Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois :
Dans les années 1920 à Berlin, David Steiner et Hannah Ritter grandissent, en voisins, dans le quartier résidentiel de Schlossstrasse. A l’adolescence, leur amitié se transforme en amour tendre et sincère. Mais, dès 1933, la montée de l’antisémitisme rend le quotidien des Steiner de plus en plus éprouvant. Ils partent alors pour la France en quête d’un avenir plus serein. Des cousins leur ont parlé du sud de la Drôme, une terre d’accueil, protestante, où des terrains et des fermes sont à acquérir… Les Steiner, accompagnés d’une autre famille, les Levin, commencent une nouvelle vie dans le Nyonsais où ils sont bien accueillis. Les années passent ; les lois s’intensifient à l’encontre des Juifs en Allemagne, où Hannah, tout en poursuivant ses études s’investit avec courage dans l’aide aux familles persécutées.
En France, David, lui, s’enrôle dans la Résistance, fortement implantée dans la région drômoise. Séparés par les épreuves de ces années de guerre, David et Hannah, rescapés de tout, pourront-ils se retrouver et offrir une nouvelle chance à leur amour ?
Années 20 à Berlin, David Steiner et Hannah Ritter sont voisins et très amis mais lorsque survient leur adolescence, ce sont des liens d’amour qu’ils tissent et ils se promettent mutuellement le mariage.
C’était sans compter, l’arrivée au pouvoir du parti national socialiste et la montée de l’antisémitisme. Martin, l’époux de Renata, le patriarche des Steiner, sentant venir le danger, décide de s’exiler en France, dans la région de la Drôme et supplie ses enfants de venir les rejoindre.
Walter, leur fils, jusqu’alors médecin, espère convaincre son épouse Ruth de quitter Berlin mais celle-ci préfère divorcer et se jeter dans les bras des officiers du nouveau régime. Il prend alors la route de la France avec ses enfants.
Hannah reste avec ses parents, tout comme la tante de David, Philippa, son mari Thadée et leurs jumeaux. Ils ne peuvent se résoudre à quitter leur vie et refuse de rejoindre les Steiner en France…
A travers la nuit et le vent est ma troisième incursion dans la bibliographie de Françoise Bourdon après La maison du Cap et Les chemins de Garance, qui avaient respectivement pour cadre le bassin d’Arcachon et la Provence.
Dans ce nouveau roman, on suit de 1920 à 1970, une famille juive allemande, les Steiner, qui se réfugie dans le Nyonsais, terre d’accueil et de résistance active. Tous auront, un temps, l’espoir d’une vie meilleure. Parmi eux, David, séparé d’Hannah qu’il aime depuis l’enfance, par la guerre et la folie des hommes…
A travers la fresque familiale des Steiner, Françoise Bourdon retrace la montée du nazisme et l’antisémitisme, les lois qui s’intensifient à l’égard des juifs mais aussi la résistance lorsque la guerre éclate avec David qui prend le maquis, les lois du régime de Vichy, les rafles…
L’auteure ne se contente pas de ce seul versant de l’histoire, car on suit parallèlement à ce qui se passe en France, ce qui se passe à Berlin grâce à Hannah qui vient en aide aux plus démunis et qui entre en résistance également. La jeune femme, bien qu’aryenne, ne sera pas épargnée et sa famille, bienveillante à l’égard des juifs, durement frappée.
Françoise Bourdon nous rappelle ainsi que si l’Allemagne était nazie, l’intégralité des allemands ne l’étaient pas et que les opposants au régime ont monté des actions en vue de renverser Hitler ou tout simplement résisté à leur échelle, notamment l’élite intellectuelle, qui a connu un destin tout aussi tragique que les juifs.
Berlin est aussi une figure centrale du roman, l’autrice s’attache à nous montrer le sort de la capitale allemande véritablement éventrée lorsque la guerre a pris fin et que les alliés ont fondu sur elle.
Outre l’aspect historique véritablement bien rendu et qui ne manque pas d’intérêt loin de là car j’ai appris certaines choses, j’ai beaucoup aimé les personnages et j’ai souffert avec eux, happée par le récit familial et intime très juste au point que j’ai dévoré ce roman en quelques heures, pressée d’en connaître le dénouement.
Un roman historique de qualité, très bien documenté, porté par une plume fluide et avec un véritable souffle romanesque que je vous recommande si le sujet vous intéresse.
Un grand merci à Marie-Jeanne et aux Editions Presses de la cité pour cette lecture passionnante !
J’aime les romans qui ont un côté historique. Je n’ai encore jamais lu Françoise Bourdon et tu m’as donné envie de découvrir cette auteure au travers de ce roman 🙂
Elle a une plume très agréable, j’avais adoré aussi La maison du cap !
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Là, tu titilles ma curiosité et je note de suite le titre ! On ne sait jamais que j’aurais une baisse subite de PAL 😉
Oui, des fois que !!
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