? Dans l’ensemble oui même si j’ai préféré certaines histoires à d’autres et que les nouvelles de conclusion m’ont semblé pour la plupart, moins réussies que celles qui les précédaient.

Romantiques à souhait, parfois un peu trop conventionnelles, ces histoires mettent en scène des poissards de l’amour, qui se retrouvent dans des situations parfois très drôles et qui ont un coup de coeur le soir de Noël. Mais au-delà du romantisme, il y aussi beaucoup d‘humour et de pep’s, ce que j’ai trouvé très sympa.

Jusqu’à la lecture de Y aura-t-il trop de neige à Noël ? je ne connaissais que la plume de Marie Vareille dont j’avais beaucoup aimé Je peux très bien me passer de toi, un roman drôle et pétillant, ce recueil m’a donc permis de découvrir les cinq autres romancières du collectif TeamRomCom.

Je ne vais pas faire un classement de ces nouvelles mais vous confier toutefois que mes préférées sont signées Adèle Bréau, vraiment emplies de la magie de Noël avec une conclusion très belle et émouvante. Et que celles de Isabelle Alexis sont aussi très réussies notamment grâce à Audrey, activiste animalière et féministe, qui détonne dans ce recueil et que j’ai adoré.

Première lecture pour le Challenge Challenge Winter, Y aura-t-il trop de neige à Noël ? m’a mis dans l’ambiance de Noël et fut un sympathique moment de lecture, que je conseille volontiers à celles et ceux qui affectionnent les romances de Noël même si je peux bien vous avouer que m’attendais à être davantage charmée que je ne le suis au final.

Une lecture néanmoins drôle, romantique et doudou à lire au coin du feu ou au pied du sapin si vous êtes adeptes des comédies romantiques !

Littérature jeunesse

La véritable histoire de Noël – Marko Leino

Lu dans le cadre du Challenge Cold Winter

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Au cœur de la Laponie, le pays des neiges éternelles, le jeune orphelin Nicolas est recueilli par les habitants de son village. Mais ils sont tous trop pauvres pour pouvoir l’adopter. Le Conseil des Anciens prend alors une décision inédite : chaque année, le garçon sera pris en charge par une famille différente, et il en changera le jour de Noël. Avec une étincelle d’espoir et de joie de vivre, Nicolas décide de se consacrer à sa passion : fabriquer des jouets. Le garçon va ainsi raviver l’émerveillement dans cette région glacée. Et pourrait bien être à l’origine d’une des plus belles légendes.heart_5la-veritable-histoire-de-noel-marko-leino

Veille de Noël en Laponie. Nicolas a 5 ans et vit avec ses parents Einari et Alexandra qui vivent de la pêche sur leur petite île. Leur fille Aada, un an, est brûlante de fièvre et le couple décide de rejoindre Korvajoki, un village distant de plusieurs kilomètres, afin de soigner le bébé.

Ils laissent Nicolas au chalet, le chargeant d’entretenir le feu afin que la maison ne se refroidisse pas en leur absence. Einari confie à Nicolas sa montre et son couteau afin qu’il termine le jouet d’Aada.

Les heures passent lorsque Nicolas, qui commence à être inquiet, voit Hannes et Heino franchir le seuil de la maison. Ils lui apprennent qu’il doit les suivre car il est arrivé un malheur : la barque de ses parents s’est échouée et ils ont perdu la vie mais Aada reste introuvable.

Nicolas les suit avec l’espoir que sa sœur est vivante quelque part mais arrivé à destination, il doit se rendre à l’évidence, il ne reverra jamais Aada. Désespéré, il est néanmoins recueilli par un couple qui accepte de l’héberger et de le nourrir pendant un an, jusqu’au prochain Noël où un autre couple prendra le relai et ainsi de suite…

S’il y a bien un roman que je souhaitais absolument lire pendant l’Avent, c’est celui-là ! Je me suis donc empressée de l’acheter dès sa sortie en poche afin de découvrir enfin La véritable histoire de Noël de Marko Leino que l’on voit fleurir sur les blogs depuis deux ans déjà à l’approche de Noël.

Ce roman jeunesse publié en 2006 est devenu un classique en Finlande et a même été adapté au cinéma. Il n’est pourtant pas le seul roman qui nous propose la genèse du jeune orphelin devenu le Père Noël.

Il y a Harold, un orphelin anglais chez Romain Sardou dans Une seconde avant Noël et Sauver Noël mais aussi Nickolaï dans L’elfe du Père Noël de Lucy Daniel Raby, j’ai beaucoup aimé les romans victoriens de Sardou et nettement moins la version elfique proposée par Raby.

Qu’en est-il de La véritable histoire de Noël dont j’attendais beaucoup à force de lire les coups de cœur des lectrices ? Et bien, j’ai adoré moi aussi cette histoire, j’ai été complètement embarquée par la vie de Nicolas, émouvante à plus d’un titre, et passé un excellent moment en Laponie en compagnie de Nicolas et des habitants pauvres mais dotés d’un grand cœur de cette vallée perdue.

Dans ce roman destiné aux 9 / 12 ans, l’auteur conte l’histoire de Nicolas, petit orphelin de Laponie, qui devient le Père Noël, mettant au cœur de son récit de belles valeurs comme l’entraide, l’amitié, la solidarité, des valeurs qui font chaud au cœur et qui sont toujours utiles à prôner auprès des plus jeunes et qui sont au cœur même de l’esprit de Noël : la générosité, le désintéressement, donner sans rien attendre en retour.

On assiste donc à la genèse du Père Noël : de la fabrication des jouets à leur distribution rudimentaire au départ et de plus en plus « professionnelle » au fur et à mesure que se développe le village avec l’abandon de la luge au profit du traîneau et des rennes. Mais aussi la transformation physique de Nicolas qui fait pousser ses cheveux et sa barbe, revêt des habits rouges…

Marko Leino nous propose ici une belle histoire comme je les aime tant à cette période de l’année, emplie de la magie de Noël même si on peut regretter que l’histoire avance trop vite par moment, le livre est court, un peu plus de 300 pages et 24 chapitres soit autant de jours que de chapitres sur le calendrier de l’Avent, et que l’on serait bien resté pendant plusieurs centaines de pages en compagnie de Nicolas, un personnage très attachant et que l’on a plaisir à suivre dans son parcours loin d’être simple.

Je ne peux que vous recommander ce roman si vous affectionnez comme moi les récits de Noël, vous ne serez pas déçus par celui-là ! Pour ma part, le coup de coeur est là.

Littérature allemande

Casse-Noisette et le roi des rats – E.T.A Hoffmann

Lu dans le cadre du Challenge Cold Winter

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Le soir de Noël, Marie s’endort, entourée de ses cadeaux. Elle a couché Casse-Noisette, le pantin de bois, dans un lit de poupée. Mais, lorsque sonne le douzième coup de minuit, les jouets s’animent ! Casse-Noisette se prépare à affronter le terrible Roi des Rats pour sauver une princesse victime d’une affreuse malédiction. Marie, qui assiste au combat, se retrouve entraînée dans une aventure fantastique et périlleuse…heart_4casse-noisette-et-le-roi-des-rats-hoffmann

En ce soir de Noël, les enfants du Conseiller de Médecine Stahlbaum, Fritz et Marie, attendent impatiemment l’ouverture de leurs cadeaux lorsqu’arrive leur parrain Drosselmeier.

Ce dernier, dont les doigts de fée sont capables de réparer des mécanismes d’horlogerie complexes et délicats, sait aussi fabriquer des jouets merveilleux. Il offre à Fritz un régiment de hussards et à Marie des robes et des poupées. Il leur fait également un présent très particulier : un Casse-Noisette que chaque enfant pourra utiliser mais qui restera sous la protection de Marie, veillée de charger sur lui.

Le soir venu, Marie emmène son précieux jouet que Fritz a voulu détruire dans la vitrine de jouets et le couche dans le lit de sa poupée préférée. C’est alors que Casse-Noisette s’anime et confie à Marie qu’il reprend de ce pas sa guerre contre le roi des rats…

Avant d’être un merveilleux ballet signé Tchaïkovsky créé en 1892, Casse-Noisette et le roi des rats est un conte publié en 1816 que l’on doit à un auteur romantique allemand, Ernst Theodor Amadeus Hoffmann mort en 1822, mort dans le dénuement le plus total.

Ce grand classique que je n’avais encore jamais lu m’a permis de renouer avec Hoffmann dont j’ai déjà lu l’intégralité des contes fantastiques dont les plus célèbres sont L’homme au sable, La femme vampire, La princesse Brambilla ou Le chat Murr, pour ne citer qu’eux et que je vous encourage à découvrir si vous ne les connaissez pas.

Mais revenons à Casse-Noisette et le roi des rats qui est un très joli conte de Noël à la fois fantastique et onirique, qui fait la part belle à l’amour, aux rêves et au monde de l’enfance.

Un conte très classique, comme je les aime, dans la même veine que Le livre de Noël de Selma Lagerlöf, à la fois emprunt de la magie de Noël qui me charme tant et suranné avec des enfants sages et obéissants, qui s’émerveillent devant leurs beaux joujoux.

Le récit nous propose sans cesse des allers et retours entre l’imaginaire et le réel, les rêves et le quotidien, et que j’ai trouvé si facile à appréhender pour les enfants, je le réserverai plutôt pour des lecteurs confirmés, qui ont un vocabulaire élaboré.

Une merveilleuse histoire à découvrir dès 9 ans à condition d’avoir un vocabulaire soutenu car le texte est très littéraire et donc forcément très agréable à lire pour les adultes aussi, à condition qu’ils aient gardé leur âme d’enfant.

Littérature française

Joyeux Noël ! Histoires à lire au pied du sapin

Lu dans le cadre du Challenge Cold Winter

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Ce soir, c’est Noël : oubliés intempéries et tracas, place aux réjouissances ! Réveillonner à Rio avec Blaise Cendrars, croire en l’impossible avec FS Fitzgerald, le voir se réaliser avec Sylvain Tesson : d’Apollinaire à Truman Capote en passant par Marcel Aymé et Maupassant, les plus grands auteurs nous le rappellent, chacun à leur façon : à Noël, tout est possible, tout est différent, alors joyeux Noël ! Pour célébrer la magie de Noël et se souvenir que la vie est un beau cadeau !heart_3joyeux-noel-histoires-a-lire-au-pied-du-sapin

Impossible pour moi en cette période de l’Avent de faire l’impasse sur les contes de Noël que j’aime tant ! L’an dernier mon choix s’était porté sur Au pied du sapin, et cette année, c’est un autre court recueil collectif, toujours publié chez Folio, et qui attendait bien sagement son tour dans ma PAL depuis plus d’un an déjà, que j’ai décide de lire enfin : Joyeux Noël ! Histoires à lire au pied du sapin.

Découpé en trois parties : C’est le soir de Noël…, C’est Noël, tout de même !, Un souvenir de Noël ?, il regroupe les poésies et les contes d’auteurs et horizons très divers mais néanmoins classiques à l’exception d’un contemporain, tels que Clément Marot (Du jour de Noël), Charles Dickens (Un arbre de Noël), Sylvain Tesson (Les fées), Jules Laforgues (Noël sceptique), F.S Fitzgerald (Pat Hobby croit au Père Noël), Anton Tchekhov (A Noël), Marcel Aymé (Conte de Noël), Guillaume Apollinaire (Les sapins), Guy de Maupassant (Conte de Noël), Truman Capote (Un souvenir de Noël), Noël à Rio (Blaise Cendrars).

Un recueil charmant sur le papier mais qui après lecture, se révèle manquant cruellement de la magie de Noël. En effet, le conte signé Charles Dickens excepté, les autres se passent certes à Noël mais sont très éloignés de l’atmosphère noëllique !

Trois poèmes et huit contes nous sont donc proposés ici, j’ai bien aimé plusieurs d’entre eux, tous signés il faut le dire d’auteurs que j’affectionne, Tesson mis en part que je découvre ici et dont le conte qui a pour cadre la Bretagne m’a séduite, les autres sont des écrivains qui me sont familiers comme Dickens, Fitzgerald, Tchekhov, Aymé ou Maupassant et que j’ai apprécié retrouver.

Même si ces contes m’ont plu, j’aurai préféré des histoires plus charmantes et surtout emplies de magie, sur lesquelles aurait soufflé l’esprit de Noël.

Les deux derniers contes m’ont en revanche bien déçus mais je dois admettre que je n’aime pas Cendrars et que j’apprécie très modérément Capote et les choix de l’éditeur m’ont renforcé dans mes impressions plutôt négatives de ces deux auteurs du 20è siècle.

Une petite déception donc même si j’ai aimé plusieurs de ces contes, il manque pour moi l’atmosphère de Noël que j’aime tant. Il m’a en revanche donné envie de (re)lire les auteurs cités plus haut.

Littérature française

L’arche de Noël et autres contes – Romain Sardou

Londres, hiver 1858. Amory, un garçon de huit ans, porte des seaux d’eau à travers les rues glacées. Pour survivre, l’orphelin doit assurer l’entretien des abreuvoirs dans un quartier élégant de la capitale. Le soir, Amory se réfugie dans les combles d’un Club très select. Là, il a chaud, il se sent en sécurité, il peut sommeiller en écoutant les conversations des lords et des baronnets… Un jour pourtant, des éclats de voix le réveillent. Intrigué, l’enfant observe la scène: un brave homme, brandissant un grimoire auquel il semble attacher le plus grand prix, subit les invectives des notables déchaînés. Le sujet : les fées, les lutins, tous les êtres magiques, et leur subite disparition, mille ans plus tôt…

l-arche-de-noel-romain-sardouauteur-editeur-pagesAprès ma petite déception suite à ma lecture d’Au pied du sapin, je me suis rabattue sur une valeur sûre en matière de magie de Noël : L’arche de Noël et autres contes de Romain Sardou qui n’aura pas eu le temps de croupir dans ma PAL. J’avais découvert et beaucoup aimé il y a deux ans déjà Une seconde avant Noël et Sauver Noël qui mettaient en scène Harold Gui, le fameux père Noël.

Ce troisième livre consacré à Noël n’est certes fois-ci pas un roman mais un recueil de contes dont le premier, le plus long, s’intitule L’arche de Noël.

Dans L’arche de Noël, le jeune Amory croise le chemin d’Eliot Doe, célèbre conteur pour enfants découvert dans Une seconde avant Noël qui vient raconter à une assemblée de scientifiques incrédules réunit au Pougheepsie Club l’histoire des êtres féériques qui peuplaient autrefois la terre.

Suivent ensuite Les petites espérances de Duane Reilly, où l’on découvre les mésaventures d’un petit Irlandais qui voit en tout le bon côté des choses.

Noël à Coldbath Fields, où un certain Barnabas Witham, victime d’une erreur judiciaire, apprend que le hasard porte parfois une barbe blanche et une houppelande rouge. Une histoire drôle qu’aurait pu écrire le génial Alphonse Allais.

Enfin, La Fessée du père Noël, nous révèle l’histoire du Père Fouettard et nous apprend que Saint Nicolas a pris sa retraite depuis que le bonhomme Noël gâte les petits enfants.

Si toutes les histoires sont différentes, elles ont toutefois comme fil conducteur un rappel à Harold Gui et à la naissance du Père Noël.

Romain Sardou encre ses histoires dans un contexte anglo-saxon du milieu du 19è qui n’est pas sans rappeler les contes et romans de Dickens puisqu’ils ont pour personnages des enfants pauvres et orphelins, livrés à eux-mêmes.

Des contes emplis de merveilleux, tour à tour émouvants ou humoristiques, bien servis par une plume fluide et agréable et un auteur passionné par son sujet et qui nous fait partager son enthousiasme pour la féérie et la magie de Noël.

Si vous ne connaissez pas les livres de Romain Sardou autour de Noël, il faut absolument y remédier !

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Lu dans le cadre du Plan Orsec 2014 pour PAL en danger :

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