Gemma est une jeune New-Yorkaise vive, séduisante, pragmatique, travaillant avec passion dans l’entreprise familiale de produits alimentaires. A la mort de sa mère, en 2000, elle découvre que sa « vraie » grand-mère était française ; elle décide alors de partir, seule, sur ses traces. Ce voyage à la recherche de ses origines la conduit en Normandie. En sillonnant la région, Pont-l’Evêque, Le Havre, Barfleur, Colleville, l’Américaine recueille les témoignages de ceux qui ont connu Philippine. Tout commence en 1944, quand, en faisant du marché noir à Deauville, la jeune Normande rencontre Ethan, un GI, cajun de Louisiane. Deux destins de femmes, deux continents, deux époques… L’une est en quête, la seconde se raconte. Gemma trouvera un nouveau sens à sa vie et comprendra comment Philippine a payé le prix de sa liberté. Avec en filigrane cette question douloureuse : pourquoi a-t-elle abandonné sa fille aux Etats-Unis ?
Août 2000, Gemma est une jeune new-yorkaise célibataire, travaillant pour l’entreprise familiale. Elle mène une vie trépidante de citadine workaholic et une histoire d’amour sans passion avec un architecte, ami de son père.
Elle découvre avec stupéfaction lors du décès de sa mère Lauren que sa grand-mère Philippine était française. Elle faisait partie des fameuses war brides françaises ayant contracté un mariage avec un G.I à la fin de la seconde guerre mondiale.
Gemma s’envole alors pour la France afin d’en savoir plus sur Philippine, en début du refus ferme de son père de la voir sillonner la Normandie.
Août 1944 dans une Normandie dévastée par la guerre, Philippine fait la connaissance d’Ethan, un G.I cajun de Louisiane. Les jeunes gens dont les belles années ont été gâchées par la guerre se plaisent, se revoient à l’insu des parents de Philippine et tombent fou amoureux.
Malgré le refus de ses parents, vent debout contre le mariage de leur fille unique et d’un soldat américain, Philippine finit par s’enfuir…
J’avais bien aimé Ce que Fanny veut… et Les saisons du mensonge, j’ai donc été ravie de retrouver Karine Lebert à l’occasion de son nouveau roman : Les amants de l’été 44.
Changement de décor et d’époque pour cet opus puisqu’il s’agit d’un roman à deux voix avec deux héroïnes bien distinctes : Philippine pour la trame historique et Gemma, sa petite-fille, pour la partie contemporaine.
Le récit historique se déroule entre août 1944 à octobre 1945, entre Pont-L’évêque et Le Havre, et met en scène Philippine, une jeune fille à qui la guerre a volé son adolescence et ses années d’insouciance.
Lorsque le récit commence, elle a 20 ans, et son frère vient de se faire abattre par erreur par un G.I. Son père, à la tête d’une cidrerie, va reporter toute sa colère et sa haine sur les américains et va refuser l’union entre sa fille et Ethan.
Le récit contemporain se déroule de juin à octobre 2000 de New-York à Pont-L’Evêque. Gemma, après la mort brutale de sa mère, découvre que cette dernière avait engagé un détective privé pour enquêter sur sa mère Philippine.
La jeune femme déjà très francophile va ressentir le besoin de découvrir cette partie de l’histoire familiale et va partir en quête de Philippine dans le but de comprendre pourquoi la jeune femme qui avait quitté famille et pays, a abandonné sa fille unique.
Karine Lebert nous propose avec ce roman deux beaux portraits de femmes comme elle sait si bien le faire, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs fêlures, leurs aspérités.
La romancière alterne la narration entre le présent et le passé, entre Gemma et Philippe, en donnant tour à tour la parole à ses deux héroïnes et aborde un sujet assez méconnu de la seconde guerre mondiale : les war brides.
Deux femmes, deux destins, deux continents, deux époques. L’une est en quête, la seconde se raconte. J’ai beaucoup aimé ce roman que j’ai dévoré et dont l’histoire m’a passionné, j’ai hâte que le second tome paraisse pour retrouver Gemma et Philippine et connaître enfin le fin mot de cette histoire.
Je savais que des françaises avaient contracté des unions avec des G.I mais j’ignorai qu’il y en avait eu autant et cet aspect historique m’a vraiment intéressé d’autant qu’il est bien traité par Karine Lebert qui nous dévoile la vie de ces jeunes femmes au camp du Havre puis leur traversée vers leur nouvelle patrie, les Etats-Unis, dont beaucoup reviendront déçues.
L’écriture est fluide, addictive, l’histoire de Philippine, émouvante et captivante. Je me suis sentie happée par les mots de l’auteure, ne pouvant me résoudre à refermer ce livre tant le suspense est fort et tient en haleine jusqu’à la dernière page.
J’ai adoré retrouver au cours de ma lecture des endroits que je connais bien comme Pont-L’évêque, Honfleur, Trouville… c’est une région que j’affectionne et j’ai aimé retrouver tous ces lieux le temps d’un roman.
Si vous aimez les romans historiques et les secrets de famille, je ne peux que vous recommander Les amants de l’été 44.
Un grand merci à Laëtitia et aux Editions Presse de la Cité pour cette lecture passionnante !
C’est tout à fait le genre de romans que j’aime beaucoup! Je me le note 🙂
J’espère qu’il te plaira !
Tu cumules les lectures dans cette époque, toi ! 😀 Mais pas avec le même ressenti.
Oui c’est clair 😆
Chouette idée de lecture !
Je n’aurai pas dit mieux 😊
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